Maximilien est le fils de Guan Xing, un riche et noble habitant d’Orient ayant émigré vers Erade pour des raisons politiques. Après s’être installé en Airan, sa femme, Mina, lui donna rapidement un fils, qu’ils nommèrent Maximilien, pour qu’il s’intègre mieux parmi les habitants locaux. Dés qu’il fut en âge de porter une arme très légère, le père du petit garçon commença à l’éduquer dans la pure tradition : études rigoureuses et entraînements plus ardus les uns que les autres feraient de lui, selon Guan, un homme sage et un guerrier valeureux. Ainsi, Maximilien passa les premières années de sa vie à apprendre l’histoire d’Orient, et plus particulièrement celle du pays de Zhong, terre de ses ancêtres, et à apprendre le maniement de différentes armes, allant de l’épée au marteau de guerre en passant par la lance.

Son éducation avançant, le père du garçon commençait à lui enseigner sa manière de vivre, basée sur les manigances, le mensonge et la fourberie, ce qui ne plaisait pas à la mère du petit qui entreprit, à travers des contes et légendes, de lui apprendre les valeurs de bonté, honnêteté et amour. Tiraillé entre le respect presque craintif pour son père et l’amour filial envers sa mère, Maximilien garda le meilleur des deux mondes : l’habileté au combat et les connaissances de son père ainsi que le tempérament bienveillant de sa mère. Quand il atteint l’âge de 10 ans, Maximilien intégra l’académie militaire d’Airan pour entrer dans l’armée, selon les vœux de son père. Haïssant la méchanceté gratuite dont faisaient preuve ses aînés, le jeune garçon les vainquit les uns après les autres mais son tempérament rebelle lui valurent d’être renvoyé, au grand damne de son père.

Déçu par l’inqualifiable conduite de son fils, Guan Xiong décida de ne plus s’occuper de lui et de se concentrer uniquement sur sa réussite sociale, laissant son enfant indigne aux mains de sa femme. Cette dernière continua à l’éduquer pendant que Maximilien perfectionnait, seul, son talent martial. Le jeune homme vivait alors dans un univers idyllique, oubliant peu à peu son père, qui ne rentrait que rarement. Malheureusement, cette situation prit fin quand les parents du jeune homme, alors qu’il n’avait que 14 ans, furent sauvagement massacrés par des brigands sans scrupules qui n’en voulaient qu’à leurs biens. Maximilien fut sauvé in extremis par sa mère qui se sacrifia pour lui permettre de fuir dans les bois. Quelques heures après cette fuite, le jeune homme revint sur les lieux du drame, espérant retrouver sa mère en vie : jamais il ne retrouva son corps… Son père, par contre, avait été laissé là, sans vie ; l’ignorant, Maximilien récupéra les affaires de son père se trouvant dans la caravane qu’il utilisèrent et revêtit les habits qui seraient les siens tout le reste de sa vie et emporta également l’arme de son père, une vouge appartenant à sa famille depuis de nombreuses générations.

Durant bien des années, Maximilien erra sur les terres d’Erade, protégeant les marchands et les voyageurs attaqués par les brigands, pour que personne n’ait plus à vivre l’enfer qu’il avait lui-même vécu, se faisant appeler Maximus, nom plus adéquat à un guerrier de renom que son nom d’origine. Durant cette période, Maximilien améliora ses techniques de combat sans pour autant dépasser de beaucoup celles d’un humain bien entraîné. Il devint donc la terreur des pillards et autres bandits de grands chemins, allant même jusqu’à se faire passer pour un voyageur sans défense pour pouvoir assouvir sa soif de vengeance. Malheureusement, il devenait trop connu et avait de plus en plus mal face au nombre grandissant d’assassins et de chasseurs de primes qui en voulaient à sa vie, mais il ne pouvait la quitter, n’ayant nul autre endroit où aller.

Mais la chance lui souris lors de sa trente troisième année. Alors qu’il avait fait une escale à la Citée des Milles Flots (pour la première fois de sa vie), Maximus entendit parler des maris se plaignant d’avoir étés attaqués par des pirates, pillards des mers, de plus en plus sanguinaires et nombreux. Voyant là un moyen de se faire oublier sans avoir à quitter sa profession si chère à son cœur, Maximilien se proposa aux capitaines de bateaux pour assurer leur protection et celle de la cargaison. Pendant un an, le guerrier défit plusieurs équipages piratess ans grande prétention et acquit une certaine notoriété dans le monde des marins et son nom commençait à circuler dans les tavernes portuaires d’Otian. Tout allait pour le mieux quand il fut engagé pour participer à un transport de fonds vers Orient.

Alors que quelques heures seulement s’étaient écoulées depuis leur départ, le navire fut abordé par le plus gros esquif que Maximus avait vu jusqu’alors. Des dizaines et des dizaines de pirates sortirent du bâtiment et répandaient la mort sur le bateau. Devant protéger la cargaison, mais aussi les civils que le capitaine avait décidé de prendre à bord, Maximilien massacrait tous les pirates qui approchaient tandis que les marins étaient étripés les uns après les autres. Bientôt, l’homme se retrouva seul avec ceux qu’il devait défendre face à des pirates toujours plus nombreux. Le guerrier avait beaux en tuer, d’autres prenaient toujours leur place et il avait arrêté de compter après deux cent. Mais, tandis que de nouveaux bras venaient remplacer ceux qui tombaient, Maximus, lui, fatiguait de plus en plus et bientôt, il se retrouva à bout de force face aux cinquante derniers pirates, menés par leur chef, dont il ignorait le nom. C’est alors qu’il repéra un autre vaisseau qui se rapprochait lentement au moment où il perdait conscience, suite à ses blessures.

A son réveil, le vétéran fut surpris de ne pas être enchaîné et même d’être toujours vivant. La femme et les deux enfants que Maximus avait essayé de protéger veillaient sur lui et furent soulagés de le voir reprendre connaissance. Ils lui expliquèrent qu’ils avaient étés sauvés par les Pirates de Viviana, groupe de pirates connus pour n’attaquer que les autres pirates et ramenant les captifs à bon port. Après s’être quelque peu restauré, Maximilien fut convoqué par le capitaine, qui se trouvait être une femme, qui lui proposa, au vu de ses antécédents, de rejoindre son équipage après quelques discussions, le guerrier vétéran accepta de rejoindre l’équipage de la dame et y resta depuis ce temps là.

Maximilien est un trentenaire à la chevelure noire et au visage dur. Son corps, musclé par sa vie faite de combats et d’entraînement est parsemé de cicatrices, témoignages de sa vie vagabonde et dangereuse. Il arbore avec fierté une immense barbe qui descends jusqu’au milieu de son torse. Au niveau du style vestimentaire, il porte toujours une tenue similaire à celle qu’avait l’habitude de porter son père. Qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente, Maximus est toujours droit et impassible. Il soigne son apparence, tenant à rester impeccable en toute circonstance mais n’est pas non plus du genre coquet à passer plusieurs heures à soigner son apparence. Au combat, le vétéran est plus défensif qu’offensif : il reste sur sa position, l’assure, puis avance légèrement et ainsi de suite telle une marche lente mais implacable.

Maximilien est un homme mûr et sage tout en restant aimable, gentil et sympathique. Il hait la violence gratuite, qu’elle soit morale ou physique, et que l’on s’en prenne à des innocents. Maximus a, par contre, toujours aimé protéger les honnêtes gens des crapules, meurtriers et bandits de grands chemins et il appréciait le calme reposant de la forêt comme il aime bruit de l’océan quand on se trouve au large des côtes. Jusqu’à sa rencontre avec Viviana et ses pirates, Maximilien préférait ne pas s’attacher aux gens de peur qu’ils soient utilisés pour l’atteindre, mais, avec les pirates, il sait qu’ils se mettent continuellement en danger, il peut donc se lier à eux. Respectant profondément son capitaine avec qui il a des buts commun, il serait prêt à la suivre dans toutes les missions qu’elle lui donnera, tant qu’elle restera avec le même idéal.