La magie dite blanche englobe les pratiques magiques en vue d'exercer une action de bienfaisance sur une personne, un animal, un lieu, un objet. Elle est donc l'effet inverse de la magie noire et de la possession. Allant de la guérison jusqu'au partage d’un corps pour les plus puissants sans pour autant chasser l’âme de la personne qui peut reprendre le contrôle de ses mouvements une fois le mage parti. La magie blanche est en quelque sorte le lien avec les le royaume d’Amilian, ses capacités sont vastes, claires et souvent comprises, ainsi l'intensité de ce pouvoir se construira selon vos niveaux, mais aussi selon votre culture et l'intérêt que vous porterez à la connaissance de ce pouvoir.

ou encore nommée antīquus ănăgōgĭcus en traduction littérale : la précieuse mystique. Cette épée est un objet de grande valeur pour les guerrières de la famille de la jeune femme. Si certains lèguent des objets de grande valeur
personnelle à leurs fils, les femmes, au fil des siècles se sont tissées des traditions secrètes que même les hommes ne connaissent l’existence. Cette épée est « magique » dans le sens où elle porte le courage d’anciennes guerrières qui ont obtenu le mérite de la porter. Toujours accrochée sur son dos, La Précieuse, ne quitte jamais la jeune femme et la perdre serait un déshonneur tellement grand, qu’elle préfèrerait devenir une mendiante.

une petite dague qui appartenait à une de ses tantes éloignées, mais de qui elle a toujours été proche. Cette arme petite par sa taille mais néanmoins pas pour autant peu redoutable.

Le commencement de cette histoire remonte à plusieurs siècles auparavant, lorsque la guerre avait éclaté et les clans s’étaient sont divisés ou unis pour combattre une force profonde et malicieuse, d’un prince arrogant et trop assoiffé de pouvoir pour être lucide et respectable. Certains elfes descendants ou amis d’un de cette être très puissant, se détournèrent du droit chemin pour lutter aux côtés de ce roi maléfique, jamais aucun murmure n’expliqua pourquoi ce revers soudain, personne ne sut, seulement voilà tous les descendants des guerriers de cette époque furent maudits et condamnés à devenir des être mauvais. Les Elfes de l’Ombre qui n’étaient point maléfiques, étaient rares et se cachaient bien de le clamer haut et fort. Néanmoins, une branche de la noblesse elfique eut cette destinée, contrariée de vivre dans les tréfonds de l’horreur et de la peur, ils rêvaient de rejoindre Théfyr, le royaume de leurs frères et sœurs du Soleil. C’est ainsi que commencèrent à se transmettre de père en fils et de mère en fille d’autres conceptions de vie et ouvertures au monde, on retourna puiser dans les anciens grimoires qui contenaient la sagesse pour éduquer les enfants, on les tenait éloignés du mal rependu sur les Terres oubliés, et ils s’exilèrent dans un petit château où loin des autres ils pourraient mener une vie à leur aise. Il était difficile pour un elfe de procréer, et c’est un rare cadeau d’avoir des enfants elfes, mais pour cela il fallait à la fois un mari et une femme, c’est pourquoi les Riverchase, de leur nom, commencèrent à faire des alliances avec les autres elfes de l’Ombre, des mariages arrangés de sorte qu’ils soient protégés en cas de guerre mais également de sorte à ce que leur race ne s’éteigne au grand jamais. C’est ainsi que naquit Traeson, une fille elfe. Ce nom, peu commun, était une langue oubliée de nom d’anglais, ses parents l’avaient côtoyée dans certains antiques livres, et ils avaient fait de leur fille le symbole même de la signification de leur famille. S’il eut une époque où les elfes s’étaient retournés contre leur propre espèce, c’est à cette époque que la donne allait se renverser et cet enfant serait le symbole même de ce revirement, enfin cela dans l’esprit maternel, néanmoins les règles de la famille étaient claires et précises : à ses seize ans, la jeune femme devra quitter le domicile familial et rejoindre une des nobles familles de l’Ombre. Quelques années auparavant un autre enfant était né, en trois années, aucune autre famille n’avait réussi à donner vie à un être ce fut donc dans la joie que l’on fêta la naissance de la jeune fiancée de Deylan Fënáro.
L’enfance de la donzelle s’éparpilla dans le temps sans que l’on s’en rende réellement compte, les années que l’on comptait comme des secondes, effleurèrent à peine la peau de la cette fille si rare et si étrange déjà, à peine eut-elle le temps de vivre qu’elle devrait bientôt quitter le château. Quelques mots seulement avant que son passé ne s’éteigne, sa mère lui inculqua la littérature, la sagesse et la maîtrise de la magie, son père, lui permit de pratiquer aux basques de leur maître d’armes, le combat et d’apprendre à se défendre, il lui enseigna la justice et la chasse, comment se cacher ou trouver dans les plaines les plus arides de quoi boire pour tenir le temps de la traversée. Aux yeux de cet homme sage qui lui enseigna les bases de la vie d’un homme, cela semblait naturel et il n’avait point douté que tous ces enseignements éveilleraient une part que jamais Traeson n’abandonnerait. En effet, pour son plus grand dégoût, elle se savait destinée à un homme plus âgé qu’elle, qui était de sa race dont elle ne connaissait seulement que le nom et la haine qu’elle consumait à sa seule pensée. Quelques mois avant le départ cependant, Traeson refusa catégoriquement de s’y abaisser, luttant contre sa famille, leurs idéaux, les alliances, si vous croyez qu’elle ne pouvait avoir le dessus c’est là que la suite de l’histoire vous trompera.

« Je n’irais pas Père. »
« Comment ? Tu oses défier ma parole et nos lois ? Nous qui t’avons tout donné ?! » répliqua l’homme au visage fermé et impassible comme l’eau d’un lac immobile.
« Je n’oserais jamais père, mais voyez-vous je ne veux point être une épouse soumise, enfermée chez elle, rappelez-vous des narrations que notre tante nous faisait il y a déjà de longues années… »

En effet, la famille Riverchase avait déjà cédé de nombreuses demoiselles au fil des ans à des Elfes de l’Ombre, toutes ne trouvaient ni bonheur, ni amitié dans aucune des Terres, seul le malheur et la solitude les attendait dans leur chambre, des maris violents ou absents pour la plupart d’entre elles, des enfants belliqueux, la noirceur de tous les côtés : un véritable cauchemar. Traeson s’était décidé à ne pas se laisser autant abattre et d’être plus forte que le restant de sa famille, isolant son père pour lui imposer une dernière requête, que même une folie sans bornes ne pourrait refuser, un père ne peut abandonner son enfant, pas chez les elfes en tout les cas, pas dans cette famille au moins.

« Ecoute Traeson, tu pourras nous rendre visite et … »
« Il suffit père, voilà mon seul marché : je veux suivre les études avec Maître blanc et terminer mon enseignement de soldat, je veux être la meilleure et être avec le meilleur, envoyez moi à Théfyr s’il le faut, je subirai ce qu’il faudra la bouche close. Une fois ma formation achevée je reviendrai épousée celui dont vous avez tranché, mais pas avant. Si vous refusez ma requête, alors je m’en irais et vous ne me reverrez plus jamais et votre honneur sera salit par ce que j’oserais raconter. Une bassesse de votre part vaut une autre de la mienne. » Elle acheva en se détournant des pupilles de son père, il lui coûtait de le manipuler de la sorte, le laissant au pied du mur, seulement sa détermination ne pouvait flancher devant de vaines alliances qui ne seraient utiles à personne puisque les temps de guerre étaient écoulés depuis des décennies. Le maniement de l’épée, l’adrénaline qui montait en puissance, la rapidité des geste, la prévoyance des mouvements de l’adversaire étaient des battements de cœur pour la jeune femme, elle avait osé un jour y tremper les lèvres et depuis elle ne pouvait plus s’en passer : c’était un élément vital dans on existence et se borner à jouer aux bonnes femmes bonnes au lit et à la maison était un choix qui n’était pas acceptable pour le moment. Le silence conquit la pièce dans laquelle les deux protagonistes se trouvaient, pesant comme un couvercle sur leur élégant front, restés immobilisés le temps de la décision, chacun tentant de déceler un signe chez l’autre ce fut le père qui céda en premier :
« Très bien, mais tu devras tenir parole à la fin de la vingt quatrième année, sinon ce n’est pas moi qui finira par faire un deuil mais toi, sans nom et honneur. »
« Vous m’en voyez heureuse. »


C’est ainsi que la jeune femme parti à l’issu de tous chez les elfes du soleil. Son enseignement ne fut pas aisé, ainsi que son intégration, personne n’osait lui faire confiance c’était à peine si on lui adressait la parole, la méfiance régnait dans les regards, sa trace amère et acerbe enrobait les paroles les plus aimantes. Vivant dans les tréfonds de la forêt, elle n’a essayé de s’attirer aucune sympathie et c’est sa discrétion et son discernement qui ont gagné le cœur de la reine qui l’a prise en sympathie. C’est pour cela que la jeune femme a pu établir une carrière de diplomate, à la fois alliée aux deux camps des elfes, et grâce à la reine, elle pu trouver dans les différentes cours des espèces sa place pour se créer des liens, servant la même femme du Soleil, dans de petites tâches et missions sans importance elle a su faire ses preuves et se montrer franche et bonne. C’est pour cela qu’aujourd’hui elle est acceptée en territoire des elfes du Soleil, comme une amie. Un pacte a été passé avec ce même peuple, la trace vivante, elle la porte sur le abs de sa hanche, le Phénix, symbolisant le feu, le soleil, quoiqu’il advienne, elle prendra les armes de leur côté sans pour autant avoir a trahir sa famille, que si la guerre venait à éclater pouvait migrer des Terres oubliées au Royaume du soleil s’ils s’en montraient dignes évidemment.

C’est lors d’un de ses voyages qu’elle rencontra pour la première fois son fiancé. Le fameux. Le fourbe. Le balafré. Affreux et magnifique, majestueux et ténébreux. La pureté de l’azur a croisé l’impiété du jaune teinté des tréfonds de la noirceur. Le mal a rencontré le bien et pendant quelques instants fusionnels ils n’ont fait qu’un seul, avant de se retourner, d’un seul mouvement et ignorer la présence de l’autre. Les présentations notoires sont naturellement venues avec l’allégresse des hôtes qui leurs offraient un toit pour la nuit et c’est à cet instant là que les masques tombèrent dévoilant leur identité respectives. On ne peut pas nier l’immense surprise qui éclot au centre de l’âme de la jeune femme, faisant trembler ses assurances, ses rêves et ses espérances, il était d’une beauté à mourir, une attraction mortelle pour une piquée du romantisme et du pays onirique. Elle flairait son danger à des kilomètres à la ronde, également sa puissance et sa rapidité, la fourberie sentait encore plus que les autres aptitudes et la sournoise intelligence lui faisait froid dans le dos. Sans être effrayée mais seulement prudente vis-à-vis de ce futur mari, Traeson prit la peine de rester à l’écart des festivités et également évitant son ombre, elle aurait dû mal à contenir toute la haine qu’elle portait envers cet inconnu qui avait scellé son destin si excitant en sombre et morne quotidien de femme mariée. Il tenta plusieurs approches sans pour autant trouver une unique faille qui la fasse chuter dans les abîmes de son pouvoir, le silence clôturait toute approche verbale ou sympathique et le traître regard ne trouvait que des déclins de ceux de Traeson. Il réussit néanmoins, taciturne et discret à laisser couler des paroles contre les courbes de son creux, laissant l’ardeur d’une chaleur peu commune l’inviter à le rejoindre dans ses appartements. Non pas qu’elle ne fusse tentée par la fourbe demande, mais derrière les belles illusions se cachaient un mal plus grand qu’elle ne pourrait y être aveugle, prétendant vouloir garder sa virginité jusqu’au mariage, elle déroba sa demande et se plongea dans les ténèbres pour rejoindre son lit, où elle dormirait seule, aux aguets, son sabre posé à ses côtés.

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Un nuit d’hiver où la brume se transformait en paillettes de glaces, que l’elfe allongé sur sa paillasse, entendit dans son sommeil léger, le cri profond d’un animal en danger. Cet hennissement semblait épeler son prénom, en douces syllabes correctement prononcés. C’est ainsi que la belle fut tirée du sommeil et sans rompre la connexion avec la bête suivit son appel jusqu’aux tréfonds de la forêt. Il l’attendait au centre d’une clairière, majestueux, intrépide, piaffant d’impatience et se jouant de la donzelle derrière sa crinière dorée. Ce fut la première fois que ses yeux croisèrent ceux d’un pégase et cela ne serait la dernière fois. Il n’était point seul, l’animal à ses côtés beaucoup plus grand et robuste toucha l’esprit de la jeune femme demandant la permission d’y entrer. Laissant courir son pouvoir en elle, elle guida la brise sur les animaux de sorte à pratiquer la télékinésie. C’est ainsi que la femelle, elle le sut plus tard, lui expliqua leur présence sur les lieux ainsi que celle de son fils. Elle avait été la choisie, car ce fut la seule a avoir entendu le murmure des pégases cette nuit là. Chaque poulain lorsqu’il entrait en phase adulte devait cohabiter avec une espèce sur deux jambes, pour faire son apprentissage, libre à lui de revenir dans son troupeau ou libre à lui de rester avec l’humanité. C’est ainsi que Fugatrix fit l’apparition dans sa vie, elle se souviendra toujours de leur première nuit passée dans cette forêt des elfes, elle couchée sur son ventre et lui les yeux éveillés, pensant à sa mère qui l’avait abandonné. Leur contact était surtout physique, puisque bien trop jeune pour comprendre tous les liens que son esprit pouvait avoir, il n’avait pas encore suffisamment grandi pour user, comme sa mère, de ce contact entre deux esprits, et même s’il l’avait su, il lui aurait fallu du temps pour connaître ce langage inconnue de l’elfe. Néanmoins, ils avaient été, dès le départ, très fusionnels et complices, même si l’animal rejetait de se soumettre à ses ordres, impétueux et légèrement arrogant, il ne s’était laissé touché qu’après plusieurs heures et d’essais vains. Mais il la comprenait et se jouait de cette fibre douce que la jeune femme possédait, sachant pertinemment qu’elle n’osait point se tourner contre son compagnon, reconnaissant sa valeur précieuse et rare.

Fulgatrix, est un cheval de taille moyenne, mais aux grandes et fines jambes ce qui lui permet de galoper plus rapidement que la moyenne. Sa robe, de couleur aubrun est tachetée aux membres par de longues traces blanches, qui peuvent dépasser quelques fois le genou. Il porte autour de son encolure, un collier, de métal léger, que seuls les maîtres gorgerons elfes connaissent, légers et pourtant précieux, ce collier rattache l’animal à l’homme, leur connexion ne peut être ainsi brisée et chacun peut sentir la présence de l’autre même séparés par de milliers de kilomètres. Sa crinière est d’une étonnante blancheur, de même teinte que ses longues ailes.

Fulgarix est un animal peu commun. Portant de nombreux traits de caractère qui sont retrouvés chez les hommes et les elfes, comme son arrogance, il connaît sa puissance et sa valeur et sait s’en jouer aux yeux des autres. Aussi rapide que dominateur, il ne se laisse point marcher sur les pieds et souhaite être respecté comme n’importe quelle autre race reconnue sur les terres d’ Erade. Un peu vaniteux sur les bords, il aime que l’on lui vante sa beauté ou sa rapidité. Intelligent également et fin stratège, il est presque impossible d’essayer de déjouer son attention ou de lui faire croire quelque chose, comme tous les animaux il sent le mensonge ainsi que la peur à des kilomètres à la ronde.

Fulgarix peut voler et utiliser la télékinésie, même si la maîtrise de cette dernière est encore fragile. En effet sa maîtrise de l’air lui permet d’user de cette faculté que le don permet aux usagers de ce pouvoir d’en abuser.