// -- La Circonférence -- \\

" Mélancolie du temps, il est l'heure ! "

Rien n'est due à celui qui se croit tout acquit .. Erade se croit tout acquit, et pourtant quel magnifique spectacle !
Il vue le bel éternel, Chimera entrer de son pas de grâce de Malarian comme la faucheuse, son rang était celui des dieux, il impressionnait tout le monde et il ne cessait de nous surprendre .. il était l'intermédiaire entre les chimères et nous, entres les dieux et nous. Plus petit, Azure se souvenait que son frére, mort aujourd'hui, lui disant à l'époque que Chimera allait venir le chercher la nuit pour l'emmener dans les limbes si il n'était pas sage .. Bien sure à l'époque l'elfe y croyait et puis en en brandissant il en apprit plus sur cette créature et sur cette religion des Chimères à laquelle il croit encore aujourd'hui. Dans tous les cas les violons avaient arrêtés leur vacarme et la métaphore est fort bien choisit lorsque l'on voit ces yeux pleins de colères, ces regards pleins d'espoirs .. et Chimera qui d'une voix millénaire nous adresse un ou deux mots qui est en apparence une légère aparté et qui pourtant signifie beaucoup si l'on n'y réfléchit un peu.

Il bue les paroles de l'homme avec soin, crue qu'on le poignardait à l'énonciation du souvenir de son frére mais en sourit avec des traits forcés pour toujours faire bon figure en sentant une bouffée de chaleur le prendre mais rien ne pouvait le déstabiliser, et puis après tout qu'est ce que Azure ne savait pas ? Les temps ombres s'annonçait et ça, l'elfe le savait horriblement bien, il en aurait même sangloté si il n'avait pas déjà tout prévu. Certes sa venue aurait put être assimilé à celle de Dieu sur Terre mais pourtant Azure ne s'envenimait pas autant que ces confrères des trônes respectifs, lui restait de marbre comme blasé face aux chimères tourbillonnant comme si le monde naissait à nouveau, il voyait la vipère d'Otian, belle mais rusée, gracieuse mais empoisonnée, elle était exactement l'avatar d'Otian : mourir de sa beauté. Puis ses yeux devenaient fuyant, comme si il sentait une odeur étrange de soufre, ses naseaux d'elfe tint sa figure d'une pâle blancheur et son coeur s'accéléra, il tension le pesa et il se mit à regarder à vif allure dans tous les sens, à gauche, à droite, comme il sentait quelqu'un qui par derrière allait l'attaquer; au départ il crue à Aegnor puis hypnotisé lui aussi par le spectacle il conclut que la menace ne venait pas de derrière mais ... bien par devant, pourquoi se cacher fourbe alors que la gloire maléfique peut résonner comme une vague déferlante, ébranlant Erade dans sa grandeur, pourquoi se cacher alors qu'ils peuvent en masse détruire un rite sacré ?!?
D'un geste rapide il prit la main agressivement d'Alexandra, assise à côté de lui avant de lui dire nerveusement

" Princesse, sauf votre respect, il faudrait mieux que vous part.."

Une explosion retentissante provoquant une fumée de diable résonna comme la fin de la trêve de 900 ans de paix entre le bien et le mal. Azure n'était pas surprit, lui qui côtoyait les terres de l'oublies savait qu'il y aurait une tel attaque mais il ne la pensait pas en ce jours sacré .. quel culot .. quel génie ..

Il y eu ensuite des cris les gens fuyaient comme si un tsunami ravageait le monde, un cataclysme noir auxquels personne ne semblait vouloir se frotter .. personne .. sauf Elys bien entendu ! Sans même y réfléchir, la belle mortelle se jette au vif même du nid de serpent en prenant tous les risques possible

" Mon dieu.. et moi qui n'ait pas encore goûter au cocktail typique d'Airian .. "

Il se leva ensuite, le plus simplement du monde comme si rien n'était, ne prenant en compte les bruits extérieurs, à l'intérieur par contre toutes ses pensées s'enfilaient les unes avec les autres et défilaient à une vitesse ahurissante; on l'aurait crus blasé mais en fait il restait d'un calme exemplaire voyant un démon au niveau peu confirmé se jeter bêtement sur le prince avec que celui-ci ne se fasse ébouillanté.

" Je te prends ton épée mon bel éphémère ... " dit-il au monstre ébouillanté avant d'aller rejoindre Elys sur sa droite

" Princesse d'Amilian, était-ce vraiment le jours de libérer vos pulsions de Malarian ? " sa question rhétorique était trés étrange dans le sens où à sa place il aurait sûrement fait pareil même si a morale du royaume interdit les héritiers d'Erade à prendre place aux assauts commandités et prémédités par les forces obscures .. à sa place il aurait même fait pire.. Azure avait peur, même si il ne le montrait pas il connaissait bien les terres oubliées mais une nouvelle fois, un héritier a également interdiction d'errer là bas, il savait qu'Alicia avait déjà tout préparé et que face à cela, une ancienne Malarian et un elfe étaient autant dire deux grains de sable face à la tempête .. ainsi il espérait que les autres héritiers et gardes capable de se défendre rejoignent les deux fous

" Ne me demandez pas comment je le sais mais ils avaient tout prévu depuis longtemps .. et puis je les sens .. je sens tous ses pas de guerre qui prenne d'assaut votre château princesse, ils prennent la voix discrète de la forêt et achemine par Amilian sa batisse sacré, ils viennent par centaines, il n'y a pas assez de gardes, Si Rugilian agit vite, il ordonnera à tous ses hommes de la frontière de défendre vos remparts mais à cette heure, prenez conscience qu'ils savent d'avance nos réactions .. je ne sais pas si me joindre à vous est digne d'un futur roi d'Otian ou pure folie suicidaire mais en tout cas il est digne de ma posture .. ce que j'essaye de vous dire princesse est .. "
Il se tue puis reprit une fort respiration avant de reprendre avec une profondeur étrange
" Ne prenez aucun risque démesurés par pitié, je m'en tiendrais responsable et puis, votre maître d'arme n'est pas loin et je parierais ma vie qu'il vous protégera, en cas de difficulté ne prenez pas les devants, pour le reste prions pour que Chimera réussisse à redonner puissance aux pierres .. elles sont notre seul chance de survie .. j'espère que vous en prenez conscience " Il approcha ensuite son épée par sa pointe de celle d'Elys, marque de respect puissant chez les elfes avant de la prendre à pleine main et de chuchoter comme pour se parler à lui même ..
" prions également pour qu'Alicia n'utilise pas ce dont mon maître d'arme m'a parlé .. " Avant de se mettre en position d'attaque
" il était temps mon frére .. " dit-il en hommage à son frére décédé bien sûre à part le disparut personne ne pouvait comprendre ..

Nombre de messages : 335 Age : 39 Camp : Neutre Date d'inscription : 19/04/2008

"Mhhh ça fait beaucoup ça! Mhh je me passerai de ce que vous pensez sur ce que mon Oncle a dit et de la dispute enfantile entre le prince d'Otian et le prince de Rugilian...Il ne vous reste plus que votre avis sur cette cérémonie! Mais...vous pourrez m'en dire plus lorsque la cérémonie sera finie, il y aura sûrement plus interessant à raconter d'ici là!"

"Certes, votre frère est une tout autre personne que vous mais je m'enchante de converser un jour, plus longuement avec vous. Et vous n'avez point à vous excusez, je ne m'attarde pas sur des évènements éphèmères et sachez que je me hâte à vous voir prendre les devants de la scène. Celà doit sembler être une toute autre affaire. Quant à votre royaume, espèrons qu'il soit vite rétabli même si ce sont là de biens grands mots et qu'il n'est guère aisé de se défaire de la guerre. Et je vous remercie, je passerai sans aucun doute vous voir plus personnellement un de ces jours..."

"Sachez que combattre aux côtés d'une personne qui n'est pas votre ennemi est digne d'un roi. Vous faites là une belle preuve de dignité Azure et sachez que vous n'êtes pas seuls, nous les combattrons...je ne dis pas qu'il n'y aura pas de dégâts mais avec la confiance et la foi, vous ne vous imaginez même pas ce à quoi on arrive..."

"Prince D'otian, princesse d'Amilian...ce à quoi nous faisons face n'est pas à prendre à la légère...Se jetez dans la gueule du loup, tête baissée, n'est pas la plus intelligente des décisions..."

Invité

Implacablement, des bruits de pas se rapprochaient de la demeure d’Amillian, annonçant mort et carnage sur leur passage. Comme promis a la princesse Alicia, la Death Guard, légion de Nurgle, seigneur de la putréfaction, s’avançait vers le château, en pointe de l’attaque ! Les lourdes armures répugnantes des serviteurs de Nurgle dissimulait des choses encore plus horrible que ce qu’il ne pouvait imaginer : des ventres ouvert laissant apparaitre des entrailles corrompu par la maladie, des petits démons y aillant parfois élu domicile afin de se nourrir des chairs putréfié de son hôte. Des quatre divins du Chaos, Nurgle était celui qui avait le moins de mal a recruté des troupes : en effet, a chaque fois qu’une personne décède des maladies qu’elle a subie contre lui, la voila maintenant possédée par celle-ci et le démon en fait l’un de ses serviteurs ! L’épidémie de Typhus qui avait ravagé le royaume n’était guère due au hasard, oh que non…Très loin de la ! Les puissances régnante du royaume de lumière avait totalement sous estimé la puissance des sombres armées Chaotique, d’Alicia ou de Thanos, ainsi que de l’ingéniosité dont ils savaient faire preuve dans la bataille ! Ainsi, les tombes des cimetières, fraiche comme ancienne, s’ouvrirent pour laisser place a l’innommable : des formes desséchés et cadavérique, qui une fois animé ne désiré qu’une seule chose : de la chair fraiche ! Ainsi, le peu de conscience qui leur restait ne leur dictait qu’un seul devoir : offrir leur proche au seigneur de la Putréfaction pour sa gloire éternelle ! Ainsi, ses zombies rejoignaient leur famille. Lorsqu’il y avait un combattant, il éliminait le monstre mais était contaminé par les spores et en venait lui-même a massacré sa famille pour servir Nurgle, bientôt, une véritable cohorte de zombie suivait les troupes de la Death Guard dans ce déchainement de violence et de brutalité ! Pourtant, c’était encore a peu près ordonné pour l’instant, et mis a part la horde de mouche et l’odeur pestilentielle qu’offrait cette légion répugnante, elle ressemblait a une armée classique…Mais ne soyez pas assez bête pour croire qu’il s’agit de la seule menace chaotique, oh que non, très loin de la…Souvenez vous de cette mendiante qui fut repoussée violement par le prince de Rugilian…Cet homme se croyait supérieure a tous ses gueux ! Et pourtant…Lorsque la calèche s’était éloignée, la pauvre femme s’était essuyer les lèvres sanguinolente, affichant un sourire sadique…Dans son esprit, elle fit appel a un esprit assez fort pour lui permettre de se venger et Slaanesh, le seigneur des plaisirs, répondit a son appel. Par une malédiction, la voila devenue belle et provocante, ayant des ordres précis ! Elle croise les bras sous une opulente poitrine et attend l’arrivée de la Death Guard ! Lorsque le champion de celle-ci fait son apparition, Elle croise les bras sous une opulente poitrine et attend l’arrivée de la Death Guard ! Lorsque le champion de celle-ci fait son apparition, elle s’incline devant sa sombre présence et lui explique la volonté du prince des plaisirs. Celui-ci ce contente d’hocher la tête et la laisse prendre place a ses cotés. Ainsi la marche noire de la Légion reprend, imperturbable, totalement indestructible et surpuissante…

Lorsque les portes du royaume d’Elys font leurs apparitions, les troupes accélèrent l’allure, et les lanciers démoniaques en armure abaissent leurs armes vers les troupes gardant la porte, il n’y avait que quelques gardes pour faire face à cette marée humaine, et tous n’avaient que des épées. Ainsi, lorsque la légion entière se lança dans son avancée implacable, ils firent retraite pour essayer de profiter des remparts…Futile ! Un démon sembla d’un seul coup prendre possession de l’un des Lanciers du premier rang. Celui-ci se crispa de douleur avant d’imploser pour se transformer en Grand Immonde. Faisant facilement la taille de quatre humain, le monstre terrifia les autres gardes qui s’enfuirent, lâchant leurs armes et courant en hurlant comme des dératés, tandis que de son épée géante, le démon détruisit la porte d’un geste rageur et poussa un cri d’épouvante terrifiant ! Les lanciers relancèrent leur avance, et tout les guerriers qui tentaient de s’opposer à eux était piétiné par cette marée ou empalé sur les armes qui se levaient pour laisser la place au lancier de la rangée suivante. Ce bal était millimétrés, les carrés bien ordonné des troupes briseuses de ligne furent dépassés par les petits démons et les zombies, et écrasèrent toutes résistances s’approchant. Les gardes du palais semblèrent hésiter entre établir une ligne et fuir, mais voir les princes, roi et princesses prendre les armes sembla leur redonner courage ! Alors que le sombre champion de Nurgle planta son étendard dans le sol, montrant clairement ses intentions de conquête, la mendiante commença à danser agilement pour tuer et éviter les adversaires. Devenue démone, des pinces et des griffes géantes, mais toutefois gracieuse, virent remplacer ses mains pour découper ceux qui s’opposer a elle. Sensuellement, elle évite les trois combattants déjà en place, sa cible et clair : Aegnor Rugilian ! Le Grand Immonde lui, dans son odeur pestilentielle, vint faire face aux trois seigneurs de lumière, l’épée levé en signe de défi ! Le plus ignoble était que les cadavres des soldats se relevaient, venant gonfler les troupes de Nurgle ! Quel intérêt le seigneur de la Putréfaction trouvait a soutenir Alicia ? Impossible à dire…

Mais ou était Praxedes Anémonius dans cette affaire ? Personne ne la verrait, mais Abaddon le Fléau, son double champion, lui était bel et bien la. Dans une armure noire de jais et enflammé, elle observait les bras croisés ses confrères de la Death Guard faire leur travail, la Black Légion derrière elle. Cette dernière était resté au porte, dissimulé habilement des regards indiscret, Chaotique comme lumineux. Elle attendait le bon moment pour pouvoir avoir ce qu’elle rechercher, le pouvoir. De plus, elle tenait à montrer à ce cher Azur qu’il pourrait compter sur elle et espérait avoir le donnant-donnant. Une sorte de respect mutuel. En réalité, la Black Légion attendait l’arrivé des troupes de Rugilian pour les écraser et laisser le champ libre au royaume d’Otian…Rugilian, belliqueux, était dangereux, et les forces du Chaos exigeait sa destruction, alors il en sera ainsi, pour les grands dieux !

Observant les combats en cour, le champion de Nurgle prit alors la parole

« Forces du Chaos, inclinez vous devant moi ! Nous exigeons satisfaction et destruction des idiots lumineux ! Nurgle veut leur mort pour qu’ils rejoignent nos légions, et nous lui offrirons ! Que la maladie ronge et imprègne le désespoir en ses lieux ! »

[Voila, devant mon niveau 1, j’offre la possibilité au joueur héros de mener des combats épiques en attendant l’arrivé d’Alicia et de s’amuser quelque peu, j’essayerai de passer pendant les vacances, mais pas sur que je puisse poster !]

"Avances, ténèbres ondulante, tel un brouillard épais, montres à tout une civilisation que tu n'étais pas morte, tu dormais .."

Quel .. surprise .. un choc que personne ne serait gré d'oublier .. attaquer une circonférence par son symbole et par des armes qui plus est, cela ne s'était jamais vue en 9 siècles de cérémonies .. il fallait oser disons-le, le mal dans son plus grand malsain n'a jamais oser toucher au sacrement des chimères : toucher à la circonférence, c'est s'attaquer aux dieux ! Enfin c'est ce que tout le monde pensait, à l'abri bien confortablement à regarder milles et un artifices .. un beau spectacle pour appâter les chiens d'Erade, et cela marcha fort bien nous devons bien l'admettre vue que tous était "ébloui" par tant de lumières divines !! Mais où sont-elles ces lumières maintenant que Erade en a vraiment besoin ? Une civilisation qui se prénomme "Erade" aux milliers de soldats se retrouve vraiment stupéfaite quand elle ne peut être sauvé que par 2,3 héritiers au courage qui relève plus de l'inconscience et du suicide que par ces valeurs chevaleresques; n'est-il pas paradoxal que tous les soldats d'Amilian criant à la déchéance alors que nous disions ce royaume fort et .. "intouchable" ? Où sont les malarians ? Ils pleurent d'être critiqués pour leur inutilité mais ne font rien pour que l'on change d'opinion sur eux .. voyez-vous un malarian au front ? A part la belle éphémère nommée et renommée Elys je n'en vois aucun .. suis-je fou ou lucide ? Et les fameuses chimères qui protègent un grand secret .. où sont-elles ? Les elfes du soleil qui jurent repousser le mal de leurs terres ? Et où sont toutes ces créatures lumineuses qui se vantent chaque jours d'avoir gagné la guerre le millénaire passé ? Se pavaner est-il bien plus facile que combattre ? Voyez comme rien n'est logique en Erade, comme ils se croient fort mais dés qu'on les surprend il perdent pieds et fondent comme une bougie trop prés du soleil .. Vraiment pitoyable, on en aurait presque pitié, n'est-ce pas ?
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Les bataillons, tels une fourmilière de combats, s'avancèrent vers le pique-nique royal, dévorant l'humaine confiture et les pains royaux .. souillant une belle nappe de soie que vous appelez "circonférence", et prenant plaisir au jeu du vole de la vie .. quel appétit que celui de tuer .. est-ce en cela la notion de "mal" ? Oh mais quelle question dérangeante, n'est-ce pas ?
Les portes du bal qui n'ayant cessés de danser comme deux amants balancés entre ceux qui arrivaient et qui repartaient se retrouvaient fracassés tel un parchemin froissé quand les ténèbres vinrent frapper à leurs joues .. ces portes d'or devinrent portes des enfers dans une total incompétence "Eradienne" .. hilarant n'est-ce pas ?

Au oui, quel courage, Elys la guerrière déterminée, Azure le sauveur au grand coeur et Siegfried le sage combattant, le portrait aurait été adéquate au tableau le plus magnifique jamais peint si un artiste se serait prononcé à cet instant .. ce qui ne fut pas le cas à cet instant on se demande bien pourquoi .. quel occasion malmené et raté mais ne vous en faites pas, nous allons rajouter de belles couleurs à notre panel de terribles courroux : voici Ismérie.

Qui est-il ? Vous aimeriez le savoir n'est ce pas ? La curiosité n'est jamais bonne dans de tels cas, vous réveillez des forces incompréhensibles que vous ne maîtrisez pas de toute manière et où vous savez ou en tout cas imaginez les probables lourdes conséquences .. pourtant vous voulez connaitre l'identité de cette tempête des dieux ? Pauvre fou, vous vous rendrez vite compte de votre erreur.

Tel le silence il vint, sombre et capuché, dégageant l'invisible chaos dans ses iris, se joignant dans la plus grande discrétion entres deux démons .. innocents .. et oui, pour ne pas voir l'immense danger à leurs côtés il faut vraiment être innocent .. innocent ou complètement idiot .. nous opterons pour innocent.
Tel la mort il vint, sombre et capuché, se faufilant entre ce bélier des terres oubliés qu'était la Death Guard, se présentant comme un simple soldat un peu en retrait qui n'avait parlé à personne durant le périple depuis les terres maudites .
Tel l'immortel qu'il était, il vint, éclaire démoniaque et foudre céleste, il prit rapidement ses aises arrivé dans la salle de bal; il tuait sans réfléchir comme si il fauchait l'herbe fraîche, ne tenant aucune expression dans son visage caché bien que de toute manière personne ne le connaît, il voulait juste être inconnu parmi la légion mais vite il prit le chemin des trois héritiers car tel était la raison de sa venu. Le plus incroyable me semble-t-il est ce manque totale de concentration de la part des futurs rois et reines, ils n'avaient pas remarqué cette flèche divine qu'était Ismérie et qui avançait vers eux tuant toute chose sur son passage, que celle-ci soit démons ou gardes royales il ne pouvait plus entrevoir une autre vision que celle ciblée sur Elys, Siegfried et Azure .. cela devenait de plus en plus facile à concevoir : mais où étaient les autres combattants ? Ils ne pouvaient tout de même ne pas être que ... trois ?!?! Quel aubaine pour l'immortel ..

Enfin, il n'était plus trés loin, longeant sur leur côté, se cachant dans l'ombre même des trois fous, voyant ce monstre appelé "immonde" dont il ne voyait l'utilité et qui semblait en avoir après les proies présumés d'Ismérie. Sans dire mot il sortit de son long manteau capuché une épée immense .. d'ailleurs on pouvait se demander comment il avait put cacher un tel objet bien qu'à cette instant ce n'était peut être pas la question existentiel .. en tout cas elle brillait comme si le soleil était enfermé dedans .. le soleil ou la lune; il la tendit en une fraction d'instant, bien plus rapidement qu'un regard lancé, d'une force titanesque empalant d'un geste simple, rapide, droit et tranchant l'homme transformé, lui donnant liberté de voguait dans les limbes : nouvelle âme libre qu'il était. Puis d'un pas décidé il prit la place du monstre, ne laissant découvrir son visage toujours caché, la tête baissé avant de prononcé quelques mots .. d'une voix affreuse, comme si la magie elle même parlait, une voix .. de possédé.. étrange et indescriptible mais dans tous les cas elle n'était pas humaine .. ou même quoi que ce soit de connut, cette vois faisait froid dans le dos et beaucoup auraient préféré se crever les tympans plutôt qu'entendre une seconde de plus ce chant du diable.

" Erade, fière continent, le plus puissant de tout civilisation jamais fondé depuis l'histoire elle même de l'humanité ! Voyez, à quoi est réduit vote "Erade" .. trois personnes qui n'ont d'autres chois qu'exceller dans une quête que tous ces gardes, ces millions de gardes, qui n'ont sue vous protéger .. vous ne trouvez pas ça minable et pitoyable ? Moi si mes chéres âmes .. moi si .. "

L'épée des immortels, tendu au sol était un bouillonnement impressionnant de magies obscures et inconnus même du plus érudit .. ayant la forme d'une grande épée, elle était faite d'une matière inconnu comparable à du verre, mais qui reflétait d'étranges ondes colorées qui ne disait rien de très rassurant ..
A ce moment il leva la tête, laissant aux héritier un égard transperçant l'ombre de la capuche, un regard sombre qui transmettait en ses spectateurs un mal être soudain qui n'échappa pas aux trois héritiers.

" Comment s'appelle déjà cette cérémonie ? Il me semble avoir entendu un démon mentionné le terme de "circonférence" .. Il faudra que vous m'expliquiez, j'ai bien peur de a pas avoir comprit l'utilité de celle-ci .. "

Enfin un sourire désagréable se dessina, il ne sembla réellement connaitre l'existence des "cérémonies" comme les circonférences .. à croire qu'il n'avait pas refait surface depuis des millénaires .. à une époque où il n'y avait pas besoin de tels pratiques ... on pourrait le croire du moins .. rien supposer.

"Les larmes les plus amères que l'on verse sur les tombes, viennent des mots que l'on n'a pas dit et des choses que l'on n'a pas faites".
Harriet Beecher Stowe

C'est comme dans un rêve, un rêve éveillée ... je le vois près de moi pourtant je sais qu'il n'est plus de ce monde. Pourtant j'espère de tout mon cœur qu'il ne dure à jamais ...

- Dis grand frère, tu crois que mère nous voit de là haut ?

Ses yeux aussi verts qu'une émeraude, se posèrent sur moi m'offrant un visage rayonnant de soleil. Ses cheveux sont aussi fins et brillants que la lumière, et prennent la couleur d'un champ de blé les jours de récolte. Sa voix ferme et mélodieuse à la fois parvienne à mes petites oreilles.

- Biensur ! Quelle idée. Sinon comment crois tu que tu arrives si bien à échapper aux foudres de notre père ?

Dit il dans un sourire. Il m'attrapa alors dans ses bras et me serra fortement contre sa poitrine maintenant musclée par ses nombreux entrainements à l'épée. Et comme toujours il adorait m'ébouriffer les cheveux parce qu'il savait que je détestait cela. Le repousser ne servait à rien, comment moi une petite fille de 11 ans pouvait gagner contre mon grand frère ?

- Tu ... Tu crois que mère serait fière de moi ?

Je vis dans ses yeux alors toute la tristesse du monde, mais cette vision furtive, disparut aussitôt comme si jamais elle n'avait été là. Je n'avais jamais connu ma mère, et les seuls portraits que je connaissais d'elle, m'étaient rapportées par mon grand frère. J'adorais l'écouter pendant des heures dans le jardin de ma mère, me décrivant son visage si souriant ou encore les histoires qu'elle aimait raconter. Et à chaque fois, je voyais ce même regard ... Mélancolique et si lointain ...

Mais là, à cet instant précis, il n'avait plus ce regard. Il était éteint et vide ... Un trou béant dans leurs orbites ... La réalité me revint aussi brutalement qu'une gifle et j'étais aussi perdue que pouvait l'être un enfant. La mort était parmi nous, autour de nous, et elle versait son poison sur les sols, telle une tache de sang. Jamais je n'aurais cru possible une telle chose, et je crois pour notre plus grand malheur, que cet évènement sera le début de notre perte. J'étais comme dans une bulle où le temps se ralentissait. Je voyais tout au ralenti, comme une spectatrice, le bruit m'arrivait de très loin, tout était étouffé. J'étais dans un petit cocon pendant que des gens, mon peuple, mes amis et ma famille se faisait tuer ou blesser, ou pire encore. Mais ce qui me tira ce rêve éveillée fut ce corps, qui marchait à quelques mètres de là. Il portait des habits luxueux, si on mettait de coté la terre et les vers qui s'y collaient. Et ce collier, que tant de fois j'avais touché ... Le collier de mon frère.

Il était là devant moi, ou plutôt son cadavre, marchant d'un pas saccadé, les bras ballants. Son corps avait pourri, ses cheveux n'étaient plus, et son si doux regard disparus à jamais. C'était au dessus de mes forces ... Sans que je ne m'en rende compte, les larmes coulèrent sur mon visage. Des larmes de tristesse, qui devinrent alors des larmes de rage devant une telle ignominie. Comment pouvait on faire une chose pareille ? Qui pouvait avoir l'audace de réveiller les morts et de tourmenter leur repos éternel ? J'avais une petite idée sur les personnes impliquées dans ce complot. Et, devant le peuple d'Amilian, je fais la promesse que je vengerai ce terrible affront.

Le bruit de la bataille me vint brutalement lorsqu'un homme s'approcha de moi pour me dire :

- Princesse d'Amilian, était-ce vraiment le jours de libérer vos pulsions de Malarian ? "

Je le regardais comme si c'était la première fois que je le rencontrai. Puis un nom me vint sur son visage : Azure d'Otian. Oui, je me souviens maintenant ... Les Pierres, Chiméra, la Circonférence, le bal ... et ca. Comment pouvait il me demander cela ? Ne ferait il pas pareil si une telle chose arrivait dans son Royaume ? Défendre son peuple, défendre son royaume. Voilà qu'elles étaient mes fonctions en tant que future Reine. Qu'importe les moyens tant que les fins sont les mêmes. Même si pour cela je dois me mettre en danger, même si je dois y perdre la vie, je ferai tout pour sauver mon peuple.

Tournant mon visage vers le sien, je lui lançais un regard des plus coriaces. Déterminée, je lui répondit :

- Mes pulsions malariannes comme vous dites, vont m'aider à défendre mon peuple, prince d'Otian. Ne feriez vous pas l'impossible pour le votre ? Je donnerai ma vie s'il le faut. Jamais je ne les abandonnerai. Jamais. Et si vous avez peur d'abimer vos habits de cérémonies, allez donc avec l'escorte royale attendre que le combat se termine ...

Il rajouta alors, pour contredire mes paroles :

- " Ne me demandez pas comment je le sais mais ils avaient tout prévu depuis longtemps .. et puis je les sens .. je sens tous ses pas de guerre qui prenne d'assaut votre château princesse, ils prennent la voix discrète de la forêt et achemine par Amilian sa bâtisse sacré, ils viennent par centaines, il n'y a pas assez de gardes, Si Rugilian agit vite, il ordonnera à tous ses hommes de la frontière de défendre vos remparts mais à cette heure, prenez conscience qu'ils savent d'avance nos réactions .. je ne sais pas si me joindre à vous est digne d'un futur roi d'Otian ou pure folie suicidaire mais en tout cas il est digne de ma posture .. ce que j'essaye de vous dire princesse est .. "

Il se tue puis reprit une fort respiration avant de reprendre avec une profondeur étrange :

- " Ne prenez aucun risque démesurés par pitié, je m'en tiendrais responsable et puis, votre maître d'arme n'est pas loin et je parierais ma vie qu'il vous protégera, en cas de difficulté ne prenez pas les devants, pour le reste prions pour que Chimera réussisse à redonner puissance aux pierres .. elles sont notre seule chance de survie .. j'espère que vous en prenez conscience "

Je le regardai un court instant assimilant les paroles qu'il venait de me porter. Peut être m'étais je trompée sur son compte ? Comment pouvait il être au courant d'une chose pareille et de ne pas nous avoir prévenu ? De toute façon, maintenant il est trop tard, la bataille est maintenant engagée. Mais ce que je redoutais le plus, me fut confirmé : le château ainsi que mon royaume était pris de toute part. Je devais absolument prévenir les guerriers Malarians de cette situation afin qu'ils nous prêtent main forte. Contre toute attente, je rouvris le lien avec mon ancienne communauté qui m'avait été offert lors de mon initiation. Je ressentis aussitôt de la haine mais aussi de la surprise. Pour faire au plus vite, je leur montrai ce qui se passait alors : l'invasion des Démons et l'armée de cadavre lancée par Nurggle. Maintenant il fallait prier pour qu'ils arrivent à temps jusqu'ici ... J'espérais de toute mes forces que l'armée de Rugilian défendrait nos frontières. Mais comment avaient ils pu arriver jusqu'ici sans que ceux ci n'en soient informés ? Les Terres Oubliées se trouvaient derrière la grande chaine volcanique, et leur arrivée en masse dans notre royaume supposait qu'ils soient passés à travers le royaume de Rugilian. A moins qu'ils n'aient trouvé une autre route ....

J'inspirais profondément et répondit au prince :

- Prince d'Otian, c'est mon devoir de me battre avec mes soldats pour la défense de mon Royaume. Si je ne le fais pas aujourd'hui, aurais je encore une chance de le faire plus tard ? Surtout si cette bataille s'annonce des plus préilleuses et mortelles pour mon Royaume. Une armée de cadavre saccage notre château et dévore tout ce qui est vivant. Il faut que nous les retenions le temps que Chiméra finisse la cérémonie et que l'armée de guerriers Malarians arrivent jusqu'à nous. Le pouvoir tiré de nos pierres ne nous permet pas de les repousser, alors débrouillons comme nous le pouvons en attendant.

Je fut agréablement surprise de voir qu'il restait à mes cotés pour se battre. Sa marque de respect me faisait chaud au cœur, mais restait il pour défendre mon royaume ou plutôt pour veiller sur moi ? Personnellement je m'en fichais pour l'instant, le plus important était d'allier nos forces contre toute cette horde de démons. Heureusement les Dieux avaient entendus mes prières, le Roi d'Airian se rallia alors à nous :

- "Sachez que combattre aux côtés d'une personne qui n'est pas votre ennemi est digne d'un roi. Vous faites là une belle preuve de dignité Azure et sachez que vous n'êtes pas seuls, nous les combattrons...je ne dis pas qu'il n'y aura pas de dégâts mais avec la confiance et la foi, vous ne vous imaginez même pas ce à quoi on arrive..."

Il se tourna alors vers moi, le visage grave et nous dit :

- "Prince D'otian, princesse d'Amilian...ce à quoi nous faisons face n'est pas à prendre à la légère...Se jetez dans la gueule du loup, tête baissée, n'est pas la plus intelligente des décisions..."

J'affichais une mine des plus grave et lui répondit :

- Peut être Roi d'Airian mais rester là à ne rien faire, m'ai insupportable ...

A cet instant précis l'armée de cadavres perça les lignes de soldats Amilianés et ils se déversèrent alors sur eux comme un raz de marée. Je me jetai alors dans la mêlée, transperçant corps pourris et arrachant les têtes des morts vivants. Ma main était sure et vaillante, et ne faiblissait à aucun moment. Lorsqu'un d'eux s'approchaient trop près de moi j'invoquais le peu de pouvoir qui me restait de la Terre et je déchirais leur corps qui s'emprisonnaient dans des ronces mortelles. Mes mouvements et mes coups étaient si rapides qu'aucun ne voyait mes mains aux griffes d'acier qui déchiquetait leurs entrailles. Je bousculais alors quelqu'un et me retournais pour le transpercer de mon épée. Heureusement, je retins mon geste car c'était le Prince Azure. Mes habits étaient couverts de pourritures vertes et de sang. J'avais déchiré ma robe pour avoir plus de facilité dans mes mouvements.

Alors que j'allais retourner au combat le Démon de Nurggle s'approcha alors de nous. Aussi laid et immonde qu'il puisse paraitre, on lui avait bien choisit son nom ... De sa voix forte et putride, il cria alors en conquérant :

- « Forces du Chaos, inclinez vous devant moi ! Nous exigeons satisfaction et destruction des idiots lumineux ! Nurgle veut leur mort pour qu’ils rejoignent nos légions, et nous lui offrirons ! Que la maladie ronge et imprègne le désespoir en ses lieux ! »

Les démons et les cadavres crièrent de satisfaction pour soutenir leur maitre, et des cris de peur redoublèrent derrière nous. Pour ma part, je ne voyais en lui qu'un tas d'immondice que j'allais vider hors d'ici. Je lui dit d'une voix forte et claire :

- C'est toi que Nurggle envoie ? Il n'est même pas capable de venir ici même en personne ... Il n'est qu'un incapable et toi tu vas retourner d'où tu viens et en vitesse ...

Ses yeux s'illuminèrent de rage et alors qu'il allait dégainer une épée massive, une chose étrange se produisit : Un homme encapuchonné, et qui se trouvait derrière les lignes ennemis trancha alors la tête de l'Immonde de son épée immense et lumineuse. Son aura était impressionnante et si noire que l'air lui même en vacillait. Ma peau me piquait et je sentais la brulure de sa respiration alors même qu'il se trouvait à quelques mètres de nous. Jamais je n'avais vu quelqu'un qui avait tant d'énergie en lui, s'en était effrayant. Sa voix me fit crisser des dents mais je n'en montrai rien, préférant encore me faire arracher les ongles plutôt que de lui montrer.

- " Erade, fière continent, le plus puissant de tout civilisation jamais fondé depuis l'histoire elle même de l'humanité ! Voyez, à quoi est réduit vote "Erade" .. trois personnes qui n'ont d'autres chois qu'exceller dans une quête que tous ces gardes, ces millions de gardes, qui n'ont sue vous protéger .. vous ne trouvez pas ça minable et pitoyable ? Moi si mes chéres âmes .. moi si .. "

Son épée reflétait d'étranges ondes comme si elle renfermait quelque chose de vivant ... Relevant alors son visage toujours encapuchonné, je sentis son regard meurtrier même à travers le vêtement. Il était aussi perçant que les serres d'un aigle et aussi sombre que l'Enfer lui même.

- " Comment s'appelle déjà cette cérémonie ? Il me semble avoir entendu un démon mentionné le terme de "circonférence" .. Il faudra que vous m'expliquiez, j'ai bien peur de a pas avoir comprit l'utilité de celle-ci .. "

Qui était il ? Et comment pouvait il ignorer une telle cérémonie, aussi importante pour le continent d'Erade ? Je ressentais au plus profond de mon être que sa venue annonçait rien de bon, et qu'elle pouvait être bien plus pire que la venue de ces démons ... Mais il faut que je me montre forte pour mon peuple si nous voulons sortir vainqueur de cette guerre ...

- Qui êtes vous et que voulez vous ?

Dis je en faisant un pas en avant, levant mon épée comme une mise en garde. Je mis en place un bouclier invisible, préférant ne pas prendre de trop grand risque. Je voulais gagner du temps, et le faire parler pour que Chiméra finisse la cérémonie, et nous permette ainsi de retrouver la plénitude de nos pouvoirs et de mettre dehors cette armée de démons ainsi que l'homme qui se tenait devant nous. En espérant que ce soit réellement un homme. Je sentais vibrer en lui une essence étrangère à notre monde, ancienne et si puissante qu'elle ne pouvait provenir d'ici. Le combat qui faisait rage s'était comme désintéressé de nous, comme si l'Inconnu arrivait à lui seul à faire fuir les autres démons.

Inexpérimenté, je relevais pas les ardeurs agressives d'Elys, notre peur à tous parlait pour nous .. un jour elle comprendrais. A vraie dire elle n'avait pas tout à fait tord, j'aurais put tout prévoir si je n'étais aussi inexpérimenté .. à présent je mesurai enfin pourquoi il était important que je n'accède pas au trône pour le moment .. à vraie dire je ne connais pas les champs de batailles .. mes combats se mènent contre des ennemis en effectif réduits .. et je me retrouve bien bête face à une si grande responsabilité, peut être est-ce due au fait que je suis le plus jeune des héritiers .. à 17 ans on profite de la vie .. moi je la risque à sauver des gens qui veulent ma peau. Je ne comprends pas pourquoi Chimera a accordé que je sois elfe du zénith .. cette créature n'a cesse de dire que je suis le plus apte à représenter mon statut pourtant la preuve est là qu'à 17 ans je n'ai pas la maturité de telles responsabilités. Une de mes grandes facultés, et de trier l'extérieur à l'intérieur, car à l'intérieur j'étais en état de crise, où viser, où commencer, que faire, qui abattre, je perdais pieds et j'aurais voulu me mettre à terre et me plier en deux en attendant que tout se passe .. mais je ne pouvais pas et ce destin fatidique m'obligeait à rester calme, alors malgré la panique je gardais une allure calme, sereine qui ne présageait en aucun cas mes angoisses intérieurs et c'était plutôt une bon chose quand on doit montrer l'exemple. Bientôt je m'étais prit d'une panique enivrante bien plus fort qui paralysait chaque muscle de mon corps, mes lèvres vibraient aux coups d'épées ambiants. Sauver ma patrie ? En avais-je vraiment envie ? N'était-ce pas plutôt pour protéger Elys que je m'étais hisser aux premières loges ? A cet instant et à ma plus grande surprise, une personne dont l'ombre cachait le visage se révéla sous ses traits de diable : Praxedes !
" Bon sang, je rêve ! "
Ma respiration devint plus rapide, tout ceci était de ma faute .. Cette armée qui tuait tous ces gens .. c'était ma futur armée .. la black légion bon sang, j'avais menti à Praxedes en refusant de lui avouer que j'étais prince .. et si elle l'avait découvert et qu'en quelques sortes c'était mon châtiment ? Doucement ma surprise se transforma en colère, les mots du roi d'Airian n'avaient pas fait que m'effleurer, pourtant je les entendis pour pouvoir dire que ses paroles étaient les plus sages que j'avais entendu depuis longtemps .. Airian n'aurait put rêver un meilleur roi, à cet instant je conçu qu'il faudrait à l'avenir que je prenne exemple sur lui .. mais pas maintenant, j'avais une histoire à régler, Praxedes me provoquait en m'attaquant .. et moi je l'avais prévenu que personne ne me provoque jamais ainsi sans en récolter les frais .. ainsi je n'entendis plus les bruits environnants, ma colère devenait rage à présent, et d'ailleurs d'étranges sensations s'opéraient au plus profond de moi .. des sensations bien plus maléfique que cela serait autorisé pour un elfe du zénith .. j'étais comme dans un état second, je ne voulais qu'une chose : tuer chaque être de la black légion .. tuer Praxedes .. tout était de ma faute et il fallait que je répare .. on ne pouvait pas traiter avec les terres oubliées, j'aurais due m'en douter, ainsi ces terres payeront de m'avoir troublé l'esprit, je leur montrerais que mes menaces n'étaient pas que des paroles. Mes yeux devinrent plus sombre, leur teinte azure naturel se perdirent en un orage des plus obscure, je n'étais plus capable de contrôler mes mouvements bien que je semblais en rester le chef, des spasmes involontaires serraient mes poignets pour que je puisse frapper comme un animal .

Mais alors que j'allais me monter indigne d'un elfe calme et serein, quand je sentis de nouvelles forces faire leur entrée .. d'étranges forces, des forces dont je n'aurais put dire la provenance jusqu'à qu'un nom me vienne en bouche : Alicia Anémonius. Mais oui bien sûr, comment ai-je put être aussi irréfléchit ! Ce n'était pour me montrer la fiabilité de son armée que Praxedes nous a attaqué, mais par vengeances des terres oubliés comme mon maître d'arme m'en a tellement parlé .. mais oui, Praxedes devenait de moins en moins un danger, par contre Azure vue en cette armée autre chose .. c'est que la démone en est fier .. et si je lui prouvais que j'étais homme à me débrouiller sans tant de facilité : le nombre qui dépasse la qualité et sans doute un signe de facilité .. alors montrons qu'un elfe à peine sortit de l'adolescence peut jouir au mieux de ses pouvoirs sans utiliser les morceaux de pierre. A ce moment je repris mon calme, j'aurais put m'inquiéter de mon état .. étrangement maléfique mais je n'en avais pas le temps .. non il fallait agir, Siegfried n'avait put finir sa phrase que Elys s'était déjà jeté corps et âme au combat avec la légion démoniaque.
" Roi d'Airian, je m'excuse pour elle et je m'excuse de même à l'avance pour en faire de même et me jeter aveuglément dans votre "gueule de loup" .. "
Il est vraie que j'ai un peu de mal avec les expressions de la langue ... pourtant moi qui est addicte des métaphores c'est étrange ..

A ce instant, je m'avança vers le massacre, en prenant soin "d'enlever mes habilles royaux" comme a dit Elys, je n'avais plus qu'une fine chemise et un pantalon de tissu d'ébène pour combattre. M'approchant de Praxedes, je tuais comme une faucheuse chaque chose qui me faisait obstacle sans une quelconque pitié, à vraie dire il fallait que j'aille lui parler et rien ne pouvait m'en empêcher. Pourtant ils venaient à dix sur moi, comme si ils ne voulaient pas que j'avance mais il fallait .. et ils m'entraînaient loin d'elle .. bientôt ils avaient dépassés la cinquantaines devant la démone pour que personne ne puisse l'attaquer .. ainsi dans un dernier effort je tentai de susurre en espérant qu'elle sache lire sur mes lèvres en la fixant avec mes yeux enflammés
" J'espère que tout cela n'a rien à voir avec moi, à présent voyez comme tout est éphémère .. "

Puis un calme plat prit les ennemis qui s'agglutinaient sur le prince qui sourit avant qu'un grondement celeste ne s'ajoute au brouhaha, et qu'un éclaire ne viennent fendre le plafond de la salle de bal pour laisser sa flamme aveuglante atterrir sur Azure qui .. disons-le, en un éclaire enflamma tous la cinquantaines d'ennemis qui s'entassaient, laissant ainsi la possibilité à l'elfe de se dégager bien que quelques instants plus tard il faillit trépasser transpercé par la lame d'Elys .. qui décidément semblait prouver qu'Erade n'était remplit que de beaux parleurs mais aussi de valeureux combattants.

Sur sa lancé le prince s'élança sur un embrochement de dizaine d'autres démons qui s'approchaient trop dangereusement d'alexandra avant d'en voir le double réapparaitre par la grande porte
" Mais il y en a combien bon sang !! on ne pourra pas continuer eternellement "
*Et si c'était ça que Praxedes voulait .. que j'accepte son pacte et que je prenne les rennes de la légion pour lui ordonner qu'elle arrête son massacre .. non je ne peux m'y résoudre, je reste le maître du jeu, en toute circonstance ! Le fait que nous ne soyons que trois à combattre ne changera en rien les règles du jeu .. tu verras Praxedes, tu verras ..*
Alors qu'il allait 'apprêter à continuer à jouer à la fâcheuse, une étrange impulsion l'étouffa, il percevait une venue des plus alarmante et celle-ci n'avait rien à voir avec Alicia .. non .. c'était autre chose, et cette chose semblait s'approcher de Siegfried et d'Elys .. essayant de se calmer, Azure se maudit de faire preuve d'autant d'empathie face aux forces qui arrivaient mais il devait rejoindre le duo de devant, essayant d'avancer comme il le pouvait, il remarqua que la "chose" en question lui était étrangement familière, et qu'elle parlait déjà avec Elys qui ne semblait pas plus y comprendre quelque chose que l'elfe. D'ailleurs Azure, qui était une nouvelle emparé par ce sentiment de menace qui planait dans les yeux de l'inconnu et qui ne semblait pas vouloir se taire, prit les devants malgré sa voix amortit par sa gorge serré
" Il n'est pas d'Erade .. ni des terres oubliés .. ni de nul part .. mais qu'est ce que c'est que cette chose mon dieu ! "
Elys disait "qui êtes-vous" elle parlait donc d'une personne .. Azure parlait plutôt d'une chose .. impossible de savoir qui était le plus proche de la vérité mais cela ne rassurait pas plus l'elfe qui essayait tant bien que mal de dévisager l'intrus
*j'ai déjà ressentis ce sentiment étrange ... ce vide maléfique qui m'empare .. l'aurais-je déjà croisé auparavant ? Je m'en souviendrais pourtant .. *

Il faisait pâle figure notre Azure, il se retrouvait milieu de personnes puissantes qui maîtrisaient tous un art certains pour des combats du même genre .. peut être que tout ça n'était pas sa place .. peut être mais après tout il n'avait plus le choix .. si .. il pouvait toujours rejoindre les autres qui s'enfuyaient .. mais son instinct lui disait de rester, pourtant lui savait qu'il ne faisait pas le poids .. mais au moins il aurait défendue Otian et Erade tel un prince, et aux côtés d'Elys et Siegfried ils ne pouvaient pas échouer .. et puis le temps de la discussion entre Elys et lui, Azure pourrait quant-à-lui trouver la solution à tant de grabuge : comment arrêter ce massacre ?

[je sais, c'est trés mal écris, mais ça doit faire la 3éme fois que je recommence ce post, les deux autres fois j'ai eu des bugs informatiques qui m'ont tout effacés .. bref si quelqu'un veut poster à la suite ..]

Invité

[¨Premier post sur ce forum donc ca va être moyen je préviens ^^]

Une réunion entre les grands des quatre royaumes...Que c'était drôle à imaginer encore plus drôle à voir...Bien sûr, elle n'était pas invitée. Elle, la grande sorcière des terres oubliées et actuelle dirigeante en titre...Cette "insulte" lui avait fait de grande peine mais peu lui importait. Elle allait se venger...Tout était prêt.

Quelques mois après la mort de son père, euh pardon, l'assassinat de son père causé par ses soins, notre belle et dangereuse héroïne s'est mit à fouiller dans le bureau de son paternel. Pour quelques raisons? Le pouvoir évidemment. La paperasse ne l'intéressait nullement, non elle cherchait quelque chose de bien précis...un trésor oublié, interdit...Lucian l'avait bien caché ce qui eut don de mettre sa fille dans une rage folle. Un serviteur en subit de lourds dommages et finit par perdre la vie...

Mais alors qu'elle n'avait plus d'espoir et qu'elle allait se résoudre à demander des renseignements à sa chère mère tant détestée, quelque chose l'attira au niveau d'un mur au fond de la pièce...Elle s'y approcha avec précaution et découvrit une petite trappe incrustée dans le mur...Ni une ni deux, elle appuya contre celle-ci et un coffre lui fit rapidement face. Alicia l'ouvrit et découvrit la pierre noire...si ravageuse et si puissante à souhait. Avec précaution, elle l'a prit entre ses doigts. Celle-ci palpitait de pouvoirs...Elle se réveillerait bientôt...

Aujourd'hui, la jeune femme marche tranquillement en direction du chateau d'amélian. Pas pour montrer son hommage mais plutôt pour leur donner une bonne lecon. Ils ne l'avaient pas invité et bien ils allaient en payer un lourd tribut. Sa mère était de la partie. Quelques heures auparavant, un peu contre son ordre, celle-ci avait prit une partie de son armée afin de commencer à semer le chaos...Pathétique femme qui s'était cru plus puissante quelle...

Elle arriva rapidement dans la salle de bal. Elle admira le chef d'oeuvre de ses troupes et finit par chercher les responsables de ce chaos....ses ennemis...Deux d'entre eux attaquaient ses bébés...Soit, si cela les amusait. Elle repéra au loin une lumière et une femme à leurs côtés...L'incantation était prodigieuse...Des formes étranges s'en échappaient, de là où elle était elle ne pouvait les distinguer parfaitement. Un rayon rejoignait le ciel...Quelques heures plus tôt, sa propre pierre s'était mise à luire...Sûrement due à cette personne...On voulait la voler? Hors de question...Personne d'autres qu'elle ne savait la contrôler...Elle la sortit des plis de sa robe noire et la regarda...Dans cette pièce, elle luiserait encore plus...pas d'une lumière blanche, non mais d'une lueur bien plus sombre...plus ténébreuse, plus dangereuse...La salle puait trop la lumière, les ombres devaient intervenir...

La sorcière se mit à incanter et un nuage noir d'ombres apparut entre ses mains. Elle le dirigea contre la lumière...Une forme apparut doucement à la surface...Ses yeux violets en furent subjugées...N'écoutant que son instinct, elle lanca sa pierre et celle-ci vint intégrer le cercle où se trouvaient déjà les autres pierres...celles de ses ennemis...

Invité

Tout se déroulait bien, Naduor assistait pour la première fois à l'apparition d'Erade et il en était émerveillé. Un vrai gosse à qui on aurait promis un tour de poney. Heureusement qu'Erade avait une aura assez imposante et que tous les regards étaient tournés vers lui car si l'on voyait la tête que Naduor avait en ce moment, on rigolerait bien...

Tout se passait bien et il n'y avait pas de raisons que ça ne se passe pas autrement. Malheureusement, il ne sentit pas la présence des forces du mal s'avancer vers le Château et tout anéantir sur son passage. Eblouis par la quasi perfection d'Erade, il en avait oublié sa tâche qui était de voir si tout se passait correctement et de veiller à ce qu'il n'arrive rien à la famille royale d'Airian... Il revint vite à la raison quand il entendit un fracas épouvantable venant de l'extérieur et qu'un mur s'effondra dans un grand fracas.

Il se retourna vivement et vit une armée qui n'était en rien du pays. Il reconnut assez vite, pour y avoir vécu, les forces des Terres Oubliées. Comme il fallait s'y attendre, la panique ne mis pas longtemps à s'installer et les gens allaient dans tous les sens. Comme si tous les hommes de Naduor avaient répondu à l'appel de leur supérieur, ils vinrent près de lui et Naduor donna des ordres rapides :

"Priorité à la protection de la Famille Royale ! N'attaquez que si l'on vous barre le chemin..."

C'était sans compter la fougue de son suzerain que Naduor vit qu'il s'élancait en première ligne avec le Prince d'Otian et la Princesse d'Amilian... Décidément, ces têtes couronnées ne pouvaient pas rester tranquille et laisser faire les hommes ? Non pas que Naduor pensait qu'ils étaient incapables de donner un coup de main mais s'ils venaient à perdre la vie, ça compliquerait plus les choses !

Ne pouvant plus demander à ses hommes d'emmener Siegfried, il ordonna à dix hommes d'emmener l'Oncle et sa famille. Ainsi que le Prince Ulfrick qui n'avait pas encore été assez fou pour se lancer aux côtés de son frère.

"Allez, allez, allez ! Je veux qu'ils soient en lieu sûr... Vous me les dégagez de là !"

A cet instant, Naduor n'avait plus droit à l'erreur, il était en plein dans son élément. C'était maintenant qu'il allait prouver qu'on pouvait compter sur lui. Il avait déjà dû intervenir mais jamais devant une telle masse d'opposants. On ne savait pas les compter, ils étaient des centaines, des milliers... Comment l'armée d'Amilian avait pu ne pas voir celà ?

Ce n'était pas la question à se poser. Naduor avec les cinq hommes qui restaient de la garde officielle du Roi s'élanca en direction du Roi d'Airian. Tout en se frayant un chemin jusqu'aux altesses, il poignardait ici et là les ennemis qu'il croisait. L'effet du poison de sa dague ne mis pas longtemps à faire effet, dans les deux secondes, ils mourraient d'atroces souffrances en ayant des convulsions qui leur brisait les os.

Avancant donc toujours plus en avant pour rejoindre Siegfried, Naduor pensa qu'il avait dissimulé une dizaine d'hommes habillés en civile au cas où. Mais il avait été très clair... Ils n'interviendraient que si Naduor les appellaient. Il savait que ce qu'il demandait été dur pour ses hommes. Comment ne pas intervenir alors que l'on voit son suzerain aux premières loges en train de se défendre contre un ennemi supérieur en nombre ? Il le savait que si on lui avait demandé de rester sagement en attendant le signal, jamais il n'aurait obéit ! Ou peut-être que si finalement... Il avait tellement été élevé dans le sens du respect de la discipline qu'il aurait également attendu le signal...

En ce moment, le Roi d'Airian donnait des conseils à Azure mais Naduor n'était pas assez proche pour le voir et surtout, il y avait encore quelques dizaines d'ennemis entre lui et eux. Frappant de toutes part sans faire attention de la partie qu'il atteignait, Naduor voyait que peu à peu, les opposants se montraient moins téméraires. Certainement qu'ils avaient dû voir l'effet que produisait ne serait-ce qu'une petite touche de ses dagues.

Le rugissement de la bataille était terrible, on pouvait encore entendre des hurlements de femmes et des pleurs. Des gardes qui s'empressaient de les protéger mais qui par l'effet de surprise de cette armée de démons ne pouvaient que succomber et regretter de ne pas avoir pu faire plus.

Soudain, une crainte emplie le coeur du Maître d'Armes... Il sentait qu'un mal plus grand approchait à grand pas et il ne savait pas pourquoi mais il sentait qu'il n'était plus aussi vif qu'il le voulait. Ses regards allaient fréquemment du côté du trou qu'il y avait dans le mur de la salle de réception. S'interdisant toute faiblesse, il avançait et plus il avançait plus il sentait son coeur s'emballer. Pourquoi ? Il avait vécu dans les Terres Oubliées. Leurs habitants ne lui inspiraient plus de crainte ! Quel démon avait pu encore prendre naissance en ces lieux ?

C'est alors qu'il vit un être démoniaque d'une puissance incroyable. Il était différent des autres qui s'entassaient sous les coups des alliés d'Amilian. Sa voix était caverneuse et n'inspirait que crainte et colère. Il s'intéressait aux héritiers. Pourquoi ? Ile ne bougeait pas et les fixait en leur parlant.

Il ne distinguait pas tous les mots mais il semblait être sûr de sa victoire. De plus, les hommes d'Amilian se faisant tuer, se relevait et gagnait l'armée des démons. Faisant de cette armée, une machine de guerre quasi inarrétable...

Décidant de s'avancer pour s'approche et pouvoir défendre Siegfried, Naduor arriva enfin avec ses hommes près de son roi...

"Majesté, ce n'est que foli de s'être jeté sans réfléchir en première ligne. Je ne doute pas de votre courage ni de votre bravoure mais je vous ai connu plus réfléchi !"

Les hommes accompagnant Naduor se positionnèrent afin de protéger au mieux leur roi.

"Votre famille est entre les mains de mes hommes ainsi que votre frère. Ne m'en veuillez pas de ne pas les avoir accompagnés mais il m'a semblé plus sage de rester à vos côtés."

Tout en disant cela, il fit un mince sourire à l'attention de Siegfried. Voyant qu'il y en avait qui était assez téméraires pour avancer un peu trop près de Naduor, il leva par magie quelques morceaux du murs qui se transformèrent en pointes aiguisées et que Naduor lanca sur ses ennemis. Gorges, coeur, poumon, articulations, on pouvait voir la douleur de ces gens qui avaient été les cibles de ses projectiles improvisés.

Pensant que le moment était venu, Naduor fit le signal qui montra que quinze gardes d'Airian supplémentaires étaient là. Ainsi, le Royaume d'Airian montrait son soutien et son engagement à lutter pour que le royaume d'Amélian ne tombe pas.

Ayant parcouru le monde de l'ancien roi de l'Érade, comme son ordre le demandait après son éducation, Amaldriel revint à son point de départ: le royaume d'Amilian. Cette terre ou il fut élevé par sa mère et son oncle, substitut de son "défunt" père. Pendant plus de dix années de sa vie, il crut que son père était tout simplement mort avant sa naissance. Lors de son entrainement en tant que futur malarian, il sut que sa mère était tombé gravement malade. En fait, elle était sur son lit de mort. Aucun médecin ou guérisseur avait trouvé la malade qui l'attaquait ainsi qu'aucuns remèdes pour la soigner. Alors qu'il était auprès d'elle durant les seuls jours de libertés qu'il possèdait durant son éducation de malarian, elle lui avoua une grande vérité: en réalité, son père était toujours vivant et était d'une grande noblesse du royaume d'Airian et il avait dut partir à cause de ses responsabilités. Sur ces mots, sa mère avait rendu son dernier soupire. Cette dernière ne pouvait pas mourir sans avoir dit la vérité à son fils unique et elle avait pu partir en paix en lui ayant dit.

Se remémorant tous ces souvenirs, Amaldriel arriva à la grande cité de Terrian. Le jeune homme chassa ses mauvais souvenirs pour s'attarder sur la cité. Cette dernière semblait très agitée et vétu de sa grande cape à capuchon, Amaldriel entra dans la première taverne de la cité qu'il vit et à l'intérieur, il commenda au tavernier à manger et à boire. Ce dernier lui apporta ce qu'il demanda et Amaldriel le paya pour finalement entamer ce repas. Après l'avoir terminé, la tavernier était proche de lui.

"Tavernier, pourquoi toute cette agitation dans la cité?"

Ce dernier le regarda surpris, une surprise non feinte.

"Vous venez d'ou étranger? C'est la Circonférence dans le chateau d'Amélian. Tous les dirigeants de l'Érade sont rassemblés dans le château pour cet évènement..."

Amaldriel le regarda, intrigué. Comment avait-il pu oublier cet évènement?

"De plus, selon certaines rumeurs, il y aurait beaucoup d'agitation dans le château..."

Amaldriel remercia le tavernier pour cette information avec un pièce. Le Malarian sortit de la taverne puis pris la sortie de la cité qui pointait vers le château d'Amélian. Après un long moment de marche, il arriva non loin en face des portes de l'entrée. Un représentant des Malarians était tout à fait admissible à cet évènement, non? Les portes du chateau était ouverte, mais gardé par deux gardes. Il fallait absolument qu'il pénètre en ces lieux, car Amaldriel avait un fort préssentiment sur le déroulement de la Circonférence. Usant de son pouvoir sur l'élément de l'air, le jeune homme réussit à bouger légèrement une boîte en bois, heureusement vide, et le mouvement alerta les deux gardes qui allèrent vérifier ce mouvement suspect. Grâce à son pouvoir de vitesse accrue, il fila silencieusement et très rapidement à l'intérieur du chateau ni vu ni connu.

Une fois à l'intérieur, Amaldriel décida de rester sur place et ferma les yeux, pour se concentrer. Se fiant à ses sens, il entendit des bruits provenant d'une salle qui semblait être celle pour les grandes cérémonies. Pour éviter de faire trop de bruits, le jeune homme se transforma lentement, mais sûrement sous sa forme lupienne. Il avança à "pas de loup" vers l'entrée de la salle de bal et toujours avec le pouvoir sur l'air qu'il avait, il créait une petite brise qui allait vers lui-même pour l'emporter loin derrière lui. Il voulait à tout prix ne pas se faire remarquer par les gens de la royauté. Lors qu'il put voir ce qui s'y penser, il put enfin voir toutes les agitations qui s'y passait dans ce lieu mystérieux.

Un énorme clarté formait un cercle au loin et ne sachant pas ce que s'était, il reporta son attention sur les monstruosités. Oui, plusieurs personnes combattaient d'étranges créatures. Au fur et à mesure que les créatures étaient abbatues, d'autres semblaient apparaître de nulle part pour continuer le combat.

Amaldriel reporta son attention sur les combattants et il dut se faire violence pour ne pas intervenir. Parmis eux se trouvaient une femme dont il avait déjà vu auparavent: Elys d'Amilian. Future dirigeante d'Amilian, elle était aussi très connu parmis la communauté Malarian pour sa "trahison" de l'ordre. Amaldriel se foutait bien de cette "trahison", car il était simplement fou amoureux d'elle. Tout son corps ne désirait que elle. Chaque centimètre du corps de la jeune femme était tout simplement une merveille dont le jeune homme voulait toucher, caresser pour en apprécier tous les aspects et la douceur. Rien qu'à y penser, Amaldriel tomba dans une euphorie qui lui fit presque perdre sa conscience de la réalité qu'il l'entourait et à la vitesse de l'éclair, il alla se cacher dans un coin d'ombre de la salle de bal. Dans ce coin d'ombre, il put reprendre sa forme humaine sans difficulté et sous sa cape, il attendit le moment opportun pour intervenir.

Cela faisait des années que les Malarians étaient neutre, ne voulant pas choisir son camp parmi le bien et le mal même s'il a été créer pour combattre le mal. Amaldriel ressentait une présence hostile, maléfique en ces lieux. Le jeune homme était profondément neutre, mais si une présence maléfique essayait de faire du mal à qui que ce soit, le Malarian interviendrait sans réfléchir.

Dans son coin d'ombre, il observait toujours. Personne ne semblait l'avoir remarqué et tant mieux, il n'était que trop bien camouflé, mais est-ce que celle qu'il aime le remarquera? Étant Malarian elle-même, elle pouvait aussi bien l'avoir remarqué. En fait, il souhaite qu'elle le remarque, car d'une façon, il attends seulement qu'elle lève le petit doigt pour qu'il intervienne dans ce combat...

(hrpg: Désolé Naduor :pouah: Je fais un post d'introduction à mon personnage, donc tu peux continuer ton post comme tu le veux, c'est comme si j'arrivais "après" ce que tu auras fait. Si tu fais quelque chose de majeur, je modiferai mon post en conséquence. Merci de ta compréhention = ) )

* Guerrier ! Il faut agir tout de suite avant que Chimera ne finisse de régénérer les Pierres. Quels sont vos effectifs et votre plan de bataille ? *

Il avait eu raison. Elle l’avait bien et bel remarqué. Qu’est-ce qu’elle pensait? S’attendait-elle qu’Amaldriel intervienne tout de suite? Qu’il arrive en héro et essaie de combattre que même eux avaient de la difficulté à repousser? Il fallait mieux attendre l’arrivée des renforts. Oui, les renforts malarians semblent déjà avoir franchi la frontière et s’approchait rapidement du château d’Amilian. Préparant une stratégie dans sa tête, une voix douce comme le miel parla à l’intérieur de sa tête : c’était Elys d’Amilian en personne! Il fut soudainement pris dans une douce euphorie puis après s’être ressaisit, le jeune homme fit un signe de tête pour montrer qu’il avait compris ce qu’elle avait dit puis après avoir observer les hommes d’Airian surgir dans la pièce, un fort sentiment s’empara d’Amaldriel. Le groupe d’attaque de Malarian était arrivé! Ils étaient, selon ce qu’il ressentait, une cinquantaine! C’était énorme. À eux seul, ils peuvent contrôler tout le château au complet.

Pendant que les autres soldats malarians sécurisaient le reste du château, quinze malarians firent irruptions dans la pièce. Plusieurs d’entres eux encerclèrent la femme maléfique. D’autres immobilisèrent certaines créatures alors que d’autres protégeaient les gens de la royauté. C’est à ce moment qu’Amaldriel intervenu. Sortant de l’ombre à la vitesse de l’éclair, il fit un saut qui le fit attérir aux côtés d’Elys. Une créature supposément morte se releva très rapidement et fonça vers lui et Elys. L’adrénaline monta rapidement en lui et fonça vers lui, Amaldriel trancha la créature en deux en un coup de ses griffes de métal. Lorsque celle-ci mourra, deux autres apparurent et Amaldriel, enrager, fonça sur une des deux créatures et en tournant sur lui-même, il projeta cette créature contre l’autre et ces deux dernières s’écrasèrent contre un mur. Aucune autre créature apparu et essoufflé, Amaldriel resta sur place le temps de reprendre son souffle.

Lorsque son regard croisa celui d’Elys, toutes les émotions qu’il ressentait pour elle remontèrent et il dut remettre son capuchon pour cacher son visage et ainsi éviter qu’elle voit le rouge qui lui montait aux joues.

Cinq malarians étaient restés à l’écart et ces derniers enlevèrent leurs capuchons. C’était des femmes malarians d’une grande beauté. En réalité, c’était un commando de malarians contrôlant parfaitement le chant des malarians…

Ces dernières commencèrent à chanter d’un son doux comme le cristal et peu à peu, chacune des créatures maléfiques ne pouvaient plus bouger. Aucune personne que les malarians protégeaient ne fut touchée, car c’était justement des experts et ils arrivaient à figer les personnes qu’ils désiraient vouloir ne plus bouger. On ne pouvait savoir si la femme maléfique encerclée par les malarians étaient touché ou non, car elle ne semblait pas vouloir réagir…

Voyant que tous étaient en sécurité, Amaldriel sortit de l’intérieur de sa cape une fleur d’une rare beauté qui poussait que rarement dans les contrés d’Amilian. Entourée d’un mot, il la donna dans la douce main d’Elys qui failli s’évanouir en ayant touché la douceur de cette peau qu’il désirait toucher depuis des lustres.

Après lui avoir donné, il fit un signe de tête à tous ses confrères en disant

« Les Malarians ne sont jamais loin pour contrer les forces du mal! »

Après cela, Amaldriel fila aussi vite que l’éclair en dehors du château et repartit à la cité de Terrian. À la première auberge qu’il croisa, il donna à l’aubergiste l’argent nécessaire pour deux nuits et dès qu’il fut couché dans le lit, le jeune homme s’endormit automatiquement. Ce dernier avait dépensé énormément d’énergie, bien plus que d’habitude et il aurait pu bien mourir d’épuisement. Il était parti très rapidement, car il luttait justement contre l’épuisement et la fatigue. Sa course jusqu’à l’auberge avait épuisé ses dernières forces. Le jeune homme méritait un bon repos, mais le combat ne faisait que commencer…

Quelques secondes avant de s'endormir, le guerrier malarian se rappella des mots qu'il avait écrit sur le mot à l'intention de la jeune femme nommé Elys.

Spoiler:

(hrpg: Alicia, si tu aimes pas que je dise que tu ne bouges pas, je l'enlève ^^)

Mon lien avec mon ancienne caste avait donc subsisté malgré mon départ et j'en étas à la fois, soulagée et ravie. Grâce à cela, j'avais pu informer les Guerriers de l'invasion des Forces du Mal dans notre Royaume et ainsi pouvoir apporter une chance parmi nos rangs. Le guerrier qui se trouvait non loin m'avait fait un signe de la tête, me signifiant ainsi qu'il avait compris ce que je lui demandais. Malgré le fait est que j'étais une traitresse à leurs yeux, ils avaient tout de même entendu mon appel. Je ressentis en moi un profonde chaleur dans mon cœur, et je savais que, nonobstant leur ressenti envers moi, ils ne laissaient jamais un des leurs seul face au danger. Ou peut être est ce parce que mon Royaume était en danger ? Et que cet intrusion était le prémisse de la déchéance du continent d'Erade ? Nul ne le savait.

Je fus alors surprise de ressentir la présence d'une cinquantaine de guerrier malarian franchir les portes du chateau. Ils étaient bien là, pour nous porter leur appuis. Une quinzaine entrèrent dans la grande salle de bal et entrèrent aussitôt dans le combat contre les morts vivants. Leur épée vaillantes décimaient chacune des créatures. d'autres, de par leur magie, les détruisaient. D'autres allèrent protéger la populace ainsi que chaque famille royale qui étaient en danger. Bientot, il ne restait presque plus aucunes créatures. Seuls restaient l'iconnu à l'aura aussi noire qu'Alicia, qui d'ailleurs se faisaient encercler par quelques soldats, attendant l'ordre de leurs supérieurs. A cet instant, le guerrier qui était venu en éclaireur se trouva à ma hauteur en un clin d'oeil, et il décima quelques créatures qui tentait de s'approcher de nous d'un coup de griffe dont nous avions le secret. Je n'eu même pas le temps de dégainer mon épée. J'avais ranger mes griffes, puisque je ne m'en servais pas. De toute façon, je ne pense pas que mon ancienne caste apprécie que je les utilise devant tant de monde.

Et, enfin, celui ci se retourna vers moi. C'était la première fois que je le rencontrais pourtant je semblais le connaitre depuis bien des années. Ses cheveux étaient noirs de jais, et ses yeux sombres m'arrachèrent un frisson de volupté lorsque il les posa sur les miens. Un coeur se mit à battre la chamade et mes muscles se crispèrent. Ma bouche se fit sèche, et la respiration commença à me manquer. Je détournais les yeux pendant qu'il remontait sa capuche, heureuse qu'il n'est pas vu mon état. Mais qu'est ce qu'il m'arrivait ? Nous étions en guerre contre le mal et me voilà en émoi devant un homme dont je ne connais rien ! Je suis complètement absurde ...

Mon attention dut détournée par un groupe de femmes qui entonnèrent le chant des malarians, figeant ainsi chacune des créatures. Étrangement Alicia semblait elle aussi prise par ce sortilège. Je me retournais, et, fronçant les sourcils, je m'aperçus que l'Iconnu avait disparus. Pourtant je sentais toujours sa présence maléfique. Ou était il passé ? Mon regard se porta vers Chiméra qui finissait de régénérer les Pierres, pour notre plus grand bien mais aussi pour notre plus grand mal. Il fallait absolument récupérer la pierre noire et la mettre en sureté. Si Alicia mettait la main dessus, il en était finis de nos temps de paix. Le peu de créatures qu'il restait était massacré par les soldats restants.

Je me retournais pour remercier le guerrier, et fut surprise de le voir me tendre une edelweiss. Fleur d'une rare beauté, elle ne poussait que dans les très hautes montagnes telle que celle d'Airian. Et il dit à l'attention de tous :

- « Les Malarians ne sont jamais loin pour contrer les forces du mal! »

- Au nom de tout mon peuple, je vous en remercie.

Ainsi celui ci devait être le chef de la troupe. Se retournant, il s'en alla du chateau, laissant quelques guerriers derrière lui pour faire le ménage. Alors que je m'en retournais auprès du prince Azure et du Roi d'airian, je remarquais un petit papier accroché à la fleur. Je l'ouvrais et me mit à le lire. Mon cœur se serra, tel un étau face à l'émotion qui me montait. Refoulant les larmes qui me montaient, je rangeais le mot dans une de mes poches. C'était la première fois qu'un homme me laissait une missive comme celle ci. Et pour mon malheur, je ne connaissais même pas son nom. Le reverrais je un jour ? J'en doutais. Nous venons tout deux de monde différents et il est presque impossible pour nous de nous revoir. Le coeur serrée, je reportais mon attention vers les gens qui se trouvaient dans la salle. Le doute m'envahit alors, et j'étais préoccupée : ou était passé l'inconnu ?

Azure savait que cela ne servait à rien de lessiver ainsi ces morts vivants pitoyables. Donnant un vif coup d'oeil à Chimera, il vue que celui-ci étant dans la phase terminal de la régénération, Erade reprenait enfin la situation entre ces mains de maître, mais pourtant une variante faisait son poids : Praxedes était à l'origine de tous ces innocents tués, son armée, la "black légion" devait être au service d'Azure, mais cette folle venait de le trahir en venant à Erade lors d'une cérémonie des plus sacrée, en la réduisant à feu et à sang. Au lac de sang, le prince l'avait pourtant prévenu : " Praxedes, ne t'avise jamais de te jouer du moi.. ou tu connaîtras le pire des courroux qu'un prince peut déchaîner sur une sotte comme toi ! ".

La sotte venait de poignarder le lion d'Otian dans le dos ! Oui, car le prince déteste que l'on se joue de lui.. Pourtant Praxedes l'avait sous entendu à leur dernière rencontre : " La fidélité n'existe pas aux terres oubliées". Il aurait du plus prendre garde à cette mention du contrat. La rage ne mit qu'un instant à monter, retirant l'épée ensanglanté d'un cadavre inutile, Azure se mit à courir en direction de Praxedes à une vitesse fulgurante; en parallèle à sa course, il sortit d'un étuis de verre des billes de cristal qui semblaient aimantés : toutes s'orientaient au millimètres prés le crane de la démone mais vue les corps en sans cesse mouvement, impossible de réaliser un tire précis. Arrivé à quelques mètres, le prince dégaina son épée, s'apprêtant à se lancer sur la veille, il la prit violemment sans que celle-ci n'ait le temps de réagir par le cou en pointant son épée à la pointe de la gorge. Mais au bord de l'égorger, l'attention du prince ce porta sur l'homme capuché qui semblait avoir lui aussi sortit son épée mais pour une toute autre cible : Elys d'Amilian.

" Princesse ! "

Azure devait trancher, et vite, il n'avait qu'un instant pour faire un choix entre ses émotions et sa colère :
Si il aidait Elys, Praxedes s'enfuirait sans attendre poliment qu'Azure ne vienne prendre son tour, et il n'aurait pas sa vengeance.. après tout elle avait rompu le pacte que lui et elle avaient signé. Mais si Azure combattait Praxedes, il en avait pour un bon moment et Elys mourrait.. Personne ne sait de quoi cette être capuché au regard des enfers est capable.. Et ce n'est pas le moment de jouer avec le feu. Faisant le tour de son esprit un instant, Azure lâcha le cou de Praxedes irrité par les doigts serrés du prince, la maudissant qu'elle ne perdrait rien pour attendre avant de reprendre une vitesse incroyable, bondissant colossalement sur ce fameux homme capuché qui était prêt à attaquer la princesse d'Amilian.

Ayant remarqué un Malarian, inconnu toutefois, prêt d'elle, le prince put se rassurer, savant que celui-ci signifiait que beaucoup d'autres allaient arriver. Se relevant, l'homme semblait énervé, après tout Azure n'y avait pas été de mains mortes

Décidément, tout ce petit monde semblait n'en avoir rien à faire d'un homme tel moi ! Un homme aux cheveux océaniques, qui me plut beaucoup; il me dévisagea, savait qui j'étais mais ne disait rien.. Hum.. A cette instant je sue exactement qu'il fallait que je lui rende une petite visite dans ses appartements dans les jours à venir. Puis il repartit au combat; il y avait aussi une demoiselle aux cheveux d'épis de blés, qui semblait quant-à-elle plus inquiète : elle se doutait que je n'étais pas "du coin". Ayant trouvé de la peur chez cette jeune princesse, me sembla-t-il vue ses vêtements et ses insignes, je voulu exploiter son mal être, elle me craignait et j'aimais ça ! Mais vite, elle détourna son regard terrifié de ma personne pour embrocher de vulgaires soldats zombifiés.. Quelle perte de temps.. Vraiment je m'ennuyais à mourir à cette circonférence ! Et personne ne s'intéressait à moi ! Détestant que l'on m'efface et m'oublie, je voulu montrer l'exemple de ma force : dégainant mon épée des immortels, je m'apprêtais à charger ma lame d'une puissance phénoménale.. qui certes me fatiguerais, mais si cette demoiselle aux cheveux d'épis de blés mourrait sous ma puissance, peut être que les autres imbéciles qui prenaient part au combat viendraient jouer avec moi à leur tour !

Et puis elle faisait l'erreur de sa vie en me tournant le dos, d'ailleurs je voulu que ceci soit la dernière parole qu'elle entende avant de rejoindre un autre monde.. meilleure.. je l'espère pour elle en tout cas. Criant de toutes mes forces de ma voix rogue et transformé par la magie noire, je prononçais sûre de mon coups final :

" Il ne faut jamais tourner le dos à Ismérie !! "

Resserrant mes mains contre la poignée de mon épée, j'allais enfin m'amuser et tuer une belle indolente mais alors que mon cous allait être porté, je me sentis projeté par une force gargantuesque qui manqua de me fracasser les côtes. Je sentis comme un boulet de canon d'acier et de plomb me serrer autour de son corps et me projeter plus loin.. Je détestais cette sensation ! Je voulu en connaitre le fauteur de troubles et lui faire payer le prix de son méprit à mon égard

" Encore toi ! L'homme à la chevelure océanique ! Je déteste que l'on me barre la route !! Saches-le ! "

Certes, je suis colérique et impulsif.. et alors ?! Ce monde est une nullité au royaume des imbécillités ! Comment ne voulez-vous pas vous énerver ? Puis ce que cette elfe de pacotille semblait vouloir protéger la belle aux cheveux épis de blé, je tuerais son sauveur pitoyable ! Que ça soit l'un ou l'autre, de toute façon ils y passeront toutes et tous ! Préparant ma charge, j'entendis brusquement

" Les malarians ! Ils sont enfin arrivés !! Nous sommes sauvés "

Immédiatement je me retournai pour savoir ce qu'était ces "Mal à rien" tout en maudissant tous ces noms idiots et sans utilité.

" Mais c'est quoi encore que ces "mal aux dents" ? Ne peut-on pas se battre tranquillement par ici ? "

" Pas en terres d'Erade Immortel ! Si vous vous attaquez à l'un d'entre nous, c'est à nous tous auquel vous devrez vous frotter ! " me rétorqua insolemment l'elfe ! Il commençait vraiment à m'énerver celui-ci.. mais.. il a bien dit que j'étais un immortel ? Comment pouvait-il savoir cela vue qu'aparement personne ici ne semblait me reconnaître ? A ce moment je compris que l'elfe cachait bien son jeu, il en connaissait bien plus sur Erade et ses origine que je ne le pensais.. et de plus il avait fait semblant jusqu'à lors de ne pas reconnaître ma puissance.

Je laissai de ce fait ces histoires de "Malaria" (sûrement une maladie trés contagieuse) pour me recentrer l'elfe que je me devais à présent d'exterminer ! Laissant mon désespoir de côté, je tendit mon épée en l'air, pour augmenter sa puissance avant de remarquer un regard mesquin et un sourire satisfait, comme si il avait déjà gagné. Cette air trop assuré m'interrompit dans mon geste.. Il avait ressentit quelque chose.. une chose que moi même je n'avais pas ressentis. Au début je pensais qu'il voulait tout simplement mourir, mai non, il avait prédit avant moi même un chant de "mal a rat" ou AHHHH ce nom indescriptible me tapait sur les nerfs ! Pourtant je ne pouvais les négliger, leur chant presque d'un autre monde en plus de me casser les oreilles tellement ils chantaient faux, semblait arrêter tous les démons et êtres maléfiques, même la grande courgette.. euh Alicia (je crois ?!) semblait succomber à l'enchantement féerique pitoyable. L'elfe se croyait sauvé grâce aux "mamaria" !! Il se trompait !! Je posa ma main face à moi, ressentant physiquement la vague énergétique foncer sur l'elfe et moi , mais arrivé à mon contacte physique, une explosion magique me fit frissonner, une sorte de demi-bulle de protection, dont j'avais le secret bien gardé, détruisit toute magie tentant de nuire. Très vite l'elfe déchanta, il perdit son sourire stupide et dans son regard je ne voyais plus que de la peur ! Au final il n'était rien de plus qu'un mortel !

" Toi et tes amis, vous avez encore des tours de passe-passe comme celui-ci ou on peut enfin jouer tranquillement ? "

Je venais sûrement de mettre en colère le plus rapace des saloperies que je rencontrerais de ma vie, mais même si ce monstre venait à bout de ma personne, j'aurais sauvé Elys d'Amilian, et elle valait beaucoup plus que moi, elle serait plus utile au destin du monde... À la destinée de l'Erade ! Serrant les dents, je compressai le manche de mon épée des glaces, me demandant si ce serait la dernière chose que je pourrais tenir fermement dans mes mains de ma vie. A cette instant des images idiotes me parvint à l'esprit : Sélène, une autre saloperie celle-ci, elle me manquerait presque, elle au moins quand elle voulait me tuer, faisait preuve de plus d'humour ! Puis je pensai à Alexandra, mon amour pour elle mourra avec moi. Elys dont je voulais tant prévenir des sombres moments à venir, une demoiselle que je connaissais très peu mais que j'appréciais beaucoup ! Puis me vint Siegfried, j'aurais tant voulu qu'il me donne encore de ces conseils.. Même Aegnor m'aurait plus plu que cette erreur de la nature à la voix transformée à m'en faire frémir chaque nerf de mon corps.

Je fermai les yeux, espérant revoir mon frère me donner une solution mais rien, les morts ne reviennent jamais vous voire, un néant sans fin occupait mon regard, les paupières fermées je compris que je ne pourrais compter sur personne d'autre ... que sur le miracle lui même. Je vue Ismérie se pavaner, n'hésitant pas à me faire comprendre que sa puissance allait m'écraser comme un insecte. Pourtant il n'était pas si fort, je ressentais, au fond de moi, que sa puissance était extrêmement faible par rapport à celle qu'il avait amassé par son passé. Mais qu'est ce qui l'avait tant affaibli... Il avait beau faire peur, il n'était plus que la gloire perdue des immortels... Comme la plus part des énergumènes de sa race je pense. Il était peut être immortel, mais pas invincible ! Comment battre un immortel... Hum... Le frère d’Elys avait eu affaire à l’un d’eux par le passé, il m’avait apprit un secret de taille sur eux qui permettait de venir à bout du plus puisant d’entres eux.. Malheureusement je n’avais qu’une seconde ou deux pour y réfléchir et ce labbe de temps était impossible pour faire appel à ma mémoire... Et puis j’aurais parié ma tête que le frère d’Elys était mort avant d’avoir légué le secret à sa sœur... J’étais dans de beaux draps, victime de ma propre bêtise.

Ne voulant périr de cette façon, après avoir survécut à tout le reste, cela semblait vraiment débile de finir prit par un simple ennemi dont je ne connaissais la faiblesse…
Ismérie sembla me dévisager, j’en profitai pour détourner son regard un instant, analyser le terrain et peut être trouver une fuite rapide sans trop me frotter à lui.
Puis, le miracle que j’espérais tant ! Un Malarian, puis un autre, puis encore un autre, et ensuite une dizaine d’autre ! Certes je n’étais pas très fan de leur idéologie et de tout leur système... Mais il fallait avouer qu’à part l’art d’arriver pile à temps, ils étaient nos sauveurs. Je ne disais rien, attendais que ces monsieurs opèrent, essayant de gagner du temps avec l’immortel. Il n’avait rien remarqué et cela était tant mieux, je me crus d’ailleurs sortit d’affaire et c’était sûrement ce sourire satisfait qui s’était dessiné inconsciemment sur mon visage qui me trahit : dés lors Ismérie compris que quelque chose ne tournait pas rond, et le temps qu’il réussisse à prononcer « Malarian » correctement, ces derniers chantaient ! Ismérie ne savait où se mettre, il n’était pas tranquille... Et pour la première fois je compris où se situait le default de cet immortel : dans la peur qu’une situation ne soit plus sous son contrôle total.
Ainsi je l’entendu dire de sa voix horrible :
« Mais c'est quoi encore que ces "mal aux dents" ? Ne peut-on pas se battre tranquillement par ici ? »
Et comme un apophtegme qu’il ne serait pas prêt d’oublier, je lui répondis solennellement :
« Pas en terres d'Erade Immortel ! Si vous vous attaquez à l'un d'entre nous, c'est à nous tous auquel vous devrez vous frotter ! »
J’ouvris grand mes yeux, voulant voir la mine pitoyable de l’immortel sur le point de perdre la bataille, mais rien n’y faisait, encore une fois il me devança d’un tour ! Ce chant Malarian n’était qu’une fumée à peine capable de le faire reculer d’un pas vers moi.. je maudis à ce moment tous les préceptes et lois qui pouvaient régir à Erade ! Nous, qui n’étions même pas capable de faire face à un immortel ! Que sommes-nous au final ? De drôles de questions sans réponses et sans utilité me traversaient et pourtant je ne pris pas garde, je n’en avais pas le temps, toutes mes chances de survie étaient réduites à néant.

Je devais donc redéfinir les bases à sauver puis ce que ma propre vie semblait à présent futile : L’impacte de la puissance d’Ismérie allait surement tuer Elys, les Malarian, les blessés restant et les survivants déchus… Si je n’étais pas capable de détruire Ismérie, je pourrais au moins l’éloigner et ainsi sécuriser les restants. Ne laissant le temps de parler à Ismérie qui se vantait sans retenu d’avoir résisté au chant Malarian, je pris à la chimère sacrée d’Otian. Je sautai sur Ismérie violement, en donnant appuie à ma force un choc électrique puissant qui résonna dans toute la salle de balle comme une frappe du tonnerre. Ejectant Ismérie par delà la salle de bal, il se retrouvait ainsi dans les jardins du château d’Amilian ! Ma mission était à demi-réussit : maintenant je devais l’affaiblir et surtout le maintenir dans les jardins. Je lançai un bref regard à Elys qui, surement alerté par le bruit, me regardait de son regard unique qui n’appartient qu’à elle. Je priai un instant pour qu’Alexandra soit en sécurité avant de sauter par le même trou du mur par lequel j’avais fait passer Ismérie un instant plus tôt. Après un atterrissage contrôlé, je me retrouvais moi aussi dans les jardins en face de mon destin, pourtant la peur ne semblait pas trop me prendre : à croire que je devenais fou... Ou suicidaire.

Je ne pouvais pas compter sur mon pouvoir météorologique, celui-ci trop puissant était indomptable, même pour un elfe du zénith… Dans un autre moment, j’aurais put en toute connaissance de cause adapter une stratégie efficace mais Ismérie semblait déjà en position d’attaque.. Et là ce fut pour moi le choc : lui aussi métrisait le pouvoir météorologique, alors qu’il était en théorie la propriété unique de l’elfe du zénith et l’elfe d’ébène. Je n’en revenais pas, surtout que lui, le métrisait parfaitement contrairement à moi. Semblant avoir réveillé une tempête, des vents puissants ralentissaient mes mouvements ; malgré ceci j’essayai d’esquiver les coups rapides de l’immortel, je me défendais comme je le pouvais, et mes coups à moi semblaient à peine l’effleurer pendant que les siens me brisaient les os. Retenant mes cris de douleur, je tentai de lui fendre le crane avec mes billes de cristal que je lui jetais violement à la tête, mais la tempête ne laissait le temps à mes projectiles d’atteindre ne serait-ce qu’un dixième du parcours pour lui transpercer la nuque. Comme si cela ne suffisait pas, je due faire face aux éclaires qui semblaient me viser de plus en plus proche au fil des instants, je devais aussi les esquiver tout en continuant de bloquer les coups de poings féroces de l’immortel. Les secondes devinrent des minutes, et les minutes des heures. Je ne voulais pas mourir, pourtant il fallait m’y résoudre, je n’allais plus tenir, je n’étais pas prêt à combattre Ismérie. Tout jouait en ma défaveur, même la nature semblait vouloir ma mort.. Peut être était-ce la fin d’un elfe de plus ?

Je crus voir ma force s’éteindre, et Ismérie me frappa à deux poings sur le dos pour me mettre à terre. Ma gorge se serra. A ce moment je me dis bêtement qu’après tous les pièges que j’avais réussis à résoudre dans ma longue vie, terminer ainsi était un comble. Non il devait y avoir une solution... Comment retourner les pouvoirs d’Ismérie contre lui. Et puis ce fut l’éclaire de génie : Me relevant à la plus grande surprise d’Ismérie, je pivotai tout en manipulant de l’eau à distance dans une fontaine, en l’ébouillant entre mes mains et en le faisant gicler dans les yeux de l’immortel. Ceci me donna assez de temps pour me baisser, je m’appuyai sur mes pieds pour me donner une force de projection, partir en vrille sur ses jambes, le déstabiliser et même le mettre au sol. Mais pas dans un but incertain, en fin stratège que j’étais, Ismérie venait d’oublier que je contrôlais aussi la météo, et même si en sa présence je ne pouvais plus m’en servir, je pouvais au moins ressentir quand les éléments allaient se déchainer. Ayant prévu à quel instant et où exactement l’éclaire tomberait, je me jetai avec Ismérie comme bouclier dans un assaut infernal vers la foudre de Dieu. L’immortel ne vue rien venir et pendant que je me retirais de son corps en pleine convulsion, lui me regardais d’une haine sans fin.
« Le jour où ma mort viendra immortel, la tienne sera loin déjà. »
Ismérie se demanda pourquoi je venais de dire ça, lui n’avait pas compris, et il allait comprendre.
« Je me souviens enfin ce qui tue un immortel aussi souillé que toi.. »
A ce moment je tourna mon regard vers le trou du mur par lequel nous étions plus ou moins accidentellement tombés, laissant à Ismérie l’occasion de voir qui s’y trouvait : Chimera, qui semblait en colère, fixant Ismérie de son regard millénaire.

" INSECTE PITOYABLE ! "
Un mortel ! Ce n'était qu'un simple mortel ! Un éphémère de plus sur ces terres qui reviennent de droit aux immortels, je n'en revenais pas ! J'avais beau le frapper et le tabasser, contrôler ses mouvements, le foudroyer et l'abattre au sol : il . se . re.le.vait ! Il ne comptait pas vraiment sur ses dons futiles, non.. il avait tout prévu, se réadaptait à la situation à chaque fois que je reprenais l'avantage.. Serait-il plus invincible que moi ? Je le craignais fort mais il avait une capacité de réflexions infini qui me dépassait de loin. Il me fallait sa puissance, à présent je compris que la puissance des astres ne suffisaient plus comme autrefois à écraser un insecte comme lui. Certes, il m'avait eut, tout mon corps était paralysé par la foutre et un mal horrible me prenait, mais après des millénaires de souffrance, ce n'est plus ça qui vous horrifie tellement.. on serre les dents et on attend que ça passe. Bon dieu, cette elfe ressentait des choses que je ne ressentais pas : il pivota légèrement pour me montrer qui occupait l'horizon au loin et avec effroi je compris que Chimera me regardait, sûrement pas trés content que je saccage sa petite cérémonie minable.
" Oh qu'est ce que vous pouvez être susceptibles, vous les mortels ! "
Impensable, Chimera voulait me détruire par la pierre sacrée ! Cette pierre qui justement avait créée les immortels il y a longtemps.. à quels idiots, ils pensaient vraiment que j'allais laissé mon âme périr après avoir survécut tant de temps ?! Me relevant tant bien que mal, je maudissais l'elfe et rageai qu'il s'en prenne autant à moi alors qu'au final je voulais juste le tuer sauvagement.. pourquoi en faire tout un cinéma ? Des millions de gens meurent chaque jour ! Pourquoi pas lui ? Tout ça parce qu'il est prince de je ne sais quoi ? Avec Ismérie, ça ne fait pas de différence ! Je dégainai mon épée pour lui montrer de quoi j'étais capable. La journée semblait se finir et dans un magnifique couché de soleil je pointai en l'air l'épée des immortels, j'attendis que les astres n'influent la charge de ma lame, celle-ci devint d'une lumière aveuglante. Je la redescendit au sol puis la traînai sur quelques mètres, son contact avec le sol provoquait un bruit strident obligeant l'elfe à proximité à se boucher les oreilles inutilement. Presque paralysé à son tour, j'avançai vers lui malgré les cris de Chimera qui semblait inquiet
" Prince d'Otian, redressez-vous ! la pierre sacrée ! Seul les héritiers d'Erade peuvent l'utiliser ! " Oui voila, cette fameuse pierre visant à me détruire, Erade à sa mort dicta à Chimera de ne jamais pouvoir s'en servir et je le savais ! Voila pourquoi je prenais tout mon temps pour percer les tympans à ce "Azure" dont je connaissais enfin le nom. J'allais enfin marquer le souvenir puissant de Ismérie, ainsi je le criai de ma voix diabolique :
" Me voila de retour, à Erade ! "
Je relevai la lame de mon épée, recula d'un pas, visant l'elfe accroupi par le bruit assourdissant de mon arme puis d'un saut magistrale je lançai une vague magique de lumière sur l'elfe. La puissance de celle-ci détruisait tout sur son passage, toutes les fleurs, arbres et édifices s'effondraient, celle-ci fit un boucan qui me plut assez, et puis j'avais fais un gros trou dans le gros mur menant au hall du château derrière Azure. Au fait l'elfe, l'avais-je touché ? Avec toute cette fumée impossible d'en connaitre l'intrigue mais personnellement il y avait trés peu de chance qu'un être comme lui survive à l'attaque de la puissance de la lune ! Je tournai la tête vers Chimera en lui transmettant un sourire satisfait, lui prouvant ma puissance infini, je venais de tuer cette Azure d'Otian ! Mais à ma grande surprise Chimera semblait ne pas transmettre d'émotion.. pourtant l'autre était mort.. enfin je crois ?! Alerté je me retournai de nouveau vers le lieu de mon impacte, en m'y avançant je pensais trouver le corps sans vie de l'elfe, mais rien. Je me tournai dans tous les sens en me demandant où était passé ce casse-pieds. J'attendis quelques instants puis entendu une voix posé, calme, neutre, une vois familière :
" Qu'espérais-tu immortel ! "
Je me retournai et voyais Azure, écorché de partout, pas trés bon au point certes, mais sur ses deux pieds ! Bon sang je le haïssais ! Et il n'avait rien perdu au change, la fumée lui avait permis de rejoindre Chimera qui lui avait transmis un quart de la pierre sacrée : soit celle d'Otian. La serrant dans sa main, l'elfe se jeta sur moi l'épée à la main, celle-ci était plus puissant due à la pierre et mon épée des immortels tenait à peine le coup. A ce moment lui et moi nous lançâmes dans un combat à arme égale et ce mortel maîtrisait son arme ! Je sentis la situation perdre de mon contrôle et je ne pouvais m'y résoudre ! Pourtant je ne vis pas ce que cherchais Azure : un coup à droite, un sur le côté, il me faisait pivoté à sa guise et il semblait me mener droit vers le mur troué sans que je puisse y voir quelque chose. Bon sang, comme la pierre le rendait fort, il fallait que je lui retire au plus vite ! Mais je n'en avais pas l'occasion, il prévoyait chaque instant et les manipulait, me donnant un coup à la tête, se baissant pour projeter son pied contre mon torse; il me faisait perdre mon souffle et enchaînait ses coups d'une rage impressionnante. Cela semblait clair, je n'avais pas acquit la totalité de ma puissance et tant que cela ne sera pas fait je ne pourrais espérer aboutir à mes projets. Repoussant Azure d'une vague d'énergie, je me retournai pour m'enfuir par le trou que j'avais créée plutôt mais là une mauvaise surprise m'attendait : Elys d'Amilian, Aegnor de Rugilian et Siegfrield d'Airian, en ligne, leur pierre à la main me lançaient tous des regards. Azure non loin, sa pierre à la main riait discrètement, il n'avait fait que me manipuler depuis le départ pour que les quatre morceaux de la pierre puissent m'anéantir !
" Vous n'aurez jamais Ismérie, vous n'avez rien compris, je suis votre faucheuse à tous ! "
Levant la main au ciel, celui-ci s'assombrissait, le vent se levait de plus en plus fort. J'entendais Azure qui criait : " Il faut le détruire maintenant !! " mais cette Aegnor semblait assez intéressé par mon tour de force en lui répondant : " Attendez tous.. Je veux juste voir de quoi est-il capable.. Un homme comme ça à mon service me permettrais d'accomplir de grandes choses.."
Oui, les hommes étaient encore victime de leur vanité et de leur ambition malsaine ! J'avais provoqué le désire chez le prince de Rugilian; la princesse d'Amilian semblait faible et dépassée par les événements, tandis que le roi d'Airian se demandait si il ne valait pas mieux pour la protection de l'équilibre entre bien et mal de me laisser en vie. Et je pouvais ainsi disposer en toute tranquillité de rester.. en vie.

Saluant Azure d'un signe de la main des plus fraternel, en signe ironique de "revoyure" proche. Je lui affichai un sourire des plus satisfait : je venais de prouver au prince d'Otian à quel point les autres héritiers n'étaient que des incapables. Je venais de lui prouver à quel point l'avenir du continent eradien devait être reprit entre de bonnes mains de dirigeant expérimenté. A quel point Azure ne pouvait pas espérer compter sur les autres pour protéger Erade. Ce que Azure ne pouvait imaginer, c'était de quels mains je voulais parler mais il ne tarderait pas à l'apprendre.

Rangeant ma belle épée accroché aux habilles, plaqué contre mon dos. Je me mis à rire sadiquement, tel un "mouhahahaha" malsain du plus terrible des grands méchants de l'histoire tout en attirant des rafales de vent plus en plus puissante vers moi. Celles-ci ne mirent pas une minute à arriver, de plus en plus consistantes, elles s'enroulèrent les unes aux autres pour former une mini- tornade m'entourant, jusqu'à que je ne devienne plus visible. Azure, vidé de me voir ainsi m'enfuir sans qu'il ne puisse me bloquer ,jura par quelques insultes que je comptais bien lui faire payer dans un avenir proche. Et je disparus comme "par magie" quand cette tornade à ampleur réduite se dissipa.

Je venais de faire ma première apparition, et pas la dernière, vous pouvez me croire !

Mortarion était atterré ! Son armée était l'une des plus belle existant en ce monde, et il ne pouvait toléré de voir ainsi ses troupes de première lignes détruite par quelques vulgaire vauriens se prenant pour des super héros ! La rage se lisait sur son visage tandis que je contemplait silencieusement le spectacle, présente pour représenté Fulgrim a titre d'observation. Les puissances de la ruines vaincu par une trentaine de guerriers, alors qu'ils étaient innombrables...Un vulgaire chant stupide...Les zombies étaient négligeable, ils étaient la pour faire chair a canon, mais cela était beaucoup plus problématique lorsqu'il s'agissait des troupes régulières de la légion. Le Seigneur de guerre de la Death Guard était particulièrement affecté, car, tout comme son divin, le grand père Nurgle, il tenait a ses hommes et ses démons, et ne tolérait pas qu'on les massacres sans qu'il réplique ! Observant le château, il fit tonner l'ordre de faire tonner les catapultes ! Il avait bien comprit que l'heure de la retraite avait sonné, mais il avait besoin de gagner du temps. En outre, il devait s'arranger pour que cela finisse en match nul afin de pouvoir se lancer dans une guerre longue d'usure contre le royaume d'Amilian. Il s'agissait de sa proie. Qu'Alicia fasse ce que bon lui semble, il se désolidarisé d'elle ! Il décida de faire réunir son seigneur sorcier et ses gardes du corps personnels. Tous enfilèrent un casque sur leur lourde armure verte qui représenter une sorte de buffle monstrueux. Les symboles héraldiques de Nurgle et de la Death Guard était parfaitement visible, il s'agissait plus que d'un baroud d'honneur, une manière de montrer que l'on ne plaisantait pas avec la guerre dans les terres oubliées. Qu'était devenu le Seigneur Abaddon le Fléau ? Ce dernier, ou plutôt cette dernière, semblait être resté derrière, en compagnie de la Black Légion. Elle se faisait représenté par un émissaire, également une femme a la chevelure de feu, qui, prise dans la frénésie de la bataille, s'était élancée et avait bien faillit connaître un sort funeste lorsqu'Azure la confondit avec Praxedes. Néanmoins, le danger immédiat qui pesait sur la princesse d'Amilian lui permit de prendre la poudre d'escampette. La jeune femme rejoignit ses frères sous les ordres des membres de la légion de la peste qui organiser leurs retraites du mieux qui le pouvait, les sains n'osant guère rentrer dans le champs pour éviter d'être toucher par les cinq Malarians. Alors que le Sorcier préparait son incantation, il cessa soudain : l'énergie dégageait par l'immortel le perturber. Par solidarité, je me décidait a l'aider dans sa tâche, traçant avec précaution les symboles de téléportation sur le sol, entourant Mortarion et cinq guerrier. Les Death Guard et Emperor's Children s'étaient affronté lors de la dernière croisade noire, mais ici, nous étions dans le même bateau, et si Fulgrim avait été présent, il aurait approuvé mes actes. D'une certaine façon, l'attachement que témoignait Mortarion a ses hommes méritaient le respect, car il était extrêmement rare dans les terres oubliées. L'immortel envoya une vague destructrice d'énergie qui souffla sans distinction chaotique et loyaliste ! Il était tant d'agir ! Je terminait le rituel d'incantation avec le Sorcier de la peste, puis nous décidons d'un commun accord de ne plus attendre et de téléporter les soldats d'élite directement dans la bataille. Bien que peu nombreux, l'effet de surprise serait a la hauteur des évènements...

Par un calcul habile mais très dangereux, nous étions parvenu a amené les cinq gardes du corps dans le dos des chanteuses Malarian. Ses dernières ne comprirent probablement jamais ce qui s'abattit sur elles, puisque cinq faux des ténèbres, ensorcelé par les pouvoirs de Nurgle, vinrent transpercer leur cœur, mettant fin a ce chant de malheur qui paralyser les troupes chaotique. Azure, après toute cette bataille, put enfin constater qu'il ne s'agissait pas de la Black Légion, restée en arrière, bloquant les troupes du royaume de Rugilian qui ne virent jamais...Comme indiquée par Praxedes, chaque dieu disposait de sa propre légion, en plus des polythéistes, et il n'était guère difficile de constater que celle ci était celle du Seigneur de la Putréfaction. Cependant, Mortarion constata avec colère qu'il arrivait un peu tard, malgré la réussite de notre manœuvre, la plupart des cultistes et démons étaient mort, et les blessés avaient été balayé par la vague de l'immortel. Mais une apparition aussi fracassante fit reculer de quelque pas les Malarians qui observait un adversaire qu'il n'avait plus vu depuis la première guerre contre Anémonius. Les Aspirants champions qui faisait garde du corps a Mortarion était aussi âgé que lui...

« La guerre n'est pas fini mortels...Ce n'est qu'un début ! »

Tonna t'il en sommant ses troupes de faire retraite. Ses catapultes s'étaient tue, les deux camps allaient entrée dans une longue, très longue guerre d'usure et d'attrition. Personne n'osa leurs barré le chemin, puisque finalement, leur départ arrangé tout le monde, et la démonstration de sauvagerie faite lors de la mise a mort des cinq chanteuses avait suffit a calmer les ardeurs des plus fanatiques. Il faudrait énormément de courage ou de folie, voire des deux, pour se mesurer a ses six guerriers qui partaient certes l'armée vaincu, mais l'honneur sauf et la volonté de vengeance au cœur ! La peste était toujours du royaume, et je regardais cette colonne avec une certaine inquiétude. L'on ne fait pas d'omelette sans cassez des œufs, une leçon du maitre de guerre Horus lui même...Abaddon l'avait de nouveau appliqué, se plaçant en danger volontairement afin de faire progresser sa cause...Cette vision imposait le respect, et moi, venant d'une autre légion, je me contentait de faire silence, la représentante de la Black Légion a coté de moi, regardant les troupes vaincu remontant avec la rage au ventre. Je me surprit a trouver ses monstruosités belles, car elle ne fuyait pas comme des lâches, mais sachant qu'elle venait d'ouvrir la voie a une longue guerre pour la liberté, car le véritable adversaire visé par cette attaque avait été finalement touché, l'on entendrait plus parler d'Alicia Anémonius...Tout ceci avait été confus, mais Mortarion avait finalement payé sa dette de la croisade Noire, il avait enfin détruit ce qu'il avait jadis construit, le règne de Lucian...Et en le voyant remonter, le casque au bras, avec ses cinq gardes du corps, je le regardais avec une profonde marque de respect. Aujourd'hui, il avait prouvé qu'il était digne de nouveau d'intégrer les croisades noire...La jeune femme de la Black Légion me porta un regard inquiet. C'était une humaine, si jeune, et déjà versée a l'art de la guerre et des tueries...

« Nous somme vaincu seigneur Morathi ? »
« D'un certain point de vue ma jeune enfant...Regarde les, ce n'est pas véritablement une armée vaincu poursuivit par ses ennemis que je voit, c'est le début d'un long siège...Ses terres vont connaître un sort bien plus terrible que si Mortarion avait remporter une victoire éclatante jeune fille... »

Elle approuva de la tête. Bientôt, la pauvre serait privée de son leader, la Black Légion allait devenir une armée placé sous le commandement d'un conseil d'aspirant et de champions des dieux. La guerre, la vrai, venait de débuter aujourd'hui...