Une histoire sans fin.....

Il était loin le temps où le jeune Prince Thanos Anémonius était bercé par l'innocence de sa tendre enfance, fils de Lucian Anémonius et Praxédes Anémonius, héritier du trône et descendant du Grand Sorcier Anémonius. Thanos l'ambitieux, le fourbe , non chers lecteur il n'en fut pas toujours ainsi ou la haine et le désir de vengeance et de pouvoir animait et nourrisait ce jeune Prince a la chevelure d'ébène.

Dans les dédales du palais du Plénium, un jeune garcon a la chevelure noire semblait fuir quelqu'un ou quelque chose. derrière lui se fredonnait son nom celui de Thanos crier par son jeune cousin Magnus. Thanos ne pouvait sortir du palais tel était la volonté de sa mère, il n'avait que 8 ans et dans un an le jeune Thanos allait devoir quitter sa famille pour suivre l'enseignement du Feroll d'Arcadia.

Magnus:" Thanos reviens ce n'est pas drôle"

Thanos:" ahah....ahah..."

"Non reviens on nous a interdit de sortir du palais.."

Ce fut par la porte principal que le jeune Thanos s'échappa du Palais, il avait réussit a semer son cousin, passant devant els gardes qui soudainement se mirent a lui courir après, mais notre jeune Prince était déjà très agile et fougeux. Sa témérité l'enmena un peu plus du palais, déjà très tôt, sautant au dessu des rochers, le jeune Anémonius finit par trébucher et se cogner la tête contre un rocher, le blessant au crâne le faisant saigner, a cet instant il tomba dans les vapes s'endormant dans les bras de Morphé.

Enmener dans le pays des rêves, le jeune Thanos s'y réveilla, mais l'endroit où il se trouvait était bien différent de ses songes, il s'agissait plutôt d'unc auchemard, son corps couché sur le sol d'une terre cendré dont le ciel assombrit rendait l'endroit lugubre.

Le jeune Enfant Anémonius leva la tête, tout semblait si réelle , si froid, baylayant d'un regard curieux le jeune Prince s'apercut qu'il était dans un une pièce d'un palais en ruine ou plusiuer fresque représentan t un plusieur évènement était dessinés.

Se levant , le jeune Prin ce noir observa toute ses fresque jusqu'a terminer son baleyage sur une dernière fresque, représentant un Grand loup noir au yeux de rubis tout droti sortit de l'enfer. A peine eut-il tourner sonr egard qu'a coté de ce même dessin se trouvait la réalité de cette peinture mural. Le jeune Prince sentit alors le sol trembler sous l'effet de l'orage, le faisant ainsi tomber en arrière sur ses fesses. C'est alors que le loup se mit a parler de son trou où il était terré.

" he..."

Mork:" Si tu avance encore...je te découpe en morceau..argh"

"Qui es-tu?"

"Je suis Mork....et toi qui que tu sois, tu peux avoir l'honneur d'être ma dernière victime.."

Le sol continuait de trembler et le ciel était orageux, comme si ce monde etait ala fin de son apogé comme si l'apocalypse d'un neant était en treint de dévoré Erade lentement.

" Je ne me laisserait pas avoir si facilement....je suis un Prince.."

"arghh....Courageux Prince.....alors affronte le monde..."

"Le monde?, mais même si je le voudrais je ne pourrais jamais aller plus loin que les frontière d'Erade...."

"ahahah..ahahah..."

"Qu'est-ce qu'il ya de tellement drôle?"

"Erade..n'a pas de limite...ahahah"

"Ce n'est pas vrai tu mens..."

"Enfant stupide...ne sais-tu pas ce qu'est Erade..c'est le monde de la fantasie des hommes...chacune de ses parcelles, chacune de ces créatures fait partie des rêves et des espoirs de l'homme....C'est pour cette raison qu'Erade n'a pas de limite.."

" Mais pourquoi est-ce que ce palais est en ruine et pourquoi aie-je l'impréssion que c'est la fin de tout...?"

"Parce-que les gens ont commencer a perdre espoir et a oublier leur rêves, alors les Dieux les ont abandonner...et le néant envahisent tout.."

"mais qu'est-ce que c'est que le Néant...?"

"Ce qui reste des hommes et d4erade...le vide...le désespoir détruit ce monde, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour l'aider.."

"Mais pourquoi..?"

"Parce que les gens qui ont perdu l'espoir sont facile a soumettre, et celui qui obtient la soumittion, détient le pouvoir...arghh"

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Relevant la tête, le jeune Prince se souvenait de ce rêve d'enfant, ce drôle de cauchemard, assit contre una rbre de cette forêt des Inomées, le jeuen Prince semblait méditer sur son passé qui lui échappait lentement, a côté de lui son fidèl destrier Artax, noble et aussi beau que pouvait l'être les ténèbres. Le jeune Prince avait traverser presque tout Erade pour se retrouver en Terre Airian.

Son passée l'avait aidé hair l'avait poussé a devenir ce qu'il était aujourd'hui.

Quand soudain le Prince sorcier sentit la présence d'une personne approcher, quelque chose d'intimement trop profond pour être de son choix. Mais le ciel semblait déjà devenir plus sombre et orageux.

"tu as sentit aussi Artax?"










"Qu'est-ce qu'il y de tellement drôle

C'était pensive mais prudente que Luhiel traversait ces bois... Erade était pleine de surprises, et elle les découvrait les unes après les autres comme un érudit perpétuellement en quête de savoir. Toutes ces années enfermée pour sa formation l'avaient indubitablement changée, et maintenant qu'elle était à nouveau libre, elle se laissait aller, se laissait porter par son instinct. C'était quelqu'un d'indépendant, de fier... Devenue une guerrière Malarian, elle s'était déjà fait à ses griffes comme une partie intégrante de son corps. C'était parfois difficile, et chaque geste était corrigé afin de ne pas se blesser ni blesser ceux qui l'entouraient. Mais ce qui l'amenaient en ce coin retiré d'Airian c'était le besoin de se retrouver seule. Elle voulait de la tranquillité, elle avait besoin de cette paix et ce silence qu'elle avait tant de mal à retrouver. Et puis pourquoi pas retrouver un peu Asha, son fidèle compagnon. Menant Naraï, son étalon noir par la bride, elle marchait calmement en respirant l'air pur. Cela faisait longtemps qu'elle rêvait de se promener sans devoir de comptes à personne, sans restrictions, sans limites. Juste elle même... et ses démons intérieurs.

Tout repartait à zéro... Elle avait une nouvelle vie vide à combler, des missions à accomplir également, même si pour l'instant un peu de repos était de mise. Luhiel écoutait les environs, entendant les bruits des animaux, les bruissements... et les bruits d'un cheval. Qui disait cheval disait monture... et donc présence humaine. Se mettant donc sur ses gardes, elle continua d'avancer parmi la végétation jusqu'à tomber sur le dit animal. Fronçant les sourcils, elle l'observa et vit qu'il était sellé. Alors elle s'arrêta, pendant que le vent agitait le rideau de cheveux blonds qui lui tombait presque juqu'aux pieds. Que faisait cette bête ici...? Cela signifiait que son propriétaire était sûrement dans les parages. Flairant l'air elle découvrit une sorte de parfum étrange... Se retournant donc elle chercha dans la direction du prince, elle attendit qu'il se montre, prête à en découdre si jamais il le fallait...

- Je vous ai entendu, et senti... Qui est là?

La méfiance était de rigueur surtout qu'elle ne savait pas sur qui elle pouvait tomber... C'était le désavantage de voyager seule, on pouvait être surprise à tout moment, et risquer de tomber sur des gens mal intentionnés. Certes elle avait de quoi se défendre, et il n'y avait pas de peur dans sa voix, mais on n'était jamais trop sûres... Quoi qu'il en soit cette personne respirait trop fort... impossible de ne pas se faire remarquer par ses sens si aiguisés. Restait à savoir ce qu'un inconnu ou une inconnue pouvait fabriquer perché sur un arbre ...

Artax tourna son regard vers la cavalière Malarian, lui aussi était de couleur noire, mais il semblait que ce cheval était plus grand plus longiligne, comme si il appartenait a la plus vieille des races, sa noblesse se faisait ressentir et il y avait de quoi en réalité Artax était l'un des Fervellir ces majestueux chevaux avait pour particularité de choisir leur maitre et non l'inverse. Il étaient les seigneurs des chevaux et avait en eux la puissance et la noblesse de tous ceux de leur race. Les Fervellir était d'une rareté comme le diamant, en posséder un signifiait avoir beaucoup de chance. Soudain alors que le vent se faisait pkus orageux que jamais et que le ciel s'assombrissait la voix de la Malarian se fit entendre de plus belle parmis la courbure des arbres projeté par le vent. L'Anémonius descendit de l'arbre ou il était perché pour retomber fièrement et souplement sur le sol au côté de son fidèle destrier du nom d'Artax.

"...Que fais une femme dans cette forêt?..."

" Vous ne savez pas qu'Erade n'est plus un endroit sur désormais...?"

Dit-il avec une pointe de sarcasme, mais ilf aut dire que pour l'Anémonius voire un jour Erade a feu et a sang était une véritable excitation, continuez cette guerre qu'avait entamer son ancêtre, car la guerre elle, ne meure jamais. Mais pour le moment Thanos le savait quelque chose de sombre et terrifiant allait voir le jour et nul doute qu'un lien intime avec les immortels il y allait avoir et Azure semblait plus au courant de cette histoire que ne l'était l'Anémonius, il faut dire que la question des Immortels, ne l'avait jamais vraiment gêné ces êtres ne l'inquiétait pas réellement car il y a toujours un moyen de détruire quelqu'un, car nul n'est immortel. Et a ce sujet notre sorcier le savait.

Habillé d'une armure légère au couleur sombre, la chevelure du Prince valsait sous les brises du vent qui aimait a caresser son minois ténébreux.

"...hmm......"

Thanos était un sorcier qui voyait sa puissance augmenter au fil du temps, bien que loiin d'être a son apogée et de posséder encore le même pouvoir que son ancêtre, le prince jouissait déjà de certains privilège.

C'est alors qu'Artax se mit a se lever se postant près de son maitre, il en fut de même pour le corbeau noir du Prince qui vint se poster sur l'épaule droite de l'Anémonius. dans cette immensité qu'était Erade, une guerre s'approchait et le momerie viendra pour le jeune Thanos de prouver sa valeur aux yeux d'Erade que son combat était le bon combat.

".............."

Le temps semblait changer, et l'humidité apparaissait dans l'air avec de plus en plus de netteté. Il allait sûrement pleuvoir, mais Luhiel s'en moquait pas mal. Ce n'était pas une femme artificielle qui se préoccupe de se genre de détails... de fait, il en fallait bien plus que ça pour l'impressionner ou l'effrayer. Mais cet homme descendu de l'arbre avait au moins le mérite de déclencher sa curiosité. Certes sa manière de lui parler n'était ni courtoise et encore moins galante, mais elle se disait que c'était normal par les temps qui couraient... Ceci dit elle haussa les sourcils à cette étrange manière de la saluer, et s'approcha à une distance raisonnable. Elle ne devait pas trop avoir l'air d'une noble car ses vêtements étaient d'une modeste qualité bien qu'ils soient propres, et on pouvait voir qu'elle était une guerrière d'après sa stature. Elle n'était pas musclée comme un homme c'est certain, mais c'était surtout parce qu'elle ne le voulait pas, trouvant cela non esthétique... Mais quelque chose se dégageait d'elle... une sorte de force, de dureté qui lui donnait des airs de vétéran. Pour l'instant elle ne portait qu'un poitrail et une tassette mais pas de casque, par dessus sa combinaison de cuir qui semblait une deuxième peau.

C'était une belle femme, bien que séduire ne soit pas son but. Elle semblait juste trop délicate pour manier une arme, trop fragile pour subir des coups potentiels. Néanmoins les apparences étaient trompeuses... Rejoignant l'inconnu en maintenant une distance de sécurité, elle le regardait dans les yeux avec franchise. Ses yeux azurés semblaient le transpercer, comme si elle savait à l'avance si il était dangereux ou non. Ce n'était qu'une illusion, mais en tout cas ce fut suffisant pour qu'elle réalise qu'il ne s'agissait pas d'un Malarian. Elle ne sentait pas cette union et ce lien puissant qui lui permettait de reconnaître ses frères... Lui répondant alors d'une voix douce et mesurée qui montrait qu'elle n'avait pas de craintes, elle lui dit:

- Erade est aussi incertaine pour une femme que pour un homme. Alors je pourrais vous poser la même question, mais je doute que vous répondiez.

Cet étranger était bel homme, et quelque chose de très particulier venait de lui, mais elle ne saurait dire quoi. Pour ce qui était de la beauté, bien qu'elle l'apprécie... cela ne faisait aucun effet sur elle. la Malarian se donnait un rôle de femme frigide qui était suffisant pour écarter les hommes les plus insistants. La plupart ne cherchait pas à découvrir sa vraie personnalité, en réalité bien plus bouillante qu'ils ne pourraient l'imaginer... Elle pourrait constituer un bon défi... mais pour l'instant aucun n'avait eu la perspicacité de le remarquer. Enfin... ce n'est pas comme si la solitude lui pesait.

- Vous êtes de la région?

Luhiel tentait de commencer la discussion afin de s'assurer de qui il était, mais elle était bien décidée à ne pas perdre trop de temps si jamais il ne lui répondait pas. Elle était ici pour des raisons personnelles, alors perdre son temps ne servirait à rien. Elle savait que l'on ne pouvait pas forcer les gens à apporter des réponses, surtout parce que la plupart de ces dernières devaient être trouvées par ses propres moyens. En outre les airs de noble de cet inconnu étaient indéniables, ce qui accroissait son trouble. Que faisait un aristocrate en pleine forêt?? Ses compagnons semblaient venir près de lui comme pour le protéger, ce qui était étrange puisqu'elle n'avait pas l'intention de l'attaquer. Son expression était calme, impassible... Mais un petit rictus se forma sur ses lèvres rosées lorsque Naraï se posta aussi à ses côtés. Il avait beau être un cheval moins noble que son homologue inconnu, mais il avait de très bonnes manières, et une fidélité hors normes. Luthiel l'avait dompté elle même alors qu'il voguait libre et sauvage dans les plaines d'Erade...

Mais ses interrogations en ce moment ne comportaient pas son ami, mais bien cet homme en face d'elle. Certes oui c'était elle qui l'avait interpellé, mais en même temps elle y avait été obligée puisqu'il ne s'était pas clairement montré. Avait il cherché à lui faire peur? Elle doutait que quelqu'un avec du sang bleu s'amuse à de si basses occupations, mais après tout il ne fallait jurer de rien...

La pluie commençait à tomber drue, inondant tout de sa douce transparence. La guerrière n'avait pas bougé d'un poil, mais sa chevelure tressée commençait déjà à lui coller à la peau. Heureusement sa combinaison était elle imperméable, ce qui lui éviterait d'être trempée jusqu'aux os. C'est vrai que c'était fort gênant, mais rien de bien tragique étant donné qu'elle n'était pas de ces femmes qui passent le plus clair de leur temps à se pomponner. Pragmatique devant l'éternel, en ce moment elle voulait surtout s'asbtraire de toutes ces choses qu'elle jugeait sans valeur. Mais le destin était capricieux, et avait décidé de mettre cet inconnu sur sa route. Non il n'était pas désagréable à regarder et de plus il ne l'avait pas agressée, mais ce n'était pas pour autant qu'elle se fiait à cette apparence. Il était un peu... familier, séducteur peut être? Ceci dit elle ne comprit pas le rapport avec les guerres sur Erade.

- Il y a-t-il seulement un bon combat à part le combat personnel?

Selon elle il n'y avait pas une guerre mais bien plusieurs, toutes croisées et distinctes à la fois. Les combats pour le pouvoir, pour la gloire, ou par nécessité, tout ça n'avait aucune importance. Tout le monde y trouvait son compte, que ce soit pour la bonne cause ou non. La Guerre était le festin pour les affamés oisifs et les gourmands ambitieux. Luhiel l'avait vite appris, malgré son renfermement dans la cité des Mannams. On pouvait dire qu'elle n'avait pas chaumé, et bien qu'elle subisse un entraînement draconien en parallèle, elle passait une bonne partie de son temps plongée dans les livres. Ses réponses présageaient que tout comme elle l'avait senti, il faisait bien partie de la noblesse. Il possédait des terres, et à en juger par sa dégaine, ce n'était pas d'un petit champ qu'il était question. Ensuite il lui donnait spontanément la raison de sa venue en Airian. Deux choses la frappèrent. D'une part il n'était pas de ce royaume, et d'autre part le fait que cette information lui soit ainsi confiée lui faisait naturellement croire qu'il s'agissait d'un mensonge.

Elle le fixait toujours franchement, en quête de détails qui lui permettraient déterminer sa sincérité, mais un bruit lui fit soudainement tourner la tête, sourcils froncés. Elle fit un geste de la tête à l'intention de son cheval afin qu'il se mette en retrait, et finalement regarda dans la direction d'où était venu le son suspect. Sa vue supra-normale lui permit d'éclaircir la lanterne de l'inconnu, comme en réponse à sa phrase laissée en suspens.

- Il ne s'agit pas d'une personne, j'en ai bien peur.

Se mettant en position de combat en même temps que lui, elle savait déjà à quoi ressemblait leur ennemi lorsqu'il leur fonça dessus. C'était une sorte d'étrange animal au corps hybride... Le buste d'un aigle et les membres inférieurs d'un fauve... C'était un gryphon. Luhiel n'en avait jamais aperçu de ses yeux bien qu'elle en ait vu des images dans les bouquins spécialisés. C'est certain que c'était autre chose... et encore plus puisque pour une raison qu'elle ignorait, cette bête semblait furieuse. Dommage qu'il leur soit nécessaire de l'abattre, parce qu'elle était d'une beauté singulière, précieuse et presque insolente. Préférant sortir son arc long afin de ne pas trahir sa condition de Malarian qu'elle savait pas toujours la bienvenue, la demoiselle tendit son arme en un temps record. La flèche au plumage noir sifflerait dans l'air au moindre geste brusque de cet animal insolite. Certains y verraient de la pitié ou de la miséricorde, mais en fait c'était tout simplement une précaution pour ne pas gaspiller des munitions bêtement...

[HRP: Pas de soucis pour moi, c'est parti !]

La Malarian décida de s'armer d'un arc afin de riposter face a la créature ici présente , ce Gryffon sauvage d'une taille impressionnante menacait le moment de tranquillité du sorcier noir. La remarque ironique de la guerrière a la chevelure d'or fit sourire notre Prince. Thanos recula d'un pas et de sa lame noire comme l'ébène il déposa frêlement ses doigts de sa main gauche sur la lame depuis son berceau jusqu'à la pointe y influant sa magie noire dont l'intensité ténébreuse fit émané un halo de vague mauvâtre sur l'entièreté de la lame, dévoilant ainsi sous peu une petite partie de ses nombreux talents et de la puissance qu'offrait la magie noire. Thanos Anémonius, le Prince sorcier décida d'appeler a lui l'un des pouvoir de la Nécromancie, certainement l'un des arts les plus sombres et les plus vil de la magie noire, mais qui avait son lot d'avantage.Si tôt fait un cercle a caratère magique se dessina sur le sol tâchant le sol de sa lumière verdâtre aussi belle que sinistre. C'est alors qu'un grand guerrier en sortit du sol, armé d'une lourde épée a deux main, il portait sur son armure le symbole des redoutable guerrier de Rugilian.

Sa peau était encore là mais semblait avoir subit quelque dégât du temps et de la terre. A trois les voila avantagés. peut-être mais il faut dire que notre Prince n'avait pas vraiment envie de se salir les mains. Son guerrier partit donc a l'assaut s'armant de sa large épée qui devait peser lourd, il frappa violemment le griffon qui se défendu avec ses pattes crochues. Entaillant le guerrier a la musculature lourde au visage, mais rien ne s'y échappa pas une goutte de sang et la raison en était aisé, ce guerrier n'était pas une invocation au sens propre, non il n'était qu'un mort-vivant. Mais pourquoi avoir employé une brute dans ce genre pour affronter un Griffon. l'animal était doté d'ailes et le moyen le plus simple d'abattre un ennemi volant était de l'immobiliser. Le Prince voulut par cet appel du mort immobiliser l'animal par le biais de la force musculaire du guerrier.

Son regard sombre laissa échappé un sourire malsain comme si ce combat l'amusait. Étrangement une harmonie rassurante planait autour du Prince noir. Qu'il décida lui aussi de passer a l'action. il fit virevolté sa lame dans sa main de manière déconcertante et influant sa magie dans la lame il tendit cette épée au métal d'ébène en direction de la bête qu'un fluide mauvâtre de grande intensité déferla sur le griffon, le blessant a l'une des ailes.

Thanos s'arrêta la observant son gardien qui venait d'attraper le griffon au cou, mais celui-ci possédait une force herculéenne et le guerrier de mort semblait avoir du mal malgré ses gémissement de force.

Le Prince noire tourna légèrement sa tête vers la Malarian.

"....hm...."

D'un regard lancé, celle-ci put comprendre que lorsque le guerrier arriverait a immobiliser la créature, celle-ci devait y déferlé le coup final, une flèche bien placé abattrait l'ennemi ou au contraire ne ferait que l'affaiblir qui sait.

Malheureusement les circonstances actuelles étaient peu enclines à faire connaissance, ou tout du moins pas de manière conventionnelle. Leurs échanges verbaux n'avaient pas été de très longue durée, surtout qu'ils devaient maintenant unir leurs forces face à cet étrange animal. Luhiel se méfiait, mais cependant n'était pas apeurée devant le danger... En fait c'était tout le contraire. Excitée par le combat elle démontrait qu'elle était une battante née, et qu'un peu d'adrénaline ne pouvait que la stimuler davantage. L'arc d'if bandé, elle attendait...
C'est certain que ce n'était pas ce qu'elle préférait comme posture, mais c'était le prix à payer pour dissimuler sa condition de Malarian. De toute façon il ne lui faudrait pas grand chose de plus pour abattre ce monstre, et l'inconnu semblait fort décidé à faire le gros du travail.

Grand bien lui fasse, cela l'arrangeait... Les pouvoirs qu'il montrait semblaient plutôt obscurs et puissants, mais la demoiselle préférait rester en retrait. Observer la manière dont il se débrouillait était un avantage, et une manière de renchérir sa prudence déjà à son comble. Voulant toutefois se rendre utile pour en finir rapidement, Luhiel lâcha une flèche qui s'envola comme une fusée vers la jugulaire du griffon. Cependant la bête qui se débattait du joug de cette espèce de guerrier zombie ne fut pas dupe, et parvint à éviter la mort certaine en usant de son énorme bec. Le projectile se cassa en deux sous l'impact, faisant le monstre crier d'un son aigu... plus de la colère que de la douleur. Mais la demoiselle ne se démontait pas. Plongeant à nouveau la main dans son carquois, elle retira une autre flèche qu'elle logea entre ses doigts. Courant alors sur le côté elle se mit partiellement hors du champ de vision de leur ennemi, et tira à nouveau. Chaque tir était comme une frappe d'une aiguille à la précision chirurgicale... et ses sens sur-dévelopés ne laissaient aucune marge d'erreur. Une des flèches frappa en dessous de l'aile, pénétrant la chair fragile dans l'une des articulations. Le Griffon ne put alors soulever son poids conséquent et handicapé d'une aile, tomba lourdement au sol.

La demoiselle semblait tranquille, d'un calme presque anormal... C'était un sourire carnassier qui dansait sur ses lèvres sensuelles, mais rien de plus. Aucun signe de nervosité, aucune pitié... En fait elle semblait plus aérienne et légère que guerrière, même si la force de ses coups ne l'était pas, à n'en pas douter. Aucune trace de magie n'émanait d'elle, même si en réalité elle se débrouillait assez bien en la matière... Mais pour l'instant elle voulait surtout voir à qui elle avait affaire, avant de se dévoiler un tant soit peu.
Pourtant même si son cerveau allait bon train, ses yeux eux suivaient attentivement l'animal hybride. Tirant une autre flèche au plumage noir et rouge, elle toucha l'autre aile pour s'assurer que leur proie ne s'envolerait jamais plus... Elle laissait donc à cet étrange nécromancien l'occasion d'user de sa création pour terminer cet affrontement. C'était un choix volontaire, car après tout elle aurait pu simplement tuer la créature avec cette seconde flèche... Mais pourquoi pas après tout. Estimant le combat terminé en ce qui la concernait, Luhiel rangea son arc long dans son dos, affichant une expression satisfaite. Alors elle le laissa terminer le travail avant de lui dire, légèrement amusée:

- Je n'aime pas être interrompue... Surtout quand la conversation est intéressante. Je suis Luhiel Symanth...

Elle tendit alors la main en direction de l'inconnu, mue par la curiosité. Après tout puisqu'ils avaient mis leurs efforts en commun, autant faire connaissance... même sous cette pluie diluvienne.

Si la vision de cette carcasse se vidant de son sang lui était indifférente, on ne pouvait pas dire que son seuil de confiance soit au plus haut. Ayant rangé momentanément son arc et son carquois sur son dos, elle regardait cet étranger qui avait refusé de lui donner son nom. Ce genre de comportements ne lui disait rien qui vaille et cette distance qu'il mettait entre eux était à mi chemin entre la malice et le mépris. Elle serra sa main de manière ferme, satisfaite aussi que sa main soit également gantée. Soutenant son regard d'égale à égale, elle avait un mauvais présentiment mais ne le trahissait pas. Son expression était calme, et son regard était décidé... Les yeux de quelqu'un qui n'avait pas de doutes. L'observant pour être certaine que sa mémoire photographique lui permettrait de retenir chaque trait de ce visage. Attendant qu'il lui dise enfin ce qu'il voulait, Luhiel restait immobile. Naraï qui était en retrait s'approcha de sa maîtresse à nouveau puisque le combat était terminé. Les questions ne tardèrent pas, et tout cela n'était pas pour lui plaire. Très loin d'être quelqu'un qui dévoilait sa vie de la sorte, elle ne comptait absolument pas lui apporter réponse.

- Je ne vois pas pourquoi je prendrais la peine de donner pareils détails à quelqu'un qui ne me dit même pas son nom.

Son ton était cassant, car clairement elle n'était pas quelqu'un de patient, quelqu'un qui se laisserait brusquer de la sorte sans rien faire. Elle ne se laisserait pas faire, et peu lui importait qu'il soit un paysan ou un riche seigneur. D'ailleurs un cliquetis se fit entendre rapidement et la demoiselle se crispa immédiatement, comprenant très bien ce que cela signifiait. Se retournant elle vit au loin des armures resplendir au soleil et jura entre dents dans un vieux dialecte. Qu'est ce que c'était que ce cirque? Un guet apens avec des allures de ... de quoi? Que voulait il d'elle? Ce n'était sûrement un brigand intéressé par ses maigres possessions, alors son intervention ne pouvait avoir qu'un enjeu politique. Était il encore un de ces sorciers qui partaient à la chasse des Malarians? Merde. Elle avait l'avantage de savoir ce qui l'attendait avant que ces soldats ne l'atteignent, mais quoi qu'il en soit elle aurait perdu dans l'histoire.

En regardant les soldats d'un air critique, elle analysait déjà les failles de leurs armures, en vue du conflit qui éclaterait sous peu. Ils n'étaient certainement pas là pour faire joli et encore moins pour lui parler d'affaires philosophiques... Lorsque les hommes l'entourèrent elle n'ébaucha pourtant pas un seul mouvement. Paraissant très calme et sans une trace de panique, Luhiel laissa le Prince poser sa question. Sachant qu'à ce moment précis les hommes qui le servaient auraient une partie de leur attention monopolisée par son supérieur, elle choisit ce moment pour frapper. Agrippant une des lances elle l'assoma avec le manche en plein visage, puisque c'était la seule partie qui était vulnérable. Évitant de justesse un coup d'estoc en se décalant sur le côté, la demoiselle savait bien qu'elle ne pourrait pas se débarrasser de tous ses opposants, mais elle ne pouvait pas juste se laisser appréhender comme ça... Voyant que les soldats agacés n'appréciaient pas trop sa résistance, elle accéléra le mouvement et fit tomber l'un deux d'un coup de pied en pleine poitrine. Certes il n'en mourrait pas, mais cela lui offrait quelques secondes puisqu'il devrait se relever avec sa lourde armure. Perdant patience à son tour, Luhiel mit une droite bien sentie à celui qui semblait être le chef, et dévoila ses griffes au moment de l'impact, transperçant l'acier dans un cri de rage. Retirant son bras d'un geste brusque elle le vit tomber à terre et marchant dessus sans aucune pitié, continua à distribuer de furieux coups de griffe... qui ne seraient pas suffisants. Une lance lui griffa profondément le ventre, lui faisant grogner de douleur. Un échange de coups commença, et la demoiselle reçut plusieurs coups au passage. Même son cheval avait usé de ses sabots pour essayer de défendre Luhiel. Finalement lorsque le gros de l'orage fut passé, il y avait trois morts, dont le leader du groupe et quasi tous étaient blessés de manière plus ou moins grave.

Encore fièrement dressée sur la tête dépourvue de casque de ce dernier, la Malarian était vaincue mais pas peu fière. Si il décidait de la tuer elle partirait en ayant fait ce qui était un carnage si on considérait ses faibles chances de s'en sortir. Alors insolente, elle avait une main griffue sur sa plaie pour stopper l'hémorragie mais ne montrait pas de signe de faiblesse. L'adrénaline et la fierté l'en empêchaient de toute façon... S'adressant à ce "Prince" sorcier, elle commençait à se demander qui il était vraiment au juste. De toute façon cela lui était égal... Elle ne servait ni roi ni royaume...

- Je n'ai peut être pas les compétences, mais cela ne m'empêche pas d'essayer. Pour ce qui est de qui je suis... Est ce que ce n'est pas assez clair comme ça? Il faut peut être que je continue ma démonstration?

Un sourire carnassier et moqueur dansait sur ses lèvres, malgré le filet de sang qui s'écoulait de leur coin. Elle lui montrait encore ses griffes ensanglantées qui resplendissaient malgré le peu de lumière offerte par cette journée pluvieuse. Regardant les soldats comme chien de faïence, elle grogna à leur encontre de manière menaçante. Cette femme n'avait plus rien à voir avec la voyageuse amène et aimable de tout à l'heure, mais on pouvait dire qu'on ne lui avait pas laissé le choix.

- Ne vous avisez pas de me toucher ! Et vous... N'êtes vous même pas capable de régler vos problèmes sans faire appel à une bande de larbins? Et puis arrêtons cette scène ridicule. Dites moi ce que vous voulez qu'on n'en parle plus.

Elle se contrôlait pour rester polie, mais ce n'était pas l'envie de se laisser aller qui lui manquait. Elle était ivre de colère et la blessure à l'abdomen la faisait souffrir. Visiblement il n'avait pas simplement voulu la tuer, puisqu'il lui posait des questions. Cependant ce n'était pas dit que les choses ne viennent pas à changer suite à sa rébellion. Grand bien lui fasse, qu'il la tue si ce qu'il voulait était simplement tuer une Malarian... Lui tenant tête d'un air sérieux et dur, elle ne montrerait pas la peur... Même si elle lui déchirait les entrailles.

La réponse de la belle Malarian était tout a fait normale, mais notre Prince n'avait pas vu l'utilité de le lui fournir puisqu'elel finirait tôt ou tard a servir ses desseins d'une manière ou d'une autre, cette Malarian qu'elle était n'allait pas avoir le choix. Et ce fut le plus beau des spectacle que put jouir notre Anémonius devant la débacle de ce petit combat d'une Malarian sans doute l'une des dernières a persisté dans ce monde ou l'hypocrisie des Royaumes ne pensait qu'a leur petite personne et de manière naturel l'Anémonius désirait hardement en être le maitre absolu. mais tant de pouvoir tant de puissance possède un prix et celui n'a pas d'autre prix que de marcher au côté de sa mort. Le Prince noir le savait pour réunir tous les Royaumes d'Erade sous une seule bannière il allait devoir sacrifié beaucoup et pas que du sang n'alalit être versé. dans sa quête du pouvoir, le jeune Prince sacrifia sa partie en lui qui respirait l'humanité et l'amour pour plus de puissance. oh il n'y a pas de doute il deviendra aussi puissant que son ancêtre mais comme son ancien il devra le payer de sa vie.

Les griffes malariène vinrent entayer quatres des soldats de l'héritier des Anémonius, elle venait de se découvrir au yeux de l'Anémonius mais en avait-elle le choix, sond ésir de vivre était aussi hardent que le feu qui brûlait en elle. Elle était une combattante né, elel était né pour se battre pour tuer et ce combat en était la preuve, les Malarians avait toujours été mal utilisé, il n'ont pas d'autre voie que celle de la Guerre, et la Guerre elle.....elle ne meure jamais.

"...Non ta démonstration est suffisante, j'ai vu ce que je voulais voir.....Luhiel la Malarian..."

"Tu es magnifique..."

Le Prince tourna son regard vers la droite que d'autre soldat sortir et en surnombre entourant la Malarian, elel était une prise de choix, une pièce rare et qui saurait le servir mieux que quiconque.

Thanos s'approcha alors de la belle guerrière au sang de Lion, car tel était sa force quant il la voyait se battre notre Prince y voyait uen Lionne quine céderait pa sun pouce de son territoire. Une veritable machine a tuer.

Soudain le froid commenca a se faire sentir autour de la Malarian si bien qu'a ses pied l'herbe si verte commencait a gelé de manière progressive. s'approchand dangereusement de Luhiel, celle-ci pouvait sentir sans difficulté se silence qu'offrait ce froid sans conditionement, ou se souffle si dur venait caresser lépiderme de la belle Ondine au cheveux d'or.

"...Vous êtes né pour la guerre....et je le sais vous ne pouvez y remédier, vous y avez été former sans cesse...votre corps me le témoigne..."

"...Une Guerre se profile Malarian...une Guerre qui englobera tous les Royaumes d'Erade....et cette guerre ne sera jamais oublier ainsi que les héros qui auront combattut..."

S'approchant de la belle, il fut soudainement devant elle a quelque centimètre, puis il disparut dans un nuage sombre pour réapparaitre derrière la jeune guerrière. il glissa ses doigts ganté le long du bras gauche de celle-ci y laissant une trainé de froid y pééntrer tel une lame.

"....Rejoignez-moi....Luhiel...et votre nom sera gravé dans l'histoire...j'éveillerai en vous ce pouvoir qui dort et qui ne demande qu'a s'elevé...."

" je peux vous apprendre a tromper la mort elle-même..."

Le Prince ne mentait pa sil avait trouver le secret de l'immortalité mais ce qu'il demandait a la Malarian était énorme, mais elle en était presque destiné c'était une guerrière, eduquer pour le combat et animé par un sens plus aigu des choses, celui de tuer.

Le Prince disparut pour réaparaitre devant la belle Luhiel.

Ne perdant pas de son assurance malgré l'insolite situation où le danger était imminent, la demoiselle se faisait arrogante. Pourtant pendant ce massacre elle s'était sentie observée, mesurée... Le mot "démonstration" ne pouvait pas être mieux choisi. C'est probable que ce qu'il voulait voir c'était ce qu'elle valait, et ça l'était encore plus qu'elle l'ait montré volontairement tout en se faisant le plaisir de massacrer quelques soldats. Ce n'était pas encore assez à son goût, et l'envie de verser leur sang n'était pas encore totalement satisfaite, mais de toute façon pour l'instant elle n'avait pas le choix. Les troupes se sont plus ou moins reconstituées après quelques minutes, ce qui lui coupait définitivement toute chance de retraite. Demeurant pourtant sur son perchoir, elle écoutait cet étrange sorcier tout en gardant les militaires du coin de l'oeil. On ne savait jamais qu'ils soient pris d'une envie soudaine de venger le capitaine qui siégeait sous le talon de ses bottes.

Haussant les épaules au compliment, elle n'en était pas affectée. Ce n'était pas quelqu'un d'influençable et encore moins par des compliments faits et surfaits qui n'avaient d'autre but que de la mener là où il aimerait qu'elle soit. Soupirant intérieurement, elle était un peu blasée. Tout ceci ressemblait un peu trop à une tentative de corruption, et peut être était ce trop évident, mais elle ne comprenait pas pourquoi il prenait la peine de s'intéresser à elle. Oui bon certes croiser une Malarian était peu courant car ils étaient peu nombreux, mais cependant Luhiel persistait à croire qu'il y avait des manières plus simples de grossir les rangs de son armée.
Sentant le froid qui se dégageait de lui, elle fit surgir son aura... Une aura qui n'était pas encore agressive, mais qui lui tenait tête à sa façon, un halo également froid destiné à lui faire comprendre que ce genre de tours de passe passe ne l'impressionnaient pas. Et puis au passage cela lui permettait de garder sa propre chaleur afin qu'elle ne mêle pas au reste. La pluie qui tombait toujours aussi fort l'y aidait grandement, et cette sorte de bouclier thermique était avantagé assez pour qu'il tienne le coup sans soucis.

Il n'y avait pas à dire, il devait posséder des pouvoirs pour le moins respectables, elle le sentait dans sa présence et sa manière de se tenir. Qui que ce soit il devait être le prince d'un territoire influent, surtout assez sûr de lui que pour tenter de se "payer les services" d'une Malarian. Compressant sa plaie, elle le regardait dans les yeux d'un air qui pourrait lire son âme... Âme d'ailleurs qu'il n'était pas dur d'imaginer noire et corrompue par quelque chose de sombre. D'ailleurs cette réflexion la fit réfléchir à l'éventualité qu'il soit... Non... Ce ne pouvait pas être vrai. Et pourtant... Un Anémonius? On dirait qu'elle avait tiré le gros numéro... Mais elle n'était pas du tout sûre que cela était une bonne chose. D'ailleurs elle détestait le voir aussi proche... non par peur mais juste par ce contact froid et hypocrite qu'elle sentait à des kilomètres. L'envie qui prenait cet homme était celle de l'ambition démesurée qui dictait ses actions, et non la réelle envie de la toucher. C'était quelque chose de peu naturel... Il était juste comme un serpent essayant de murmurer pour inciter à la damnation éternelle, rien de plus. Elle aurait encore préféré qu'il la menace plutôt que d'user de moyens aussi retors. Réprimant un frisson, elle lui répondit imperturbable:

- Je sais pertinemment qu'une Guerre se profile à l'horizon... Et on dirait bien que vos soldats aussi nombreux soient ils ne valent pas un clou... Il faut être sacrément désespéré pour essayer de convaincre un élément de la caste qui représente le mieux vos ennemis sur Erade à vous rejoindre. Même si je sais que seule l'ambition et la soif de pouvoir vous poussent, j'aimerais comprendre comment il est possible que vous vous leurriez à ce point. Ce n'est certainement pas par manque de facultés intellectuelles pourtant... Je suis sûre qu'au fond de vous, vous savez pertinemment que me proposer quelque chose d'aussi inutile que l'immortalité ne suffira pas. Est ce là le prix que vous donnez à une guerrière de ma trempe? Si vous voulez caresser une chance de me convaincre, vous feriez mieux de sur-enchérir rapidement...

Il n'y avait pas d'hésitation dans sa voix, aucun tremblement... Juste une certaine crispation physique naturelle à cause de toutes ces armes braquées sur elle. Luhiel n'était pas l'un de ces lâches que l'on plie à sa volonté par les menaces... Malgré son statut de combattante, cela ne l'empêchait pas d'être perspicace et intelligente... et surtout d'avoir des dons presque surdoués en stratégie militaire. La démarche de ce noble ne l'étonnait guère, mais elle savait qu'elle devrait se la jouer fine si elle voulait éviter de se faire trancher la tête. Ceci dit, elle ne fermait pas la porte à une certaine négociation, mais ce qui est certain c'est que pour quelqu'un qui essayait de la convaincre il manquait de diplomatie. Là... sous la pluie et avec une bonne garde d'une vingtaine d'hommes, ce n'était pas vraiment de bonnes conditions pour arriver à un accord. Mais après tout elle s'en fichait, elle n'était pas à ça près, ce n'était pas elle qui avait l'habitude d'un confort princier et puis dans le pire des cas, sa dignité était intouchable et lui offrait toujours une porte de sortie extrémiste au cas ou. Mourir au combat était toujours plus intéressant que d'accepter une proposition digne de paysans de bas étage. La mort ne lui faisait pas peur et la Gloire était éphémère... Saurait il trouver quelque chose qui puisse lui faire considérer sérieusement sa proposition ?
Les yeux gris métallique observaient celui qu'elle supposait un descendant d'Anémonius, dans un mélange de défi et de colère...

La Malarian persista contre la proposition du sorcier noir, prétendant que la gloire était éphémère et que l'immortalité était inutile pour sa personne. A cela il pouvait l'apréhender, mais ce n'était pas vraiment de l'immortalité dont il parlait, a travers ses mots il lui murmurait la facon , la manière de tromper la mort pour sauver les êtres qu'elle aimait. Quant a la gloirte si elle est éphémère les noms des guerriers qui auront combattus eux, ne le seront certainement pas. Mais puisque ce prix n'était pas assez pour la Malarian, le Prince décida de passer a un echelons supérieur.

" Ne demandez pas trop ....Luhiel la Malarian....je ne suis pas homme a surenchérir plus..."

"Mais si le sang et la gloire ne vous importe...peut-être que votre coeur lui le sera..."

Thanos tourna son regard vers l'un des gardes situé derrière, et d'uen voix remplie de détermination et de noirceur qui avaitr remplie son âme et son coeur depuis sa naissance. Pourtant Thanos ne fut pas toujours ainsi, autrefois il était le jeune enfant arrogant et qui aimait a sourire au côté de son cousin Magnus. mais la mort de son père Lucian et le rejet d'amour de sa propre mère, entraina notre jeune Thanos dans la haine et la vengeance et même si tout cela ne se serait passer, en lui coulait ce même désir de pouvoir que son ancêtre qui l'avait envahit et pourrit jusqu'a l'os.

"...Amenez moi l'enfant..."

"Bien mon Prince..."

Thanos tourna son regard vers la Malarian, un sourire malicieux au lèvres, celle-ci pouvait aisément deviner ce que le Prince allait faire, si sa vie ne lui importait pas peut-être que celle d'un enfant innocent le serait, après tout elle était Malarian et se devait malgré ce qu'on racontait défendre la Lumière, certain Malarian était tourné vers la haine et la colère et avait vu leur puissance et leur pouvoir plus grand que jamais, leur noms était gravé dans l'histoire et le temps.

"..Bien si votre vie n'a pas de si grande importance peut-être que celle d'innocent le sauront.."

Cette stratégie était bien trouvé, car si la Malarian laissait faire le Prince cela voudrait dire qu'elle serait prête a sacrifier la vie d'innocent pour ne pas succomber et ce choix était des plus égoiste qui soit, au contraire si elle acceptait elle laissa là un témoignage de son humanité et sauvera la vie d'un jeuen et innocent garcon. Un choix horrible pour une Malarian enfin peut-être a moins que celle-ci n'ait que faire d'un jeune enfant...

Le garde amena l'enfant qui ne devait guère avoir plus de sept ans d'âge, ses cheveux noir etait gras et sa peau tristement sali par le temps et la peur qui sointait chez lui tel un parfum. Pied nue, le petit bout semblai vraiment au bord de la mélancolie. Le soldat y amena l'enfant près du prince. Thanos éfleura de ses doigts la chevelure de ce jeune innocent qui n'avait pas encore connu les horreur de la guerre ni les celle de la vie.

"...Dit-moi...mon petit.....tu as peur..."

L'enfant apeuré regarda Thanos et sur son visage se lisait une peur de mourir si grande qu'elle se témoignait par son regard.

"..Tu sais la mort n'est pas la fin c'est juste un autre chemin....."

"mais je vais te dire un secret....même dans la mort tu ne trouveras pas le repos et tu ne rejoindra pas tes parents et ta soeur..."

"Vois-tu devant toic ette belle jeune femme....c'est une Malarian"

"un....une...Mala..un héro...."

Repondit alors l'enfant dans un murmure, un héro oui mais un héro du néant et du conditionement de ses choix.

" Regarde la bien car ce hero Malarian...car elle préfère sauver sa propre vie plutôt que de te sauver...ce n'est pas ce hero Malarian que tes parents t'on raconté....ce n'est ni plus ni moins qu'une femme qui sointe l'effroi..."

"..Vous vous mentez..."

"Moi mentir....alors pourquoi n'est-elle aps venu sauver tes aprents et ta soeur..??"

Thanos se releva et sortit une dague levant son regard vers la Malarian. Soudain d'un geste rude et d'uen froideur sans égale, le Prince noir égorga l'enfant sous le syeux de La malarian impuissante de cet étatt de fait. Résolu malgré elle d'être imprégné de cette culpabilité qui la frapperait tôt ou tard pour avoir refuser l'offre du Prince sorcier.
Une giclé de sang s'écoula alors et malgré cela, l'enfant tomba a terre agonisant toujours dans les dernières minutes jusqu'a ce que dame la Faucheuse décide de prendre son âme.

" J'ai horreur des gosses....il ne servent vraiment a rien...soldat...jetez moi ce corps qu'il nourisse les cochon...."

"Bon Malarian...cette démonstration te suffit-elle où dois-je tuer plus d'innocent encore..car comme tu a sput le contaster je ne pourrais laisser ses enfants vivre pour qu'un jour ilo devienent mes ennemis..."

"Enfin si tu es prête a laisser un enfant mourir alors tu es prête pour laisser un monde brûler...."

Thanos se retourna et soudain , la glace devint alors de plus en plus froide, descendant jusqu'au zero absolu a un degré que me^me la Malarian ne pouvait résister, le gel était instantané. Et des piques de glaces sortir du sol formant un cercle parfait autour de la Malarian.

"....Alors j'attend ta décision Luhiel la Malarian..."

Psychologiquement ils mesuraient des forces, et elle n'avait pas encore dit son dernier mot. C'était un duel qui promettait d'être bien plus équitable qu'en combat singulier... Même si elle partait tout de même avec un sévère handicap. Les bras croisés sur la poitrine en s'amusant du craquement des os sous ses pieds, la demoiselle écoutait attentivement, mais un brin indolente. C'était décevant de constater qu'il manquait à un tel point d'imagination... Décidément il était encore plus désespéré qu'elle ne le pensait initialement. Aller jusqu'à essayer de la faire chanter avec quelque chose d'aussi "classique" qu'un enfant... C'était un peu trop facile... Cela sonnait un peu déjà vu. Pourtant elle était envahie d'une sombre résignation. Elle savait bien que quoi qu'elle puisse faire les chances pour qu'il l'épargne seraient trop minces. À quoi bon accepter sa proposition si dès qu'elle aurait le dos tourné, ce gamin mourait quand même? À rien du tout.

Les poings serrés à cause de la colère que cette vue lui procurait, la Malarian sentait son sang bouillir. Cependant pas un seul mot ne sortit d'entre ses lèvres sanguinolentes. Elle savait parfaitement que tout ceci n'était qu'une tentative de manipulation. Il voulait lui infliger une culpabilité qui n'était pas sienne afin de la forcer à céder. Intelligent certes, mais inutile. Son sang bouillait et ses tripes ne faisaient qu'un tour, mais elle savait que se manifester serait lui donner raison. Lui refusant son plaisir elle resta donc silencieuse. Elle ne regardait même pas cet enfant qui effectivement transpirait l'innocence et la peur. Ce serait plus qu'elle ne pourrait le supporter que de regarder son visage. Alors elle se força à garder son regard braqué sur le Prince, afin de suivre ce qui se passait sans pour autant se faire trop de mal.

Un héros, elle? Hahaha... cette vision était presque ironique. Les Malarians étaient une caste maintenant mal vue, et très peu les voyaient encore comme des espèces de sauveurs. Leurs succès passés étaient devenus de la vieille histoire et désormais ils étaient comme... une vieille oeuvre d'art suspendue dans des galeries oubliées. Et puis que croyait cet homme? Que parce qu'elle était Malarian elle voulait sauver le monde, qu'elle irait jusqu'à se sacrifier pour sauver une vie...? C'était loin d'être aussi simple et cette vue manichéenne des choses était juste naïve et erronée. Oui elle serait capable de mourir pour sa cause, mais pas pour vouloir éviter ce qui ne pouvait l'être. Elle avait besoin de rester en vie si elle voulait que ses actes pèsent sur la balance. Il fallait qu'elle fasse des choix égoïstes parfois... et puis donner sa vie n'était pas le choix le plus dur à faire la plupart du temps. Le plus dur était de continuer à vivre avec tous les poids sur la conscience. Celui ci ne serait qu'un de plus parmi la liste déjà longue de la guerrière, alors si il voulait tuer un enfant, grand bien lui fasse. De toute façon ce n'était pas comme si elle avait vraiment le choix de l'éviter.

- Je n'ai jamais demandé à être qualifiée d'héroïne... je ne suis pas si idiote.

Ce fut son seul commentaire... Son expression était implacable, dénuée d'expression. C'était un soldat qui lui faisait face, un soldat courageux et prêt à assumer les conséquences de ses actes. " Force et Honneur" était sa devise... elle vit le Prince éxécuter impitoyablement le mioche sans même ciller, fidèle à sa résolution de départ. Ce n'était pas une fin qu'elle n'ait pas prévu... Elle avait juste tapé du pied assez fort pour que son talon s'enfonce dans le crâne du capitaine moribond dans un grand crac. D'une certaine façon elle avait toujours 3 morts d'avance... Petite satisfaction intérieure, mais elle préférait la garder pour elle afin de ne pas la perdre rapidement.

- Continuez tant que vous voulez, cela m'est égal... Je ne peux me sentir coupable de meurtres dont je ne suis pas l'auteur. Et puis je gère assez bien les remords, comme vous pouvez le constater. - elle désigna les cadavres alentours avec le regard .

- Ma décision? Quelle décision? Il ne me semble pas qu'il y ait de doute. Je vous suivrai... À vous de me donner de bonnes raisons de rester. Mais comment pensez vous vous assurer de ma loyauté? Ce ne sont pas vos menaces qui vous apporterons quoi que ce soit... Il n'y a rien de plus dangereux que quelqu'un qui n'a rien à perdre. Assurez vous d'être sous bonne garde la nuit... car je ne suis pas un de ces prisonniers que l'on met en cage. J'aurai mes conditions... Et si vous jugez que je ne suis pas en position de faire des exigeances, tuez moi. Vous devriez le faire, tant que vous en avez l'occasion.

La brume était froide jusqu'à en faire bleuir sa peau ce qui la fit créer une bulle protectrice, constituée d'eau. Rapidement elle usa le pouvoir de son ennemi de manière intelligente de manière à se protéger... La barrière transparente se glaça elle aussi au contact du froid... mais cette fois ci il n'aurait pas d'emprise sur cette protection étant donné que l'élément utilisé, elle le contrôlait également. Il apprendrait bien assez tôt que malgré sa position et sa puissance, il pouvait trouver quelqu'un qui lui tienne tête...

Elle ne se prétendait pas héroïne, bien tant mieux voila une chose qu'il n'avait pas a régler a ce niveau, sans le savoir la Malarian répondait au attente du prince, elle se prétendait sans faille, pourtant le sorcier pouvait sentir cette colère monter en elle qui se témoigna par l'écrasement des cadavres qu'elle avait sous elle.ses dires firent sourire notre prince a nouveau, ce qu'elle pouvait se croire forte a ne pas dévoiler ce qu'elle ressentait, d'un certain sens elle avait raison montrer que cela lui faisait du mal ou la rendait fou de rage serait amener au sorcier satisfaction. mais Thanos n'avait pas besoin d'être satisfait la malarian serait une arme qu'il utilisera au mieux pour le combat. elle était doté d'une force particulière qui la rendait différente des autres humains, mais elle restait toujours humaine au fond d'elle.

"Dont vous n'êtes pas l'auteur...mmm ah j'oubliais j'ai tuer deux Malarian il ya quelques mois et mes hommes on attaquer un village non d'où nous sommes, en y laissant les marques et les traces de ces deux Malarians..."

"Non malarian vous verrez que vous serez sans le vouloir coupable de toute ses abominations.....enfin du moins c'est ce qu'Erade pensera..déjà que votre réputation n'est plus aussi jouissif qu'avant....."

" Décidément votre vue n'ira pas plus loin que votre honneur.....les Malarians n'auront plus d'honneur, je vais assombrir votre caste jusqu'à ce que plus aucun Royaume ne désire votre aide...."

"Cela a déjà commencer Luhiel en Rugilian et en Otian..."

En salissant la réputation des malarian et leur attribuant les meurtres barbares le Prince compromettant ainsi une futur alliance possible des Malarian auprès des autres Royaumes, ainsi les malarians seront isolé encore plus qu'il ne l'était déjà. Mais cette stratégie allait beaucoup plus loin, car tous les Malarian ne sont pas corrompu et ces derniers chasseront ceux qu'il croiront susceptible de l'être.

La malarian décida de jouer de ses pouvoir sur l'élément de l'eau , grand bien lui face usant de son pouvoir sur l'eau le combiner indirectement avec la glace du Prince. Un jeu bien dangereux auquel elle jouait car ne sait-elle aps que la glace est composé d'Eau et que notre prince pouvait créer sa glace a partir de l'eau qui s'écoulait de ces nuages gris.

Mais avant il répondit a la question de celle-ci.

" ahahah ma soeur a essayer de me tuer depuis ma naissance et n'y est jamais parvenu...ainsi que ses sbires...et ses nombreux assassins....non de vous je n'ai a craindre ni ne serai-ce que votre ombre....Malarian...."

" Alors ne soyez pas si insolente et sûr de vous....vous etes une combattante de l'élite certes et je ne doute pas de votre capacité a me donner un peu plus de difficulté a vous tuer...."

Le Prince s'approcha alors de la malarian et soudainement la glace disparut ainsi que cette pseudo protection qu'elel s'était donner de faire, témoignant de l'ingéniosité et de intelligence de cette femme a la chevelure d'or. A présent plus rien ne séparait nos deux acolytes. Les gardes prirent alors soudainement le gamin et d'un geste de la main gauche, notre Prince toujours fixant Luhiel claqua des doigts et le gamin s'évapora dans une fumé. Il ne s'agissait la que d'un sort d'illusion que pratiquait les sorciers bien souvent.

"....Je ne suis pas un monstre comme vous le pensez sûrement........je suis un soldat...et un Prince..."

Thanos observa la plaie de la malarian.

"...Je n'ai jamais dit que vous seriez ma captive...Luhiel.."

Notre prince se retourna et se dirigea vers son destrier pendant que ses soldats tenait toujours sen joue la Malarian.

"..Donnez lui de quoi soignez sa plaie...sergent.."

Un soldat apporta de quoi pour la Malarian puis se retira, a quoi jouait ce Prince, il aurait put la tuer ici et maintenant, pourtant la malarian allait le servir, en fait sans le savoir elle venait déjà de servir l'Anémonius. Servait-elle de proie pour attirer ses confrères et consœur? ou était-elle vraiment si utile pour le Prince.

" Au fait mon nom est Thanos "

" Qu'est-ce que vous désirez? qu'est-ce que désire tous les hommes.....je le veux encore plus.."

Ces quelques piques lancées l'air de rien la firent sourire de manière carnassière. Essuyant le sang qui avait séché au coin de ses lèvres, elle laissa s'y dessiner un rictus sarcastique. Encore quelques provocations destinées à lui faire perdre la tête? Pas de chance, elle avait déjà assez évacué pour l'instant, et était prête à subir les railleries qui elle ne doutait pas, allaient venir. Se découvrant un calme presque canonique, Luhiel se mordait la langue pour ne pas répondre. De toute façon à quoi bon? Elle n'était pas sans savoir les conflits intestins des Malarians, ni même les rumeurs qui couraient sur les siens. Mais de toute façon elle savait que si ils étaient en péril, ce n'était pas une manoeuvre aussi basse qui pourrait les défaire. Ils étaient unis par des liens plus forts que le sang, et plus unis que n'importe quel corps d'armée, ils étaient frères au même titre qu'un noyau de myrmidons. Ils étaient des guerriers d'exception, prêts à tout encaisser, même les pressions psychologiques.

Il est vrai qu'ils risqueraient d'être vite confrontés à l'opinion publique, mais de toute façon tout cela n'avait rien de nouveau... Bien sûr une Guilde comme la leur était toujours assujettie à la méfiance qui était indissociable de leur puissance non négligeable. Pour la majorité cela faisait longtemps qu'ils étaient devenus une légende du passé, mais de toute façon depuis toujours ces guerriers dotés de griffes savaient bien que leur destinée serait bâtie soit en solitaire, soit entre eux... Aucun d'entre eux ne comptait encore sur les illusions d'une alliance entre les différents royaumes qui ne trouvaient rien de mieux à faire que de se faire la guerre inutilement, perdant leur temps et leur énergie en broutilles... Après tout peut être qu'elle trouverait quelque chose de différent et de meilleur aux côtés de ce sorcier aux méthodes un peu trop coercitives. Espérons qu'il ait l'intelligence de rapidement se rendre compte qu'il avait tout à gagner à la traiter avec respect. Luhiel ne désirait pas les égards d'une reine, de toute façon elle était loin d'être matérialiste et les richesses lui importaient peu... mais "on n'attire pas des mouches avec du vinaigre"... Bon la métaphore était péjorative, mais dans l'idée c'était ça.

- Je n'ai pas le temps de m'encombrer de sentiments aussi idiots que les remords. C'est bon pour les faibles qui ne sont pas certains de ce qu'ils veulent et où ils vont,... et ce n'est certainement pas mon cas.

Même si dans l'ensemble elle dissimulait sa colère, elle n'en demeurait pas moins sincère dans tous les mots qu'elle avait prononcés jusqu'à maintenant. La franchise était une constante chez elle quelles que soient les conséquences, et même si souvent cela lui jouait des tours, elle n'en avait toujours pas abdiqué. Lorsqu'on passait comme elle des années à traquer et tuer, on n'avait pas trop le temps de s'arrêter pour regretter les morts tombés sous ses griffes. A quoi bon? De toute façon on lui avait déjà tout pris, alors la seule chose qui restait était sa vie... et étant donné la manière intrépide qu'elle avait de se comporter, elle n'avait pas vraiment d'attachement à cette dernière. Son surnom chez les Malarian était " La suicidaire"... C'était assez explicite... Libre à lui de la prendre pour une bluffeuse, de toute façon le temps lui montrerait à quel point il se trompait.

- Je me fous royalement des positions politiques des différents royaumes, les problèmes qui priment sur tout le reste son personnels... Voilà quelles sont mes priorités. Puis pour ce qui est votre soeur, je doute qu'elle ait mon savoir faire... On dit qu'on n'est jamais aussi bien servi que par soi même et c'est on ne peut plus vrai. Prenez cela pour l'excès de confiance si cela vous chante... Mais les faits parleront pour moi, de toute façon je préfère les actes aux paroles. J'aurais aimé que les choses se passent autrement, mais comme je l'ai déjà dit c'est à vous de me convaincre d'adopter une autre posture à vôtre égard. Seulement la force est impuissante face à une volonté de fer, et peu importent vos moyens, vous ne me ferez pas céder un millimètre de terrain que je n'ai moi même décidé de vous laisser.

Regardant alors son entourage, la demoiselle sourit ironiquement en regardant ce prétendu enfant disparaître. Malheureusement pour lui les illusions étaient bien belles et n'avaient aucun défaut visuel... mais elles ne transportaient pas l'odeur qu'un enfant des rues devait charrier. Comme quoi même le plus doué des illusionnistes avait ses points faibles. Cependant elle ne lui expliquerait pas son don.... elle le gardait comme une carte dans sa manche. Elle n'en avait pas beaucoup alors autant les préserver... Les remarques de cet étrange suzerain déclenchaient son hilarité, surtout qu'elle se forçait à prendre les choses avec philosophie, le drame et la panique n'étant pas dans son caractère.

- Pas un monstre? Je n'attends pas mieux que de le voir de mes yeux... Et que serais je donc, si je ne suis pas votre captive?

Elle vit le sergent s'approcher avec des bandages, et elle accepta... mais elle lui fit un regard si agressif, que le pauvre homme s'en alla bien vite la queue entre les jambes. Heureusement pour lui il n'eut pas la folie de la toucher et la laissa se débrouiller seule, ce qui lui épargna sûrement de se faire arracher les yeux. S'appliquant donc les bandages de manière rapide et précise, la demoiselle le vit monter sur son cheval. Alors bien qu'elle soit toujours surveillée par les soldats, elle leur lança un regard meurtrier et leur dit en guise d'avertissement:

- Reculez, je vais monter en selle. Ne vous avisez pas de m'en empêcher ou j'éclabousserai mon autre botte d'une de vos cervelles de moineau !

Ce faisant, elle n'attendit pas qu'ils se prononcent, et poussant les lances comme si c'était très naturel, elle se dirigea vers Naraï qui ne s'était pas laissé approcher. Ses hanches roulant alors qu'elle marchait féline en direction de sa monture, elle sauta aisément avant de s'installer à cru. Soupirant résignée, elle remonta alors la colonne d'hommes en armure pour de positionner à la droite de Thanos Anémonius. Il n'avait pas eu besoin de prononcer le nom de ses ancêtres, elle l'avait aisément deviné. Elle n'aurait pas cru le voir d'aussi près et encore moins pour ces raisons... mais le destin était capricieux. Sa dernière phrase lui avait paru vague et étrange. En fait elle n'avait pas trop compris ce qu'il voulait dire...

- Vous voulez savoir ce que je désire? Pourquoi vous intéressez vous à une inconnue...? Je doute d'être emmenée pour ma bonne compagnie... Enfin "bonne", je me comprends...

C'était d'ailleurs bien la seule chose qu'elle comprenne, parce qu'au milieu de ce bourbier, il ne fallait jurer de rien. Rien n'était certain si ce n'est que sa vie à partir de maintenant allait subir de très grands changements... Mais dans quel sens, cela restait encore à voir.

Les malarian cette caste était en voie de disparition et la guerrière aux cheveux d’or croyait encore à ses liens qui les unissaient jadis, ce lien si beau et stupide a la fois. Le croyait-il bête, non les malarian seront défait et perdrons jusqu'à même l’envie de se battre. Car pour tuer un guerrier dont la vie n’est que le combat il faut dégouter ce combattant du combat lui-même et comme fait-on ce genre de chose ? Tout d’abord on détruit leur barrière psychologique pour que leur lien si fraternel, si unis se défait, car tous ce qui est unis peut être désunis même le lien qu’entretiennent ces Malarian, car après tout il ne s’agit que de guerrier, certes d’exception mais des guerriers néanmoins et seulement. Notre Prince la laissa se défendre de ses dires dont elle pensait encore et toujours en être le maitre lieu alors qu’elle venait sans le savoir de déposer les armes devant ce Prince noir. Plus rien ne réunirait les Malarian désormais, plus personne croyait en eux et leur but dans ce monde est de combattre l’in justice il avait beau se croire indépendant, il dépendait toujours des autres car leur existence même na de réelle consistance que si les autres Royaumes la leur donne. Ils ne furent créer que pour vaincre un ennemi trop grand sans quoi il n’aurait jamais existé…donc en somme de toute ses conclusion, les Malarians n’était rien de plus que le fruit de la fantaisie et de l’espoir des hommes uniquement, une héritage d’une gloire enterré jadis par le temps et le palissement qu’ils avaient purgé envers leur propre existence.



En effet la Malarian avait plus d’intérêt à suivre et servir ce prince dont les idéo titanesque prouverais sa valeur au combat et elle ferait ainsi ce pourquoi elle a été entrainé, c’est-à-dire tuer.



Luhiel se soigna brièvement et se dirigea vers son destrier d’une marche féline et furtive, pensant qu’elle pourrait s’en aller, qu’elle belle utopie elle se faisait là cette malarian, décidément ces guerriers ont beau être l’élite des combattant il n’en reste pas moins trop prévisible. En elle bouillonnait de cette colère qu’il ressentait comme un volcan prêt à exploser, un doux parfum de violence et de haine.



La laissant s’approcher telle une amante, notre sorcier souri alors d’un air malicieux comme si…



« Alors dit-moi ma belle….comment se porte votre plaie… ? »



« Vous acceptez souvent le matériaux de soin des personnes qui tentent de vous convaincre ? »



Thanos avait amené là où il le voulait, la Malarian s’était bandé avec ce que lui avait fournit le Prince, mais avait-elle oublié a qui elle avait à faire devant elle, un Prince certes, mais cela n’était guère important, il aurait put être forgeron ou encore paysan que cela n’aurait rien changé pour elle, non elle avait oublié qu’il était sorcier et que par définition il ne ressort jamais rien de sincère en lui enfin en partie.





Puis notre sorcier fit un signe à ses soldats de se retirer et de les laisser seul a seul. Ce qu’ils firent sans broncher. Notre Prince trotta d’un pas vers la gauche



« Faisons quelque pas Luhiel je me suis amusé parlons sérieusement… »



« Vous m’avez posez la question pourquoi je m’intéressait a une personne comme vous et je pense que vous avez comprit que notre rencontre n’est pas le fruit du hasard..n’est-ce pas »



« Non votre personne en elle-même ne m’intéresse pas, enfin quoique je ne doute pas de vos talents sous la soie.. »



« Non se sont vos talent de combattante qui m’intéresse et même si votre caste que vous me croyez ou pas, est entrain de s’effondrer j’y vieille personnellement et mes espions m’on informer que je ne suis pas le seul a m’y employé.. »



Continuant de trotter le Prince parlait la sérieusement, il avait finit de s’amuser à narguer la Malarian à jouer le méchant l’usurpateur. Un lunatisme encore jamais vu chez Thanos enfin c‘était un sorcier avant d’être un Prince, il jouait avec les cartes que lui ont donné les Dieux.



« Je vous propose de changer votre vie d’acquérir de nouvelle aptitudes en vous offrant une place de choix dans mon armée… »



« Mais je connais la nature indépendante des Malarian pour avoir rencontrer deux de vos confrères qui ont malheureusement voulut jouer les fiers et dont leur tête orne a présent la croix de leur tombe… »



« Comme quoi vous n’êtes pas imbatable..… »



Prenant un instant de pause le Prince continua sa trotte en compagnie de la Malarian sous cette pluie qui commençait doucement à s’arrêter.



« …Ainsi si vous me rejoignez je vous laisserait assez d’indépendance pour voguez a vos occupations personnels..La seule chose que je vous demande est de répondre présente lorsque je vous le demanderais et bien sûr de faire ce pourquoi vous avez été créer….c-a-d verser le sang »



Le prince pouvait se défaire de la malarian ici et maintenant, certes il aurait quelque difficulté car ils ‘agit tout de même d’une malarian mais il finirait par en être le vainqueur, sa puissance était belle et grandissante mais insuffisante pour vaincre le sorcier en tout cas pas a son niveau actuel.

Oh certes viendra bien un jours où elle en serait aisément capable de se mettre a son niveau mais se moment n’était pas encore arrivé.

Luhiel n'était pas sans savoir que discuter d'un sujet aussi épineux que l'avenir des Malarians et de l'Erade ne la mènerait à rien. Chacun avait son point de vue et tous les deux pensaient avoir raison, alors un autre débat stérile n'était pas ce qu'elle recherchait. De toute façon le lien que les Malarians entretenaient entre eux étaient trop complexes pour que les mots puissent les décrire, et encore plus pour que les esprits extérieurs puissent les saisir. Si il voulait les sous estimer, c'était son problème, mais cette grossière erreur finirait par lui coûter cher à un moment ou à un autre. Si ses frères n'étaient pas invincibles, il en allait de même pour les sorciers... et peu importait si leur nom était Anémonius ou non. Que pouvait comprendre ce prince de la profondeur des liens qui reliaient les Malarians à la Nature? Que jugeait il savoir sur leur enseignement et de leurs méthodes? Rien. Qu'il manipule donc une poignée de guerriers et prétende dominer le monde... Il chuterait tout comme l'avait fait son prédecesseur.
D'ailleurs il manquait sévèrement d'imagination... répondant calmement, elle lui dit d'un ton pas du tout inquiet:

- Ma plaie se porte très bien... Et j'accepte aisément les biens dont j'ai besoin lorsque je sais que je ne risque rien.

La prenait il pour une buse? Ou ne concevait il juste pas de se frotter à quelqu'un qui n'ait rien à envier à son intelligence? Visiblement les gens qu'il côtoyait n'étaient pas un très grand défi. Gardant certaines cartes dans sa manche, la demoiselle souriait carnassière. Aucune magie ne la toucherait pour l'instant, cela était une certitude.
Elle ne lui dirait rien de plus, mais lui laissait largement entendre que si elle avait pris ce risque, c'était bien entendu calculé. Elle le lui avait pourtant dit: chaque once de terrain cédé l'était volontairement. Croyait il vraiment que son air de poupée de porcelaine révélait sa vraie nature...? L'habit ne fait pas le moine, c'était bien connu... et si elle pouvait être courtoise, elle n'en demeurait pas moins une combattante avant tout, et un adversaire tactique également. Le ton restait calme mais acide... cassant mais pas agressif à proprement parler.

- Bien sûr que je l'ai compris ne me prenez pas pour une idiote, je trouve cela particulièrement énervant.

Elle l'écoutait d'une oreille mi distrait, car en somme ce qu'il racontait n'avait rien d'extraordinaire. C'était prévisible de très loin en vérité. Mentionner des frères tombés, lui proposer une place, tout ça était terriblement ennuyant. Elle ne le sous estimait pas comme il le faisait avec elle, et c'était très probablement aussi son avantage. Cependant en prétendant qu'elle serait indépendante, quelque chose la frappa. Soit il s'agissait d'un mensonge pur et dur, soit il comptait lui imposer quelque chose pour s'assurer qu'elle lui préterait allégeance. Luhiel ne saurait dire si c'était juste naif ou bien inconscient, mais le temps le lui dirait bien assez tôt. Regardant droit devant car elle considérait le paysage comme plus intéressant, elle manquait de bailler d'ennui.

- Qu'est ce qui me dit que vous tiendrez parole, Thanos Anémonius? Je suis censée me convertir pour vos beaux yeux et votre envie de pouvoir et de sang? Cette soif est très loin de m'effrayer, mais comprenez que pour que je change de camp aussi soudainement, il me faudra plus que quelques belles paroles... Je ne suis pas une girouette. Par contre, si par miracle vous êtes convaincant, j'épouserai définitivement votre cause. Je veux d'un leader qui mérite mon respect. Vous ne parviendrez à rien par la crainte, que d'ailleurs vous ne m'inspirez pas. Cela fait longtemps que je n'ai plus peur de la mort ni de ce qui lui est relié. Je suis adepte du tout ou rien. Prouvez moi que votre cause en vaut la peine, et j'élirai domicile en vos terres, servant en première ligne autant que vous le désirerez.

Elle l'avait interpellé par son nom complet, sans hostilité... en vérité avec une placidité qui ne pouvait augurer que le plus sombre des présages. Elle s'exprimait avec franchise, sans détours. La vérité perçait à travers ses mots... Elle voulait qu'il fasse autre chose que simplement faire semblant en jouant de pauvres subterfuges. Elle ne voulait pas de menaces sans effet, de culpabilités encore plus absurdes... Non. Elle voulait quelque chose de bien plus solide. Une personnalité, un but, une cause. Juste ou non peu importe... Mais une cause. Autre chose qu'une paire de soldats à dégommer avec trop de facilité pour exprimer sa colère, ou qu'un échange de mots qui les faisait tourner en rond. Luhiel en avait tout simplement assez de cette perte de temps ! Attendant sa réponse, elle laissa un rictus planer sur ses lèvres.

La voila bien curieuse cette petite Malarian qu'est-ce qui lui prouverait qu'il tiendrait parole et bien rien, elle avait la parole d'un prince ne lui suffisait-elle pas? Épouser sa cause décidément Luhiel ne comprenait toujours pas, Thanos ne cherchait pas a la convertir, il ne voulait utiliser que ses talents, que celle-ci n'appréhende pas son ambition il s'en fichait bien royalement seul ses talents de guerrières l'intéressait uniquement. Les malarian étaient des guerrier né pour le combat et la guerre et il était fort idiot de croire qu'une cause leur pemetrait de mieux se diriger, que la cause soit mauvaise ou bonne, dans une bataille tous sont ennemis et amis, nul ne peux prétendre se battre pour une bonne cause a partir du moment ou il enlève la vie d'un autre, le sang n'attire jamais que le sang. il le lui avait pourtant bien dit, seul ses talents l'intéressait, sa personne et ses opinion l'importait peu a vrai dire si il pouvait se débarrasser de cette partie par un quelconque maléfice il l'aurait fait.

" Qu'est-ce qui vous prouve?......rien mise a part ma parole...."

"Luhiel un Roi a le pouvoir de bouger ses soldats où il le désire....mais celui-ci reste seul maitre de son âme...."

" Concernant ma cause je ne désire aucunement que vous l'épousiez, cela enlèverait ce coté piment de vous savoir toujours lié au vôtres..."

Le risque et le jeu il aimait ce Prince Anémonius, mais pourquoi ne désirait-il pas qu'elle épouse sa cause, tout simplement car un soldat est plus facilement manipulable et efficace si il se sait surveiller. Et les beaux yeux de cette Malarian le savait si elle combattait pour ce prince tout en gardant en elle ses valeurs elle serait en constante surveillance tel un poison s'infiltrant lentement en vous, elle ne pourrait jamais dormir sans penser au coups fourbes du prince a son égard.

Non qu'elle garde ses valeurs et qu'elle reste attacher a sa cause pathétique et utopique bien que celle-ci ne devait pas en avoir vu l'intérêt qu'elle prônait pour les autres et Erade. Elle était encore mieux qu'il ne l'espérait elle s'était détaché de la mort pour ne plus en avoir peur, c'était parfait.

" Pas peur de la mort? dans ce cas pourquoi portes-tu une légère armure..et des armes..si la mort ne t'effraye pas..."

" tant d'artifice créer pour justement t'éviter ce dont tu ne crains pas..."

Quelqu'un qui ne craignait pas la mort n'avait pas besoin d'artifice visant a l'éviter et le défendre contre cet état de fait. La peur alimente chaque combattant du fait inéluctable de leur destin a venir, et c'est pourquoi il combattent avec ardeur et courage et qu'il deviennent d'excellent combattant car il vivent dans la crainte perpétuel d'être un jours confronté a la faucheuse. Mais c'est en ayant peur qu'il peuvent accepter la mort.

" Mais bon je vais néanmoins répondre a ta question...mon souhait est de réunifié tous les Royaumes d'Erade en un seul comme ce le fut jadis..."

"Mais dans toute cette simplicité il y a toujours un mur.."

" C'est parfois d'un grand mal que peut sortir un grand bien...Luhiel.."

Thanos semblait vouloir cette paix si grande si belle, cette réunification qu'il pensait être le seul moyen de ramener a ce monde qu'était Erade, sa gloire d'avant, sa paix de jadis. même si pour cela il devait passer au yeux du monde comme un tyran, un meurtrier...mais cela n'avait-il pas été le poids de tous les Anémonius. Il est certains qu'il mourrait a se sujet pas de doute, mais avant de mourir il réunifierait tous les Royaumes sous une seule et même bannière et combattraient les Immortels pour sauver Erade. Même si pour cela il devait le faire seul , mais la solitude l'avait toujours accompagné tel un ami fidèle cependant malgré cette cause d'une grande noblesse résidait la un poison qui le gangrenait depuis sa jeunesse. "la vengeance" avait nourrit les desseins de Thanos, les avaient légèrement dévié de sa cause, mais paradoxalement c'était elle qui avait donné au Prince cette puissance de ce pouvoir de peut-être réussir là où tous échouèrent jadis.
Tous le monde allaient le hair, le détestait vouloir sa mort, tous allaient le pourchasser, sans relâche il sera amener et confronté au pires horreurs. Mais il fera il sera cette homme dont a besoin Erade dans l'ombre pour survivre, il est ce chevalier noir qu'a besoin Erade. Mais pourquoi choisir cette vie?

La réponse est pourtant simple cher lecteur...

Tant de haine, de colère de meurtre vont lui être attribué et pourtant il tiendra car de tous les Princes se battant....

......Il est le seul a pouvoir................l'endurer.........

Luhiel se portait plutôt bien pour quelqu'un qui avait traversé les épreuves qui avaient précédé. Certes ce n'était pas sans quelques anicroches, mais ça il fallait bien faire avec. Les imprévus étaient les aléas de la vie, et ce Prince en faisait partie. Voilà ce qu'il était à ses yeux, une grosse barrière entravant sa route, rien de plus. Amusée par ce petit jeu cocasse auquel ils se livraient, elle était au moins distraite. Elle jouait avec le danger comme à son habitude, mais la demoiselle était depuis longtemps parvenue à la conclusion que c'était toujours la tactique la plus rentable. Pourtant méfiante car s'attendait à un coup déloyal à n'importe quel instant, elle manqua d'éclater de rire à ses mots. Sa parole? Quelle valeur était ce censé avoir à ses yeux? Encore moins qu'une vieille babiole issue des sortilèges minables de ses sorciers, encore moins que le misérable art de combat dont ses soldats avaient fait preuve.

- Votre parole... Et que vaut elle à mes yeux selon vous?
Vous avez une bien étrange définition d'un roi, mais de toute façon je ne m'attendais pas à ce que vous saisissiez ce concept dans toute sa splendeur. Dites moi, c'est ce même roi ambitieux et marionnettiste qui revendique qu'il n'est pas un monstre?

Bien sûr elle savait bien qu'un roi devait être manipulateur à sa manière, et aucun ne faisait vraiment exception là dessus, seulement c'était le pourquoi qui était crucial, et elle n'avait pas l'impression que ce jeune homme saisisse encore bien les tenants et aboutissants d'un trône. Et pour cause, il semblerait qu'il n'y ait jamais posé son royal postérieur puisque le trône de son ancêtre était en mains étrangères depuis un moment maintenant. Moqueuse elle cherchait à le faire parler, non dans l'espoir d'avoir des informations, mais juste de savoir qui elle devrait servir dans les temps à venir. Il ne voulait pas qu'elle épouse sa cause... Oh quel orgueil extrapolé, on aurait presque cru voir un personnage issu d'une vieille pièce de théâtre mal écrite. Décidément tout cela s'avérait bien prometteur et intéressant. D'ailleurs Luhiel aurait pu parier qu'il était encore plus jeune qu'elle. Plus jeune, plus inexpérimenté en ce qui concernait la guerre... Oui elle en était certaine. Derrière ses grands airs de souverain il n'était rien de plus qu'un grand enfant en quête de récupérer ce qu'il jugeait lui appartenir... L'héritage familial. Certes il semblait intelligent et sournois, mais pour ce qui était de se mesurer à elle, il avait encore un long chemin à parcourir.

Luhiel dégageait quelque chose de digne, d'autoritaire et de très solide pour ne pas dire inébranlable. Servir cet homme c'était certes contre son gré, mais pour l'instant cela ne la dérangeait pas. Il était tombé sur un os, sur une Malarian très en marge et différente de ses pairs... Oui en somme si il l'assimilait aux Malarians qu'il avait déjà connu, il faisait une grossière erreur. Et si il ne se rendait pas compte qu'il fallait repartir à zéro dans son jugement, alors il allait rapidement perdre du terrain. Au plus ils discutaient, au plus la demoiselle avait des confirmations...

- Ce n'est pas parce que je donne la mort à d'autres que j'en ai peur... et j'ai dit que je ne la craignais pas, je n'ai pas dit que je l'appelerais en faisant preuve d'imprudence. N'êtes vous donc pas capable de discerner la peur de mourir de la volonté de vivre? De la même manière je ne vous crains pas, ce qui ne veut pas dire que je ne vous aurais pas évité si j'en avais eu l'occasion... Je ne vois pas ce qu'il y a d'irraisonable là dedans.

Oui bien sûr la Malarian était toujours consciente qu'elle pourrait mourir demain, mais de toute façon sa vie ne tenait qu'à un fil depuis si longtemps que ce n'était plus une obsession, ce n'était plus une angoisse. C'était juste inévitable, mais il était normal de repousser l'échéance autant que possible. Elle respectait la Faucheuse plus que tout, mais selon elle vivre en fonction d'elle serait sombrer dans la faiblesse. Elle se guidait par le temps qu'il lui restait et non par le dernier soupir lui même, voilà tout. Pour cela pas besoin d'artifices pour repousser ses limites de vie... c'était sans intérêt. Mais leur conceptions des choses étaient là encore différentes. Décidément... allaient ils tomber en consensus un jour? Peu importe de toute façon elle n'était pas là pour ça.

Écoutant la suite, elle fut prise d'un rictus mauvais. Quel condensé d'hypocrisie ! Il jouait les intraitables en prétendant qu'il ne voulait pas qu'elle bataille pour sa cause, mais paradoxalement il parlait de son but comme si il voulait la convaincre que c'était la seule chose à faire. Était il schyzophrène ou juste si indécis? Haussant un sourcil ironique, elle le regarda emplie d'une satisfaction malsaine. Par les pénates des Mannams... qu'est ce qu'il pouvait être inconscient. Cependant dans son discours il manquait quelque chose. Il allait devenir roi et alors... que ferait il ensuite? Il ne croyait tout de même pas que prendre une couronne était une finalité en soi. Il y avait forcément des choses derrière, il y avait une responsabilité, une charge, un fardeau... Mais ce n'était juste pas possible que tout ce qu'il entreprennait n'ait pour but que de l'asseoir sur un trône.

- Alors votre but est de réunifier Erade et de la garder entièrement sous votre mainmise... Et ensuite, que ferez vous?

Cela manquait de cet habituel discours de désir de pouvoir, de richesse et de sang... Cela manquait de tonalités de cruauté qui faisaient défaut dans cette réplique étrange. Où était donc passée la tyrannie, l'envie de tout détruire?? C'était peu logique et surtout presque décevant... C'était comme si il s'était résigné à n'avoir rien de plus qu'une Erade unique... C'était... absurde. Pourquoi se donner la peine d'architecturer des plans poussés comme la discréditation des Malarians si au final tout était destiné à s'arrêter aussi brusquement? N'était ce pas lui qui prétendait pouvoir repousser la mort??

Que valait-elle a ses yeux?, peut-être rien pour l'instant, mais le temps lui montreras qu'elle fut fort téméraire a se croire d'égal au prince Noir, de pouvoir mettre en doute sa parole. Mais après tout rien d'étonnant c'était une malarian, leur concept de loyauté et de promesse ne valait pas plus qu'un poussiéreux clochard des rues de Rugilian. Il prétendait combattre l'injustice mais n'avait jamais montrer depuis 9 siècles cette idéal qu'il aimait a bâtir sur une réputation faite par leurs Aïeuls. Non cette race était en perdition totale et pourchasser, traquer par d'autre que Thanos et encore bien plus habile et rusé que ne l'était le Prince les concernant. Elle posait beaucoup de question un peu trop de curiosité sur les lèvres d'une femme, d'une Malarian qui n'avait pour but dans la vie que de tuer de combattre, mais peut-être qu'avec elle c'était différente, c'est vrai qu'elle semblait être mit dans un autre sac que celui de ses frères d'armes...une délicieuse différence qui ferait peut-être d'elle une malarian plus aguerrit que les autres qu'il avait déjà exécuté.

"...Dois-je me répéter sans cesse pour que vous compreniez Malarian, ce que vous pouvez penser ou croire a mon sujet m'importe peu, que ma parole ne vous suffise pas...c'est là bien le dernier de mes soucis...Luhiel...je vous la donne si celle-ci ne vous suffit pas...alors je ne peux rien faire de plus..."

" Une définition étrange, parce que vous en posséder une meilleur sans doute..."

Lui répondit alors Thanos dan sun léger sourire presque amical, oui un roi avait ce pouvoir décider de quel rôle jouera tel soldat dans la bataille, mais le soldat était le seul a être le gardien de son âme, lui seul pouvait décider d'aller a l'encontre de la mort, il ne pouvait pas choisir comment il mourrait mais il avait le pouvoir de choisir comment aller a sa rencontre tout simplement. mais la malarian ne défendait aucun souverain aucun Royaume si se n'est la justice elle-même peut-être dans toute sa beauté. le souci c'est que son but si louable soit-il ne valait pas plus que celui qui décidait d'y imposé sa haine, car la justice a bien des visage et il existe plusieurs forme de justice. celle de la Malarian se basait sûrement sur des intentions plus nobles que le Prince, mais était-ce pour autant que sa justice était-elle la meilleur?

"...Vous aimez savoir...pourquoi vous vous battez...a vrai dire j'aurais dut m'y attendre pour une malarian....le fait de tuer ne vous suffit donc pas...."

Ce fut en se tournant d'un regard quelque peu déçu mais a la fois heureux de le savoir, les gens qui combattent pour une cause sont parfois plus courageux.

"...Eh oui je serait plus que que ravi que vous n'épousiez pas ma cause....le fait que combattez pour moi me suffit amplement...oh biensûr il je ne nierait pas que je serait ravi que vous la compreniez loin de là....mais je serait très bien m'en accommoder croyez-moi .."

la suite fut intéressante dans le fait ou dans son esprit elle faisait la distinction entre la volonté de vivre et la peur de mourir, le souci c'est que ses paroles étaient fort paradoxale,c ar l'un ne peut aller sans l'autre, si une tel volonté de vivre existait chez luhiel c'était indéniablement car la peur de mourir l'accompagnait, car tout deux son antipodes et il faut craindre l'un pour apprécier l'autre. Oh c'était une guerrière, et cette peur n'était pas une peur aussi grande que certains pouvait la voir, mais elle était la peut-être pas si grande, mais elle accompagnait sans cesse Luhiel. La preuve elle se protégeait voulant ainsi retarder l'inévitable tel une carapace, toutes ses petites choses, vouloir la retardé, vouloir l'éviter, tout cela indiquait que le sentiment de peur de mourir viendrait a envahir promptement la malarian. mais bon inutile de débattre a se sujet elle viendrait a s'en rendre compte tôt ou tard que sans cette peur de mourir elle ne pourrait jamais arriver plus loin que ses capacité actuel nous parlions là bien évidement de ses dons de combattante pure.


" Vous êtes fort amusante dans vos propos belle Luhiel...la Malarian....heureusement que j'ai besoin de vos talent sinon vous seriez déjà au près de Morphé..."

"Eh ne croyez pas que sous ma jeunesse se cache une faiblesse qui vous permettra d'agir...vous ne seriez pas la première a vous être fourvoyé a se sujet..."

Sa jeunesse son ambition, sa mégalomanie, beaucoup aimait a y voir une faiblesse, son ton arrogant et son air supérieur, mais tout cela n'était qu'un jeu afin d'amener la souris dans les bras du serpent qu'il était.Qu'elle le voie ainsi était tout ce qu'il demandait, car l'étonnement est la plus belle des surprise qu'il pouvait lui donner. Il riait déjà dans son fort intérieur le jour où cette malarian apercevra la véritable puissance du prince et de son jeu ou il avait toujours trois coup d'avance. Car Elle ne connaissait pas encore bien ce Prince, et tous ceux qui était dans son cercle, savait que chaque action et chaque paroles qu'il mentionnait était minutieusement calculé et préconisé a l'avance.

"Votre vision des choses est pauvre...."

"Mais avant de répondre a votre question...dite moi très cher qu'elle bataille avez-vous menez, quel combat véritable avez entreprit dont le but ultime était plus beau encore que votre propre vie..et l'idéal de votre caste.?"

"Si vous parvenez a répondre a ma question peut-être daignerais-je répondre a votre curiosité..."

Blasée et sans savoir ce que le lendemain lui réservait, Luhiel regardait le paysage avec le calme de quelqu'un qui était en promenade. Ironique lorsque l'on savait qu'elle était entre les mains de celui qui était sûrement l'un de ses plus grands ennemis sur Erade. Mais de toute façon en cet instant la demoiselle n'était plus inquiète. Que devait elle craindre... Des menaces de mort? Si il la tuait au moins tout serait fini une fois qu'elle rejoindrait la tombe. Des tortures? Il ne trouverait pas pire que ce qu'elle subissait déjà en permanence. Son avis lui était bien égal surtout que ses plans n'avaient en somme rien d'original. Bien sûr qu'il pourrait dévaloriser les Malarians autant que ça lui chanterait, mais non seulement cela ne l'atteignait pas, comme cela démontrait à quel point il était désespéré d'atteindre son but, et comme il connaissait peu les siens. Il semblait essayer de s'en prendre à leur honneur et leur fierté tout en espérant que cela suffirait à l'amener où il la voulait... Pathétique. Oubliait il qu'il restait un prince inconnu, un descendant oublié d'un simple usurpateur. Croyait il avoir la force et le courage de reprendre le trône du sorcier à l'anémone?... Naïveté ou utopie? Chasser les démons et immortels, sans compter les autres sorciers se battant comme des chiffonniers pour les miettes de pouvoir prendrait des années et des batailles bien longues. Savait il ce qu'il risquait? Elle doutait qu'il ait investi son temps en recherches sur les légendes et récits anciens, relatant la grande guerre passée et ses tenants et aboutissants, comme elle l'avait fait. Que savait il vraiment sur la vie, la mentalité et les refuges de son peuple? Rien ! Et sur son compte personnel encore moins !

Pauvre garçon prétentieux... à peine sorti de son berceau d'or et déjà empli de discours à l'ambition dont l'immensité n'avait d'égale que sa bêtise et son égo. Amusée, Luhiel le regardait avec un mélange d'incompréhension et de condescendance. Une étincelle d'admiration brillait au fond, car il avait au moins le mérite de ne pas rester à se tourner les pouces à attendre que tout lui tombe du ciel. Prenant un vieux torchon, la guerrière essuya des restes de sang qui lui avaient éclaboussé le bras d'un geste aussi routinier qu'indifférent. Elle avait conscience de l'irriter avec ses questions et c'était totalement volontaire. Cela faisait passer le temps et lui apprenait bien plus de choses que si il demeurait en silence. Lui répondant toujours avec calme, elle usa de mots ambigus.

- Peut être que je vous fais vous répéter parce que j'aime la tonalité de votre voix, tout simplement.

Un sourire énigmatique se dessina sur son visage, ne laissant pas deviner si elle était sérieuse ou bien si au contraire elle se moquait du prince. Est ce que la Myrt serait sensible à cette présence autoritaire et pourtant charismatique? Telle était la question... Mais poursuivant en continuant sa réplique, elle était apparemment très tranquille:

- Tuer sans raison ne m'apporte pas de plaisir, sauf dans quelques cas précis... Comme lorsque j'ai l'occasion de briser quelques crânes déjà vides sous mes talons. Pour ce qui est de vôtre cause, que je la serve par choix ou non ne change rien... ou du moins c'est ce que vous semblez penser. Mais il faut croire que vous préférez un esclave à un allié. J'aurais du me douter que si vous voulez inspirer la peur c'est aussi par peur d'être vous même renversé.

Respirant profondément, elle respirait l'air pur tant qu'elle le pouvait, puisqu'elle se doutait bien que l'air putride des terres oubliées lui remplirait bientôt les poumons. Quelle idée de choisir cette horreur pour royaume, il fallait vraiment manquer de goût et d'espoir. Cependant leur conversation était moins terre-à-terre, et plus abstraite... Ils discutaient de différentes conceptions sur la vie et la mort. C'était digne d'une première conversation, mais en même temps on ne pouvait pas vraiment dire qu'ils soient là pour faire connaissance. Dommage d'ailleurs... En d'autres circonstances il aurait été certainement une bonne compagnie. Cependant la combattante estimait avoir donné bien assez d'explications... C'était inutile de s'égosiller à lui expliquer ce qu'il semblait ne pas pouvoir saisir. Après tout on pourrait pousser le vice plus loin. Qui était le plus peureux des deux? Elle qui se défendait d'une armure et de ses poings ou lui qui se trimballait avec toute une armée en guise de garde du corps? Pitié... qu'il arrête ces faux semblants qui ne tenaient pas la route et s'en prenaient tant à sa crédibilité déjà plus que douteuse. Mais tout cela n'était pas grave, elle se contentait de ce comportement qui loin de la frustrer, lui apportait une sacrée satisfaction. Il était fuyant, il évitait de devoir lui répondre de manière franche... mais la raison de cela était très simple. Il n'avait tout simplement rien à lui répondre qui puisse être à la hauteur !Il se contentait de lui renvoyer les questions, ou bien de rester silencieux comme si il n'avait rien entendu.

- Oh vous avez pour habitude d'endormir tous ceux qui vous maintiennent verbalement en échec? Comme c'est décevant...

Elle fit une mine déconfite comme si elle était vraiment attristée, mais là encore, dur de savoir si elle était sérieuse ou non. Par contre elle sourit de manière charmeuse et distraite en même temps, bien que cela ne soit pas adressé au prince, ni à personne d'ailleurs. C'était juste une expression tranquille qui reflétait son état d'esprit du moment.

- Je ne me fourvoie pas, car contrairement à vous j'ai pour habitude d'évaluer mes adversaires sans pour autant les sous-estimer. Mais il est quand même ironique de vous voir me donner un conseil que vous n'êtes pas fichu d'appliquer vous même.

Tous les s'opposaient dans un combat qui se prolongerait plus que probablement dans le temps. Qui était le plus fin joueur, qui était le meilleur acteur...? Tout ceci ressemblait bien à une partie d'échecs géante... Oui il partait avec un certain avantage, mais ce n'était pas dit que cela dure bien longtemps. Il n'avait qu'à penser que tout cela était un pas de plus pour sa victoire, Luhiel elle savait ce qu'il en était. Qu'il la dénigre donc, qu'il la prenne pour une écervelée... Cela faisait bien son affaire.

- Si ma vision des choses est pauvre, qu'en est il de la vôtre, cher prince? Pensez vous que vous êtes à l'abri des erreurs que vous vous empressez d'indiquer chez les autres, ou ne vous a t-on jamais dit qu'il est dangereux de jeter la première pierre pour ceux qui ont des toits de verre?

Les batailles que j'ai pu mener, resteront à jamais gravées dans ma mémoire, mais elles sont personnelles et je ne compte pas les partager avec quelqu'un qui n'est pas capable de rien de plus que de me menacer à répétition. Ensuite les batailles dont l'enjeu est plus grand que ma personne je les mène tous les jours, une fois de plus à chaque aurore. Mais et vous...? Allez vous prétendre que vous connaissez la guerre, jeune prince? Allez vous me dire que vous connaissez ses horreurs, et que votre projet d'une Erade unique est cette cause et le but ultime dont vous parliez? Ne me faites pas rire. La Guerre n'a pas encore éclaté bien que je ne doute pas que ce ne sera tarder. Mais si c'est là toute l'ampleur de votre réponse,... et bien cette dernière laisse à désirer, et encore j'use d'un bel euphémisme. Ne " daignez " donc pas m'apporter de réponses, ce n'est pas cela qui troublera mon sommeil, et de toute façon il est bien facile de se cacher derrière de faux prétextes. Après tout ne suis je pas une simple Malarian qui n'est qu'une marionnette de plus dans vos mains? Alors pourquoi perdez vous du temps à discuter... Est ce parce que je ne suis pas à votre hauteur, ou bien parce que vous n'avez pas de réponse satisfaisante à m'apporter?

Aucune réponse digne d'une Malarian, rien, elle restait sur le principe qu'elle avait déjà gagner alors qu'elle était déjà plus d'un pied dans la tombe, mais cette discution l'amusait il faut dire qu'il n'avait pas l'occasion de parler beaucoup avec les gens, surtout une malarian libre d'esprit. Car Déjà quelque Malarian était sous ses ordres et tous ceux qui ne l'étaient pas ne le seraient que sous sa lame. Ses propos étaient a la fois pauvre en argument que décevant. Mais là était le caractère d'une grande partie des Malarian. Elle pensait tout connaitre certainement plus que lez Prince mais pendant que cette jeune vierge effarouché se démêlait dans sa citadelle, le Prince lui était déjà sur le front lors des croisades noires de sa sœur a guerroyer sur els champs de bataille. Il avait été capturé par les forces armées de Rugilian alors qu'il n'avait encore que 16 ans pendant trois ans il fut soumit au plus vils des tortures qu'elles soient physique au psychologique dans les geôles des cachots de la cité de Moordiarg. Alors Oui il en connaissait certainement plus sur la guerre et les bataille que son doux acolyte féminin ici présent qui n'osait mentionner le nom des batailles qu’elles avaient mené. Car tout simplement elle n'en avait aucune à donner au Prince...petite preuve qui fit sourire presque à l’eclat le Prince noir.

"Des menaces...ahh voyons...malarian qui vous dit que se le sont..."

" Vous venez là encore de vous fourvoyez...ma beauté..."

Thanos ne put s'empêcher de rire au éclats

"Verbalement...voyons croyez moi il n'est pas pour habitude qu'une discussion avec moi ne dure aussi longtemps surtout lorsque ce genre de thème est mise en avant..."

" Non d'habitude en ce moment vous seriez déjà écartelez mais avant j'aurai prit un malin plaisir a vous arrachez la langue...ensuite je vous aurais volontiers arracher le cœur avec une petite cuillère...ahaha"

Etait-il sincère ou au contraire le disait-il pour s'amuser, il faut dire que la conversation l'amusait surtout lorsque la personne qui l'accompagnait avait une divergence d'opinion et qu'elle se pensait supérieur, bien que l'égocentrisme et le narcissisme de Thanos n'était certainement pas a négliger et qu'il devait être largement supérieur a celle de la malarian, mais que voulez-vous, la est l'esprit mégalomaniaque du prince Anémonius petit témoignage de sa famille au dessein machiavélique et étrangement titanesque.


"Ironique...n'est-ce pas oui je trouve ahah...mais je voix que vous êtes fait du même moule...malarian, ne cédant as un terrain comme vous me l'avez si fièrement dit..."

"Néanmoins ne croyez pas que je vous prend pour une marionnette que je pourrais utiliser...Luhiel..."

Continuant leur trotte calmement, le Prince venait d'amener la Malarian là où il le désirait. Près de sa garnison qui semblait s'être campé dans cette forêt, soudain les arbres se mirent à boucher le chemin de retour pour la Malarian. Ah la magie noire était utile a ses moments. Devant Nos deux protagonistes se dressait un camp bien structuré dont le blason d'une Anémone brandissait noblement sous els tumultes du vent. Une centaine de soldat était planté là tel un poste avance. La Malarian bien brave et courageuse, venait d'être amener là où le Prince le désirait. Mais il l'avait pourtant prévenu, lui posant même la question si elle acceptait souvent les soins de ses adversaires? Celle-ci dans sa fierté et son assurance se prit au jeu du prince et déplaça son pion sur son échiquier. Il l'avait invité à la suivre et elle avait accepté alors qu'elle aurait put fuir a tout instant sur son destrier. Mais peut-être que la curiosité ou encore l'amusement que lui procurait cette fausse impression de contrôler chaque action, chaque prose depuis ses lèvres lui donnait l'assurance de ne pas avoir été dupé.

" Ah oui concernant la Guerre sachez que j'ai certainement plus a vous apprendre que ne pourrait le faire vos Ainées de la citadelle ou vous y avez passez la plus grande partie de votre vie..."

" car pendant que vous vous éduquiez au combat a l'abri derrière vos mur, je guerroyait déjà a l'âge de 16 ans dans l'armée de ma sœur au porte de la cité de Morrdiarg lors des croisades noires..."

"Où je fut emprisonner pendant trois longues années ou la torture qu'elle soit physique ou morale me fut imprégné tel l'odeur du parfum d'une rose"

Thanos tourna son regard de Prusse en direction de la Malarian, et d'un regard noir qui imbibait une haine et une colère infinie, non pas envers la Malarian ou ses ennemis, non cette haine avait évolué a une échelle plus globale, animé pace désir de vengeance sur le monde d'Erade. Cette haine qui avait grandit peu à peu en lui. L’avait submergé. En cela il avait été faible, il avait laissé la haine l'envahir jusqu'au plus profond de son cœur, il avait vendu son âme pour obtenir le pouvoir de nécromancie, Thanos était près a tout pour apaiser cette haine qui grondait en lui tel un venin. Mais paradoxalement dans tout cela, c'est cette force animé par la vengeance et nourrit par la haine qui allait lui permettre d'arriver a ses fins.

" Cela vous paraitra difficile a croire Luhiel, mais je suis le dernier espoir d'Erade..."

capitaine:" Mon Prince votre tente et celle de mademoiselle Luhiel est prête également.."

" Bien parfait..."

Voila la Malarian était a présent prit entre cette forêt magqiuement obscurcit et fermé par cette magie noire et un camp où se trouvait plus d'une centaine de soldat, et bien que farouche guerrière qu'elle peut-être, jamais elle ne réussirait a tous les tuer. Non le piège s'était refermé tel une belle couverture, endormant la malarian de veines paroles qui pour Thanos n'avait aucun intérêt ni aucun sens, mais a ce jeu de prose luhiel avait surpassé ses attentes et avait déjà comprit le manège du sorcier noir.

" Bien maintenant que mes belles proses vont ont endormie jusqu'ici...je vous proposerait d'aller rejoindre votre tente.."

Le Prince trotta d'un pas plus rapide et passa a côté de la Malarian, et déposa ses doigt fin et ganté sur la joue de celle-ci détachant un sourire aimant. Et malicieux.

" Ah oui si vous aviez l'intentions d'essayer de vous échappez, sachez que ce camp est protégé par un enchantement de ma fabrication ..."

"Certes cela n'est qu'une illusion car rien ne vous empêche d'essayer...mais vous vous perdrez vous-même dans cette illusoire sortie..et le seul moyen pour vous d'annuler cet enchantement serait de me tuer.."

détachant sa main, le Prince se dirigea vers sa tente, mais avant il lui répliqua une dernière parole lorsqu'il fut de dos a la Malarian.

" Ah oui ....vous me plaisez beaucoup, vous êtes la seule personne avec qui j'ai dut jouer de cet enchantement pour vous amenez-là ou je le voulais...prenez le comme vous le sentez..."

"Sachez juste que j'ai eut énormément de mal...vous êtes effectivement très différentes de vos frères et sœurs d'armes....vous êtes un Dieu parmi les insectes Luhiel..."

Le capitaine proposa d'un signe de la main de diriger la Malarian vers sa tente, situé quelque mètres plus loin, une tente ou le luxe y avait été posé afin bien entendu de charmé la Malarian au confort de sa situation. Mais aussi un témoignage qu'il la désirait comme un allié véritable et non un pion.


NB: excuse-moi pour les fautes d'orthographes je sais je suis une grosse merde en francais, mais je doit réinstaller tout les microsfot word point et les autres la..et bon comme j'ai changer de domicile, je sais pas pourquoi tout mes fichiers excel et word ne se sont pas remit sur mon bureau

Les yeux grands ouverts afin de mémoriser ce qui se passait devant ses yeux, que ce soit la progression de leur discussion ou bien le paysage défilant, Luhiel était attentive derrière ses airs de captive rêveuse. Leur propos s'échangeaient rapidement et pourtant c'était comme si au final leur portée lui passait un peu au dessus. C'était intéressant certes mais peu démonstratif de la réalité de cette situation incongrue. Les échanges de haut vol étaient bien en dessous de ce qui se passait, et elle avait la nette impression que d'une manière ou d'une autre cette rencontre serait un tournant dans sa vie. C'était la fin d'un cycle, la fin d'une époque... Peut être une interruption de la vie nonchalante et indolente qu'elle menait, enfin... si on pouvait vraiment la qualifier ainsi. Elle se fichait pas mal des jugements précipités qu'il lui prêterait, puisque de toute façon son histoire ne l'intéressait pas. La Malarian n'était pas prête de jouer à la plus malheureuse et rentrer dans un concours pour savoir celui qui connaissait les affres de la guerre de plus près... ils n'étaient pas des enfants, et de toute façon ce n'était pas comme si ses déboires et ses souvenirs sanglants pouvaient changer quelque chose à sa condition actuelle.

C'était paradoxal d'être prisonnière d'un Prince aussi " charmant " mais ne pas être du tout satisfaite... On dirait bien que la demoiselle ne partageait le rêve de la plupart de la gente féminine... Enfin c'est surtout qu'elle ne se laissait pas aveugler par une simple présence, car il n'était pas question de perdre le nord. Si elle était ici c'était pour une raison claire bien que cela lui semble encore flou sur certains points... L'entendre rire lui fit hausser un sourcil inquisiteur, mais elle ne posa pas plus de questions à ce sujet. Libre à lui d'être pris de subites attaques d'hilarité, elle ne voyait pas vraiment ce qu'il y avait de drôle... Mais allez comprendre les subtilités d'un esprit si hautement élevé... Elle n'était après tout qu'une petite paysanne de la banlieue d'Otian.

- C'est bien ce que je dis... Vous écourtez par la force les conversations qui ne vous plaisent pas. Bizarrement cela ne m'étonne pas. Mais si vous avez tant de projets pour m'empêcher d'exprimer pleinement ma façon de penser, pourquoi ne mettez vous pas tout cela à exécution, votre Altesse?

Une énième fois, il était impossible de savoir si cette distinction honorifique était sarcastique ou bien si au contraire, elle acceptait sa position comme une sorte d'autorité. En tout cas sa voix ne tremblait pas en évoquant les différentes tortures. Ce n'était ni un défi, ni une provocation mais une hypothèse comme une autre qu'elle mentionnait en haussant les épaules. Elle n'était pas soucieuse de son sort, en fait c'était même le dernier de ses soucis. Elle ne devait rien à Thanos, et ne comptait pas le faire à l'avenir non plus... Mais son audace l'amusait, car il ne manquait pas de cran à sa manière. Oui on pouvait lui reprocher d'être sommaire, prévisible et trop sûr de lui, mais il avait un certain culot propre à la fougue de la jeunesse voulant conquérir son avenir. Répondant toujours à ses remarques d'un air calme, Luhiel tenait Naraï par la crinière d'un air presque blasé. Elle n'était guère impressionnée et ne le cachait pas non plus...

- Je ne cède et ne céderai pas de terrain à moins de l'avoir décidé, c'est ce que je vous avais dit, et j'ai par bonne habitude de tenir parole. Pour ce qui est de ce moule, ne nous comparez pas... je pense que nous sommes trop différents pour cela... et puis vous perdriez par la comparaison, nous ne sommes pas de la même classe et nos vies n'ont certainement pas la même valeur n'est ce pas?

Paroles ambiguës encore et toujours dans une réplique qui pouvait tout dire, comme son exact contraire. À lui de discerner le vrai du faux... Tout en elle n'était que contradiction de toute façon... Une guerrière à l'esprit aussi affuté que ses griffes, à l'intellect clairement supérieur et pourtant capable d'une grande barbarie. Elle était comme une lumière avec des ombres perpétuelles et profondes... Ou comme un joyau étrangement précieux mais dangereux à la fois. Contemplant cette étrange illusion qui se mettait en place elle n'ébaucha pas un geste. Elle se doutait bien qu'il allait user d'un subterfuge de ce genre pour renforcer la sécurité des lieux. Dommage que tout cela puisse tromper sa vue mais pas son odorat... Enfin elle n'allait pas s'en plaindre.
Après tout les soldats étaient une bien maigre défense, quoi qu'il en dise... Et il ne leur faisait pas totalement confiance, son sortilège le prouvait mieux que tout le reste. C'était satisfaisant de le voir sur ses gardes pour assurer sa permanence à ses côtés. Peut être s'était il aussi rendu compte qu'elle aurait pu s'enfuir si elle l'avait désiré... Oui elle aurait largement pu piquer des fers et faire demi tour, mais d'une certaine manière, elle avait été happée par quelque chose de plus fort. Le goût du risque ou simplement l'occasion de se jeter dans la gueule du loup, va savoir...
En tout cas le camp était organisé et semblait ne pas manquer de discipline... c'était tant mieux. Luhiel n'aimait pas les armées désorganisées et anarchistes. Se doutant bien qu'elle entrait dans le noeud de vipères, elle demeura prudente et surveilla les environs avec méfiance. Une fois de plus l'Anémonius s'empressa de faire étalage de ses connaissances, et une fois de plus elle déplora cette excessive prétention. Il ne savait rien de ce que pouvaient apprendre les Malarians jeunes ou vieux, alors tout ceci était risible. Croyait il que parce qu'il avait réussi à faire plier une paire des siens, il pouvait appréhender l'ensemble de leurs coutumes? Ridicule... Leur Guilde formait une sorte de microcosme indivisible et secret qu'il n'était possible de comprendre qu'en l'étudiant de l'intérieur... et encore cela prendrait des décennies.

- J'ai beau avoir passé beaucoup de mon temps à la Citadelle, j'ai vécu 10 ans d'enfer... Parmi les assassinats sur commande et les massacres gratuits alors que je n'étais qu'une enfant. Je travaillais déjà pour y coopérer à cet âge, et je me faisait remercier en me faisant rouer de coups. Alors mon bon Prince... Ne parlez pas trop vite.

Luhiel lui avait répondu à la hauteur sans pour autant révéler le moindre détail... Juste assez pour lui faire comprendre que les jugements hâtifs lui feraient avoir tort bien souvent. Tout ceci n'était qu'un goutte de l'océan, et elle n'en dirait pas plus... Les souvenirs étaient encore bien présents, et les tatouages parcourant son épaule en étaient une preuve flagrante. Les cercles concentriques et parfois entrelacés étaient un symbole fort dont elle seule connaissait la signification, mais elle préférait que le secret reste entier... il y avait des choses qu'il était bon de garder uniquement pour soi même. Elle descendit de sa monture en arrivant à l'entrée du camp, et écouta les paroles de Thanos. Le dernier espoir d'Erade? Pour la sauvegarder de quoi? Elle ne comprenait pas où il voulait en venir, et tout cela n'avait tout simplement pas de sens à ses yeux. Il faudrait plus d'explications que ça pour qu'elle soit convaincue de pareille énormité... Regardant les gardes alentours en donnant quelques instructions, elle leur conseilla calmement en lâchant Naraï:

- Ne tentez ni de l'amadouer ni de l'attacher, ou il vous enverra valser avant que vous n'ayez le temps de le regretter.

Étonnant mais cette phrase s'appliquait aussi à sa manière d'être d'une certaine façon... et si ce n'était pas à la base un message implicite, elle espérait que le Prince médite là dessus. Lui imposer trop de contraintes serait le meilleur moyen de perdre un allié et de gagner un ennemi au sein même des siens... Mais son discours arrogant la fit revenir à la réalité et se retourner vers lui avec un sourire. Ses belles proses? Il voulait dire ses paroles inutiles et regorgeant de fioritures soporifiques... Oui c'était une manière de voir les choses, bien qu'elle le juge incapable d'un lyrisme capable de faire ciller un Cerbère en son genre. Chez lui tout n'était qu'image, qu'apparence, mais pour l'instant elle attendait encore de voir ce qui se cachait derrière tout cela... Apercevoir quelque chose de plus intéressant ne serait pas le malvenu... En fait il serait plutôt temps ! Ne bronchant pas à son toucher, elle le regarda dans les yeux... ses yeux infiniment bleus pourvus d'un mystère si gelé que l'atmosphère faillit se congeler. Elle était capable de passer de l'attitude la plus froide à la plus passionnée, et inversément... le plus difficile étant de savoir avec laquelle des deux il faudrait jongler. Un sourire charmeur dansa sur ses lèvres mais elle ne répondit pas tout de suite, laissant les mots fluer quelques secondes plus tard dans un murmure rauque:

- Je ne comptais pas me priver aussi vite de votre compagnie, sinon je m'en serais déjà allée... Mais peut être serais je tentée de vous rendre visite pour mettre fin à l'illusion qui sait?

Elle sourit espiègle en pensant à cette possibilité. Parlait elle de le rejoindre pour le tuer ou bien pour l'occuper par d'autres moyens? Bien malin serait celui qui détiendrait la réponse. Restant immobile en méditant sur ce qui c'était passé, elle se dirigeait vers la tente qu'on lui avait indiqué avec indifférence lorsqu'elle entendit les paroles du prince. Bien sûr qu'elle le prendrait comme elle le sentait, et en l'occurence elle ne sentait rien du tout étant donné qu'elle ne faisait pas confiance à un traître mot sortant de sa bouche tant qu'elle n'aurait pas plus de pistes sur sa sincérité. Elle sentait juste une odeur caractéristique aux camps militaires, et cette senteur particulière qui était exhalée par le corps du Prince...Un dieu parmi les insectes... que de flatterie bien qu'elle soit d'une métaphore plutôt étrange. Mais est ce que ce genre de stratégie serait suffisant pour l'amadouer? Peut être serait elle sensible à ces mots flatteurs de sa part, peut être pas... Murmurant donc en retour, elle lui dit sans avoir de certitudes d'être entendue:

- Vous êtes bien particulier à votre façon également. J'ose espérer que vous êtes un Homme parmi les vermines des terres oubliées... et que vôtre valeur soit encore supérieure à votre verve.

Entrant dans sa tente elle déposa ses affaires dans un coin et s'assit sur le lit de fortune avec un soupir de lassitude. La journée avait été longue et elle ne serait probablement pas finie de si tôt... Alors elle tendit à l'oreille pour épier ce qui se passait à côté et déposa sa sacoche et son carquois dans un coin de la pièce réduite. Elle avait l'avantage d'avoir toujours deux armes sur elle, alors elle ne craignait pas d'être surprise. Se dirigeant vers l'entrée, elle dit juste à l'encontre des soldats dehors:

- Ne vous avisez pas d'entrer sans mon autorisation, ou je vous décapiterai sur le champ.

Il n'y avait aucune peur dans cette phrase, mais seulement un avertissement destiné à éviter des morts inutiles. De toute façon elle ne comptait pas se rebeller pour l'instant. C'était inutile et elle savait bien qu'elle n'avait pas de chance de s'en tirer en faisant appel à la force brute. Si elle voulait se sortit de ce bourbier, il faudrait se la jouer bien plus fine... Cependant elle entendit le murmure de râleries et jurons que les soldats laissaient entendre en réponse...
Qu'ils l'insultent et la détestent... peu importe. De toute façon pour l'instant rien ne pouvait gâcher son moment de tranquillité et de réflexion. Leur répondant avec l'élégance d'un charretier, elle sourit en se tenant le flanc couvert de bandages. De toute façon aucun sort ni poison n'aurait effet sur elle pendant encore quelques temps, grâce à cette potion magique qu'elle avait prise peu avant... Ce serait suffisant. Elle n'avait de toute façon pas besoin de tout cela, elle pouvait bien se soigner à sa façon... Un sourire ironique gracia ses traits alors qu'elle s'allongea les mains sous la nuque...Demain était un autre jour.

[HRP: C'est pas grave ne t'en fais pas ;)]

Conforté dans ses idées et ses dires, la malarian croyait déjà tout connaitre du Prince noir, indiquant clairement ce qu'elle croyait être la vérité. belle utopie même de la part d'une Malarian a vrai dire quoiqu'un peu décevant. l'idée d'être en dessous du Prince la rendait fâcheuse, le simple fait qu'il en émane l'idée augmentait sa fierté de guerrière. Mais bon tout les guerriers étaient ainsi, il combattait et mourrait pour l'honneur, mais mourir pour l'honneur n'a jamais été quelque chose de bien et le Prince ne voyait pas en quoi la mort avait-elle quelque chose de bien. Enfin soit le sorcier noir la laissa vaguer a ses croyances.

"peut-être que je vous laisse vous exprimer car j'aime la tonalité de votre voix ahah"

replaçant la phrase anodine de la malarian dans le même contexte,il ne se put empêcher d'un rire malicieux, l'insecte qu'elle était venait de tomber dans la toile de l'araignée et elle se complaisait dans ce fait. mais ne rit pas beaucoup l'insecte prit au piège, se débattre il ira jusqu'à la mort ne cédant pas un pièce de terrain a l'araignée et croyant dur comme fer être capable de se détacher de cette toile si harmonieusement confectionné par la reine des arachnéennes. Mais au final l'insecte finit toujours par se fatiguer , la malarian finira par se fatiguer, par baisser sa garde et la le Prince frappera vite et fort car comparé a lui , elle n'était qu'une Malarian, bien qu'elle s'y connaisse un peu en magie, elle venait de rentrer dans le domaine ou l'Anémonius était plus qu'un génie.

Puis elle vint a parler de ses origines argumentant prétextant que si il devait il y avoir comparaison , ils étaient trop différent. La Malarian se fourvoyait de nouveau a cet instant, celle-ci tuait par nécessité ou par devoir, cela ne se différenciait pas du prince, la seule petite différence se faisait au degré de nécessité.

" Vous tuer par nécessité ou par devoir....je ne voix pas en quoi nos origines qu'elles soient royales ou du peuple changent peuvent faire une grosse différence..."

"La seule différence est que j'ai peut-être plus besoin de cette nécessité...mais au final vous enlever la mort Luhiel.."

"Qu'elle soit pour des idéaux différent pour une conscience morale différente de la mienne cela ne change en rien et que vous soyez du peuple ou de la noblesse ne change en rien vos actions finals..vous avez enlever la vie a d'autre personnes méritante ou non..."

"Alors non vous n'êtes guère différente de moi ou du plus atroces des meurtrier..."

Continuant leur trotte, la Malarian venait la de se contredire elle-même en racontant au prince quelque brides de son passée, de massacres gratuit alors en quoi était-elle différente du prince, en rien....Car la Guerre elle ne meure jamais...non la Guerre ne meure jamais...

"Vous voyez Luhiel vous êtes du même moule...."

"Ce que l'on fait dans sa vie Malarian...résonne dans l'éternité..."

S'éloignant de la Malarian, le Prince entendit néanmoins sa dernière parole, qu'un petit sourire au lèvres s'y afficha clairement.

"....j'en prend bonne note...Malarian....quant a vous faites attention a vous, trop d'assurance viendrais a flétrir votre beauté"

Le prince finit sa route dans l'obscurité d'un tournant du camp pour terminer dans sa tente.