La destinée de l'Erade
Bienvenue à toi, étranger !
Œuvre du hasard ou du destin, tu viens d’arriver aux portes d’un monde nouveau, celui d’Erade ; un univers aux secrets innombrables où cohabitent des cultures différentes et où la magie se lie à chaque être, dés sa naissance. Tu connaitras l’amour, l’amitié et de grands moments que tu n’oublieras jamais mais aussi de la tristesse, une noirceur dont tu ne te connaissais pas l’existence et qui sommeille pourtant en toi. Ce monde possède des horizons différents, des histoires liées entres elles et tu apprendras par la suite que rien n’arrive par hasard. Tu peux fuir ou rejoindre l’aventure mais n’oublie jamais qu’ici, chacun de tes actes changera le cours de notre histoire, celle que l’on écrit tous ensemble, la destinée de l’Erade.
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 Sous le Courroux [PV Legion]

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Aelig d'Alescan

Aelig d'Alescan

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Sous le Courroux [PV Legion] _
MessageSujet: Sous le Courroux [PV Legion]   Sous le Courroux [PV Legion] Icon_minitimeLun 18 Jan - 15:49


    Perchée sur le bord d’un toit aux tuiles mouvantes - oui, oui des tuiles qui se cassent la figure au moindre frisson, Aelig admirait la jungle urbain qui s’élève du sol. Jamais encore, elle n’a vu pareil Cité au cours de sa vie. Elle plisse les yeux, décrivant pour la énième fois son sentiment à Klark. Tout est si sombre ici, les nuages sont tellement lourds qu’ils menacent d’écraser les cheminées. Et puis les pavés sont défoncés, et les ruelles mauvaises. Rien est droit et l’esthétique n’est due qu’à ce patchwork de laideur que forment les bâtiments parfois sauvages. La pluie n’est pas clémente non plus dans cette bourgade-ci - dont la jeune fille peine à retenir le nom tellement il est barbare. Les gouttes tranchantes et froides semblent remplies d’ombres. Elles s’engouffrent, impitoyables, sous la tunique usée de la belle qui tremble de froid et d’autres choses, en particuliers d’autres choses (comme la peur.) Sous son haut, pressé contre sa poitrine recouverte de bandages, le chiot frémit absorbant un peu de la chaleur que dégage sa maîtresse.

    D’un geste sec, elle arrache de ses dents un bout de son pain rassis - procuré au Marché quelques mètres en contrebas. Tout n’est que murmures de silence. Tout se mout, dans un mouvement de fouler abstrait. La masse n’est qu’une énorme ombre palpitante, cœur de noirceur qui ne demande qu’à absorber plus de haine et de secrets. Vivement, elle redresse sa figure vers le ciel orageux. Ses belles boucles chocolat se perdent dans l’air, en arabesques incontrôlables.

    *-Que se passe-t-il, tu as senti quelque chose ?*

    Klark baille contrastant avec le ton inquiet qu’il a pris pour s’adresser à elle. Figée, elle fronce les sourcils et son faciès se déforme dans une grimace de colère. L’eau se fraye inéluctablement un chemin entre les traits tendus de son visage, ruisselant dans son cou. Quand une goutte s’échoue contre la peau de la douce Aelig, les ténèbres qu’elle renferme paraissent s’évanouir, et elle brille de milles feux purs. Aussi, quelques passants à travers les allées du marché remarque ces petits scintillements à quelques mètres plus haut. Beaucoup leur chemin à cette vision, que peu étonnés.

    *-J’aurais simplement aimé…* commence-t-elle à penser pour répondre à son compagnon.

    Les mots s’évanouissant dans sa conscience et le chien pousse un petit couinement. Elle se détend, frappée par un découragement total qui fait sombrer dans le désespoir ses communes rage et détermination. Dans un soupir agacé, elle se redresse, serrant son petit animal contre elle pour qu’il ne glisse pas. De ses jambières dégoulinent de la boue et ses cuisses nues sont trempées de cette eau impure qui s’écoule des cieux si obscurs qui règnent au-dessus de cette maudite cité. Lentement, elle déglutit. Deux choix s’offrent à elle, l’un est aussi empoisonné que l’autre. Abandonner ou continuer. Son poing se contracte, ses phalanges craquent sous la pression de sa hargne. Elle est si près du but. Renoncer après toutes ces aventures, tous ces efforts ne serait pas humain - et elle le doit bien à Binoclard. Il s’est sacrifié pour elle. Ce n’est pas correct de rompre sa course maintenant. Elle a mainte fois tenté de rattraper le soleil, de courir plus vite que la révolution de cette Terre, dans le seul dessein de libérer Richard.
    Il est vivant. Mort, elle le saurait.

    Parfois, elle l’entend depuis son sommeil.

    Sur cette encourageante pensée, elle glisse brutalement. Sous son pied une tuile a cédé. Elle écarquille les yeux, totalement terrifiée à l’idée de se briser le cou et les vertèbres plus bas. Klark aboie. Heureusement pour le joyeux couple, quelque chose à amortie leur chute. Ou plutôt quelqu’un. Et en remarquant sur qui elle est malencontreusement tombée depuis son toit, Aelig sait qu’il ne servirait à rien de le remercier.

    « Euh….désolée… » s’adresse-t-elle à la créature, qui présente sous de nombreuses formes quelques aspects démoniaques.


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Légion

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MessageSujet: Re: Sous le Courroux [PV Legion]   Sous le Courroux [PV Legion] Icon_minitimeLun 18 Jan - 16:49


    Décidément, Les humains étaient tous pareils: Jeunes, pressés et... éphemères.
    Ils tentaient tant bien que mal de créer des choses, dépasser les limites humaines imposées par la nature. Et voici le résultat: Des tas de pierre et de bois, des toits qui ne protègent en rien du mauvais temps, des portes qui ne bloquent l'accès à rien. Cette ville était un déchet humain, une honte comparé aux immeubles qu'ils leur arrivaient de rendre regardable. Il n'y avait rien dans cette ville qui respirait la beauté, rien que la répugnance, le dégout et le mépris.
    Les éléments aussi semblaient se déchaîner sur ce tas de détritus. Les nuages aussi noir que l'âme d'un démon, qui étouffaient le soleil de leur étreinte sinitre, une pluie glacée qui frôlait la grêle. Cette allure ténébreuse qui non seulement caractérise l'ambiance psychotique de l'endroit, mais qui l'amplifiait, décidant que cet endroit serait le dernier refuge de l'homme, la représentation matérielle la plus noire de son âme.
    Et cette ambiance avait aussi déteint sur les gens: Quelques brigands, ici et là, marchant d'un pas pressé, soit pour éviter d'être trop mouillé, soit pour éviter d'être...repéré par quelconque sécurité qui tentait de garder l'ordre dans ce taudis.
    Cette ville sentait la mort, la peur, la misère et le désespoir...
    Légion soupira: Cette ville était la preuve du manque de temps des humains, à l'espérance de vie ridicule... Non, ils devraient prendre le temps, savourer chaque chose... Il était bien un démon, mais tout être vivant à sa propre définition de la beauté... La sienne, il s'agissait de quelque chose qui est fait avec passion. Poétique, le Légion? Non. Il prend seulement pour base que le carnage qu'il est et qu'il fait, c'est un véritable chef-d'oeuvre. Or, il décime et traque ses victimes avec passion. Donc, Tout ce qui est fait avec passion est beau... Un syllogisme original, mais non fondé...
    Enveloppé dans un immense manteau de tissu aux couleurs de la nuit, Légion rit intérieurement. Ce syllogisme ne pouvait venir que de lui. Seul Celui-ci pouvait penser si profondément, réfléchir si longuement...
    Replié sur lui même (sa posture originale) dans son immense cape, il marchait dans les ruelles mal famées, se délectant de la peur qui se lisaient sur tous les visages, Cherchant qui que ce soit qui serait de taille à l'aider dans sa recherche. Pourtant, il semblait que c'était les héros qui manquait ici. Ici et là, il n'y avait que des pouilleux, des pauvres humains cherchant un logis ou encore, un maigre quelque chose à manger. De chaque pas qu'il créait pour avançer, il éclaboussait les gens d'eau, qui le regardaient avec indignation avant que leur regards ne mutent en horreur. Nul ne provoquait un démon. Tous le savait.

    *Celui-ci ne trouvera rien en ces lieux, pensa-t-il. Il ferait mieux de...*
    Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il reçu un objet sur la tête. Avec un bruit strident, la tuile se cassa sur le sol, se brisant en plusieurs morceaux désormais inutile. Curieux, il leva la tête vers la provenance de ce danger mineur. Si ça continuait, l'édifice pourrait tout aussi bien s'effondrer. Ce qu'il vit n'était pourtant pas ce qu'il escomptait. Aucune autre tuile ne ''menaça'' sa vie, aucun autre danger du à l'incompétence humaine ne vint lui nuire...
    Seulement une masse noire, filant à toute allure vers lui.

    *Qu...*
    Le choc fut brutal. La masse devait être tombée de plus de deux étages. Légion s'écrasa sur le sol, dans un éclaboussement aquatique. La chose débarqua rapidement du dos de Légion, pour marmonner une excuse médiocre. Dans un cri strident, Légion se releva de tout sa taille, soit 2.20m. Son capuchon tomba à la renverse, dévoilant son apparence démoniaque, ses yeux verts d'une lueur cruelle et impie, et son absence d'orifice buccal. Le regard démoniaque se planta immédiatement dans le regard de son assaillant, l'analysant. Dans la tête de la jeune humaine, le bourdonnement de mille insectes se fit entendre, une chorale si bien orchestrée que de la cacophonie d'insectes infernaux naquit des mots:
    *Que fais-tu, humaine, ?! Pourquoi cette soudaine agression envers Celui-Ci? Chercherais-tu le trépas, par hasard?*
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Aelig d'Alescan

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MessageSujet: Re: Sous le Courroux [PV Legion]   Sous le Courroux [PV Legion] Icon_minitimeMar 19 Jan - 18:47

    Alors qu’il se redresse, érigeant son impressionnant gabarit, Aelig se retrouve propulsée contre le sol humide - dans un splouch! peu élégant. Elle est désormais souillée d’eau crasseuses et autres immondices qui dégoulinent sur sa peau. Rien est joué. Loin d’être poussée au désespoir par cette situation pittoresque, elle se lève d’un bond agile et heurte le mur derrière. Adossée à lui, elle reprend son souffle, apparemment interminable. La voix surgit violemment dans son ondée, brouillant ses pensées. Même le petit Klark gémit, sensible à cette forme de télépathie infernale. Elle veut imprimer le sens des mots, mais son cerveau reste encore choqué de cette première agression Excepté le chiot, personne n’a jamais introduit sa psyché profonde de manière si soudaine et si douloureuse.

    Ses pensées s’essoufflent au même titre que sa respiration. Elle fait un immense effort pour réguler le tout. Et la pluie elle, n’a de cure de tomber - battante, elle soulève de petites brumes au sol. Aelig campe fièrement sur ses deux jambes et plante son regard de saphir dans les prunelles démoniaques qui lui font face. Elle a capté l’essentiel. Un malentendu qui peut lui coûter la vie comme tant d’autres. Mais n’en a-t-elle pas marre se courber par faiblesse et ainsi devenir une proie plus alléchante ?

    « Je ne vous ai pas agressé.
    »affirme-t-elle d’une voix vive et tranchante.

    Sa langue fouette son palais, dans une humeur massacrante. Et puis quoi ? Elle est tombée d’un toit par malheureux accident. Inutile d’être Roi pour échapper à ce genre de maladresse - le Destin se joue de qui lui plaît. Aussi, elle arrange ses cheveux, devenus trop lourds puisqu’ils regorgent de pluie. La rumeur de la ville amplifie, couvrant la mélodie des pleurs du Ciel. C’est un mélange de lamentation et de ricanement qui dresse sur son échine une haie de froidure. Klark veut s’échapper, et bondit hors de la tunique de sa maîtresse sûrement dans le bête espoir d’attaquer l’ennemi.

    Avant que le malheureux ne trépasse, elle tend ses bras et le réceptionne pour le plaquer contre sa poitrine de nouveau. Elle le réprimande, en fermant les yeux, légèrement tremblante. Il ne doit plus lui procurer ce genre de frayeur, elle est assez seule ainsi ? Et plusieurs deuils arrangent pas son joyeux moral. Épuisée, tout de même, elle reporte une attention polie, mais méfiante, sur le démon. Voilà une bien étrange façon de parler de soi. »Celui-ci » ou « Celui-là » ; de toute évidence - il manque une case à cet être venu des flammes éternelles. (Ou plusieurs). A sa droite, des ordures condensées dans un grand bac de métal rouillé et à sa gauche une haie de bois; dans un tel cadre l’odeur gêne plus que la vision,mais respirant elle-même son périlleux parcours, elle ne s’accommode pas des dérangeantes effluves.

    Elle ne quitte pas l’autre des yeux, le surveillant assidûment. Mécaniquement, ses mains vont à ses cuisses où sont attachées ses deux dagues de diamant - renfermées dans un étau de cuir protecteur. Elle soulève l’une des attaches du fourreau, dans l’objectif certain d’attrape la garde puis de dégainer. Il n’en est rien pour l’instant. Elle observe et patiente, tapie dans le doute. Sa volonté enflamme son regard. Mais nul désir belligérant n’anime son âme. Elle est lasse de se battre pour la vie. Sa combativité a un prix, celui du désespoir , ainsi qu’une limite, celle de l’impuissance. Or,dague ou non, impuissante, elle l’est.

    Doucement, elle ricane. Un démon. Non, mais elle s’est vue ? Un mètre soixante cinq et quelques kilos de muscles. Elle éloigne ses doigts fins de ses armes être dresse fièrement le menton - bien haut, pour que tous le voient.

    « Si tu n’es pas content de m’avoir sauvé la vie. Va voir ailleurs si j’y suis,
    » grogne-t-elle.

    Mauvais caractère un jour, caractère de chien toujours.


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Légion

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MessageSujet: Re: Sous le Courroux [PV Legion]   Sous le Courroux [PV Legion] Icon_minitimeMar 19 Jan - 19:57

Agressive, l'humaine... Si Légion aurait possédé une bouche, il aurait sûrement sourit de manière féroce.

Dressé de toute sa taille, toisant la femme de la tête aux pieds, Légion analysa la situation: Une jeune femme, fragile d'apparence, aux cheveux de la couleur de la boue, de la terre brunie par le soleil, du sable mouillé, ou encore de l'ébène, et à la peau sombre. Elle n'était pas d'ici, pas de doute. Les humains de la ville étaient aussi blancs que la substance poudreuse qui se trouvaient aux sommets des montagnes. Elle semblait dangereusement faible, mais Légion avait apprit au fil des années qu'il ne fallait jamais se fier à la fragile apparence des humains. Certains étaient bien plus coriaces qu'ils ne le paraissaient. Légion sourit à cette pensée, et même s'il ne possédait pas de pupilles, On pouvait voir que le démon glissa son regard vers un pan de sa cape, la ou était caché le trophée d'un des humains qui lui avaient donné du fil à retordre: son doigt...

Toute sa collection se cachait dans son manteau noir tachée de boue. Une collection macabre de doigts, d'oreilles, d'os et même d'organes séchés. Il avait tout accumulé au long de ses six-cents-soixante-six ans, soixante-sept bientôt, dominant ennemi après ennemi, des humains aux elfes en passant par des démons, ceux qui osaient se penser supérieur à Légion.

Celui-ci avait le choix: Bien que d'habitude, il soit d'une humeur massacrante, il n'était pas dans l'humeur d'un combat. Et avec raison: Il avait ouïe dire qu'un démon aurait prit le contrôle des terres oubliés, régnant sur les démons et les humains qui y vivaient. Il ignorait qu'un tel trône existait, mais c'était un bel objectif: Légion, démon originel de la tribu des Niraasgards, prendrait ce trône, quitte à l'arracher à un démon courroucé. Légion n'est toutefois pas idiot: Il sait qu'il devra de trouver des alliés dans sa sombre quête de gloire. Aussi, devrait-il refouler son orgueil afin d'accepter de regarder d'un oeil plus analystique que d'un oeil honorifique.Il se replia, dans sa position initiale. Il ignorait encore ce que la femme était capable de faire, il ignorait tout autant si elle aurait le courage et la force de le suivre. Qui sait- peut-être sous ces allures d'humaine se cachait une guerrière impitoyable, qui serait digne de rejoindre sa collection...

Alors, il avait deux choix: Tenter une conversation ''civilisée'' avec la jeune femme, soit tenter de repousser les limites de la provocation en lui montrant sa jolie collection, lui montrant que quoi qu'elle veuille dire, elle devrait faire très attention. Ou encore, peut-être lui fera-t-elle affont encore une fois. Et c'est ce qu'il espérait: devant les yeux de celui-ci, seul celui qui accepte la mort est digne d'intérêt.

Avant de choisir son verdict, l'animal domestique de l'humaine se débarassa de son emprise, faisant mine de vouloir attaquer le démon. Décidément, même le chien semblait guerroyant; dommage qu'il soit enfermé dans un corps si petit...

Il réagit d'instinct, crispant sa main gauche, prêt à frapper. L'humaine, pourtant sembla tout à fait paniqué, sûrement de voir son animal se jeter dans les bras de la mort. Elle l'agrippa, avant de le serrer contre elle, surprotectrice. Le démon reprit doucement le contrôle de sa main, se calmant de l'adrénaline soudaine que le chiot avait crée. Pourtant, un bout de cape s'était écarté d'où il était, révélant clairement un doigt humain.

Il semblerait que le destin ait choisi pour lui...

Mais premièrement, il regarda autour de lui. Aller voir ailleurs si elle y était... Quelle étrange demande... Il regarda partout, sans la voir une deuxième fois. Il se figea, comprenant ainsi à quoi elle faisait allusion; Des fois, les humains pouvaient faire preuve d'un humour subtil que Légion ne maîtrisait pas complètement. Il se retourna vers l'humaine comique et répondit à sa remarque cinglante. Le chant d'insectes repartit de plus belle:

*Tu n'as pas agressé Celui-ci, dis-tu?*

Un rire sombre et macabre éclata dans la tête des deux antagonistes.

*Celui-ci a entendu cette phrase plus d'une fois... Et plus d'une fois, Celui-ci en a fait une affaire personnelle...*

Le regard maléfique planté dans celui du duo inconnu, il prit le rebord de son manteau et tira doucement, révélant la macabre collection de membres et d'organes humains. quatre rangées de six trophées, chacun impeccablement accroché au tissu noir, chacun impeccablement nettoyé et séché comme du cuir d'animal.

Il détacha son regard de celui de l'humaine et du chien pour se concentrer sur sa collection. Il porta le doigt là où devrait se trouver sa bouche, dans une profonde réflexion, puis pointa différents trophées:

*Celui-là, lui, lui, lui et lui ont tous dit la même chose que toi, mot pour mot. Évidemment, tu sais ce qu'il est arrivé à ceux-ci... Ils ne sont plus là pour mentir...*

Il n'allait pas attaquer, bien sûr. Son but était de voir jusqu'où elle irait dans ses provocations. Après, il saurait s'il est content de lui avoir sauvé la vie. Tout de même, Celui-ci n'est pas un super-héros; Il ne sauve pas n'importe qui... Seulement ceux qui le méritent....
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Aelig d'Alescan

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MessageSujet: Re: Sous le Courroux [PV Legion]   Sous le Courroux [PV Legion] Icon_minitimeJeu 21 Jan - 12:51

    Bien qu’en cet endroit d’errance et de malédiction, les ténèbres étaient familières, l’ombre du démon se dégageait particulièrement recouvrant la silhouette chétive de la jeune femme. Elle arrêta de trembler, se faisant violence pour affronter ce qui allait suivre. Et si elle avait su, pauvre âme pleine de noblesse, sûrement ne serait-elle jamais montée sur ce toit pour y tomber si facilement. Elle paraissait si minuscule dans le microcosme infernal qu’était la Cité de MorDiaarg. Confortée contre son mur salvateur, elle offrit son visage aux cieux à la grandeur incontestée. Peut-être, dans ce regard plein de détresse, ils y verraient…Ses sandales lisses glissèrent sur le pavé humide. Elle se rattrapa in extremis dans un soupir agacé. Telle une marionnette, ses mouvements étaient désordonnées mais précis et souples - comme si le maître avait broyé cruellement les fils vitaux reliés à son œuvre. Klark glapit, remarquant le trouble de sa maîtresse.

    Elle était fatiguée. Des mois de périple à travers les landes ne l’avaient pas épargnée. Elle avait considérablement mincie. Quant à ses traits, habituellement si doux et légers, ils étaient marqués par l’épopée soudaine qu’elle avait entrepris sans grande préparation. Le petit chiot s’inquiétait probablement,car il y avait grande matière à le faire; pourtant, elle était bornée et insensible aux conseilles d’élémentaire prudence servis par son fidèle compagnon. Elle pensait tirer une forte puissance de on entêtement ridicule alors qu’elle ne sauverait rien ni personne si elle mourrait bêtement avant même d’avoir atteint l’objectif qu’elle s’était généreusement fixé, hantant ses nuits et ses journées. L’odeur de Richard traçait dans son sillage une douloureuse cicatrice qui ne s’estompait pas. Le souvenir de sa blondeur, de sa candeur et de son étonnant courage face aux ténèbres la rendaient toute honteuse, et déterminée - plus que jamais, à en baver pour se repentir et le libérer de sa geôle d’obscurité.

    Il fallait dire que les contrées glacière lui manquaient terriblement et qu’elle devenait malade de ce dépaysement. Le vide qu’elle ressentait au plus profond de son âme n’était que le reflet de sa bêtise. Son père ne l’aurait jamais laissé partir - pas dans cet état relative faiblesse. Et pourtant - elle sourit à cette pensée, elle était parvenue jusqu’ici. Le grand dragon des glaces, Organ, veillait sur elle et chaque nuit, elle lui dédiait une pensée pieuse, le remerciant d’être toujours en vie. Même si elle se dépérissait de ce qu’elle chérissait, l’Ange n’oubliait pas qu’elle avait des ailes, mais qu’elle ne savait pas encore voler. Sa maîtrise de l’Eau n’était pas développée, mais parfois, elle sentait cette énergie couler dans ses veines….et le jour proche où elle s’en servirait ne saurait tarder.

    Restait…restait…l’histoire de cet étrange démon qui se dressait sur son chemin. Elle le détailla quelques secondes, encore curieuse de son apparence monstrueuse. Jamais, auparavant, elle n’avait vu une animalité aussi cauchemardesque chez un être. En fait, elle n’avait simplement jamais croisé de démon dans sa vie, à part dans les contes pour enfants. Ils étaient de grands ennemis de son peuple - la Tribu des Eclaireurs ayant péri sous leur joug. Elle n’eut point le temps de creuser ce triste passé. Un mouvement de cape attira son attention et elle frémit, au même titre que Klark qui entendit clairement ce qu’elle pensa.

    *Un doigt ? Ai-je rêvé…*

    Les démons étaient sadiques. Lé démons étaient maléfique. Les démons étaient pris de la folie des fournaises où ils furent conçus. Elle ne rêvait pas. Son innocente imagination ne lui jouerait guère ce genre de morbide tour. De nouveau sur ses gardes, elle crispa ses muscles endoloris et montra ses petits crocs, plutôt farouche. Elle relâcha toute tension au moment où il se mit à la prendre au pied de la lettre - cherchant clairement son double autre part que l’endroit où elle se trouvait. Devant cette désespérante vision, elle ne sut si elle devait rire ou se lamenter.
    Les démons étaient aussi idiots apparemment, au point de ne pas capter les nombreuses subtilités qu’offraient la langue. Elle grimaça lorsqu’il s’exprima de nouveau. Décidément, non, la subtilité n’était pas le fort de ce personnage bizarre.
    Déjà qu’elle ne riait pas beaucoup, mais devant l’effroyable spectacle qu’il lui donna, elle ne rit plus du tout.

    « Par Organ! »
    s’exclama-t-elle, sentant ses jambes défaillir.

    Klark s’évanouit, ou bien dormait, enfin…il ne réagissait plus.

    « C’est quoi ce type… »
    souffla-t-elle en arquant un sourcils, toute blême.
    Elle dut faire un effort considérable pour avancer d’un pas. Sous une brise violente, sa chevelure épaisse se souleva d’une traite, parant sa tête d’une couronne de boucles brunes. La pluie s’était arrêtée.

    « C’est quoi votre problème? »
    demanda-t-elle, déglutissant avec difficulté. « J’ai glissé sur une tuile et je suis tombée, le hasard a fait que vous étiez dessous! Pourquoi vous me montrez ces horreurs! Je ne serais pas fière à votre place! »
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MessageSujet: Re: Sous le Courroux [PV Legion]   Sous le Courroux [PV Legion] Icon_minitimeJeu 21 Jan - 14:20

Et elle l'affronta encore... Ils avaient beau sembler peureux, ils semblaient tout autant capable de courage et de détermination. Légion ne cherchait pas que des super combattants, il cherchait seulement des gens, ayant une certaine capacité de combat, possédant une certaine dose de courage. Oui, il était content de l'avoir sauvé.

Il referma le pan de sa cape, couvrant complètement sa collection avant de regarder le ciel. *Tiens, il ne pleut plus...* Puis, il regarda vers le sol, là où la tuile qui lui était tombé sur la tête s'était fracassé. Sous le coup de la colère, il n'y avait pas vraiment fait allusion, mais il comprit. Le superbe batîment construit à la va-vite n'était même pas capable de supporter un être humain, tout aussi léger soit-il. Il soupira. Il se savait un brin susceptible, et ce n'était pas dans son genre de parler avant de combattre. Les habitants des Terres oubliées ne parlaient pas...

Il se détentit, déterminé à ne pas enclencher de combats. Il fut prit d'un brusque frisson, comme un chien. Un spasme pour dégager l'eau de son manteau, qui était à présent propre, hormis quelques petites taches de boue. Curieux, il regarda l'humaine, qui semblait analyser l'étrange visage démoniaque. Légion jeta un regard incertain: Devant l'inconnu, Légion était nerveux, douteux, voire agressif. Or, c'était la première fois que quelqu'un le détaillait aussi méticuleusement. Dans les Terres Oubliées, on ne se regardait pas: on se tuait.

À bout de patience, il lança, avec un brin d'impatience et de nervosité:

*Suffit! Cesse de toiser Celui-ci comme une oeuvre d'art!*

Il donna un coup de tête vers l'avant et son immense capuche recouvrit sa tête à nouveau. Seul son menton démesuré et la lueur de ses yeux verts émeraude paraissaient dans l'ombre du déguisement. Désormais, tout son corps était couvert.

Bien caché dans l'ombre de sa cape, il toisa à son tour l'humaine et le chien. Celui-ci, comme un pleutre, s'est évanouit à la vue de quelques doigts. Bon, d'accord, les organes pouvaient être quelque peu... Excessif. Il devrait trier ses trophée par catégorie de membres ou d'organes... N'empêche, Il n'aurait pas dû s'évanouir si-tôt. Au moins, la femme était restée consciente, mais sûrement plus par désir de protéger son protégé inconscient que par désir de l'affronter. Il avait vu un mince filet de peur voila ses yeux, un court instant. Légion soupira, une nouvelle fois; Aucun d'eux n'avait vraiment connu la bataille, le sang et le résultat que devenait le perdant.

À l'entente de la réplique brutale de la femme, Légion se tordit de rire. Littéralement. Lui? Un problème? Non... C'était elle qui en avait un. Celui ou celle qui ne sera pas capable de tolérer la violence ne pourra survivre dans ce monde cruel et sans pitié. Pourtant, il ne dévoila pas sa pensée ainsi. À la place, il rétorqua, après un rire sadique:

*-Si tu trouves que Celui-ci à un problème, Celui-ci te souhaites sincèrement de ne JAMAIS rencontrer un autre démon. Certains sont capable de bien pire...*

*Et qu'y a-t-il de honteux à exhiber sa collection de trophées? Au contraire, il s'agit de prestige, de pouvoir... Il s'agit d'une énorme échelle à grimper, et tous ces beaux objets sont chacuns un échelon de gravi.*

Puis, il grogna: Il oubliait souvent que les humains avaient une différente vision du monde. Peut-être n'était-ce pas dans leur habitudes de collectionner les trophées...

*Mais peut-être s'agit-il de quelque chose de bien trop sanguinaire pour toi. Or, dans les Terres Oubliées, c'est une collection idéale. Il n'y a que les membres humains qui prouvent de notre victoire...*

*Mais soit. Celui-ci n'avait pas remarqué que tu étais tombé par accident. Vois-tu, Celui-ci a été témoin de nombreuses embuscades, dont bien souvent était la victime... Tu veux savoir qui était ces lâches, qui n'attaquaient que de façon déloyal?*

Demanda-t-il en agrippant le rebord de son manteau une nouvelle fois. Il ne tira point, riant d'un rire sinistre. Il ignorait si cet humour intelligent satiesferait celui d'un humain, mais on ne sait jamais: Peut-être avait-elle un sens de l'humour plus grand que son courage. Au bout de quelques instants, il relâcha le tissu.

*Mais Celui-ci ne menacera plus ta vie. Celui-ci comprend que vous, les humains, êtes maladroits, et qu'il vous arrivent de trébucher sur un toit de vos propres batîments en décomposition. C'est vous, qui devriez avoir honte de votre espèce!
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Aelig d'Alescan

Aelig d'Alescan

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Sous le Courroux [PV Legion] _
MessageSujet: Re: Sous le Courroux [PV Legion]   Sous le Courroux [PV Legion] Icon_minitimeDim 24 Jan - 11:11

    Une œuvre d’art, c’était bien vite dit. Cependant, elle comprit et n’insista guère. Elle se dépêcha plus de s’enquérir de Klark, qui ne donnait pas grands signes de vie depuis le refuge offert par la tunique de sa maîtresse . Ses petits battements de cœur étaient faibles, preuve qu’il était déjà parti dans le monde de l’inconscience. Elle soupira, plus désespérée qu’inquiète finalement. Son ondée cérébrale ressentait fortement les perturbations mentales du petit être perdu après la terreur à laquelle il venait d’assister. Terreur sans nom, tout comme l’être démoniaque qui se dressait devant eux. Comment le nommer ? A part Celui-ci, c’était très impersonnel et très prétentieux. Elle fronça les sourcils, considérant sa position, toute indignée.

    *Des trophées?!* s’étouffa-t-elle, en pensant.

    Elle était blême, ne comprenant pas comment l’on pouvait retirer une quelconque gloire de cet impôt du sang. Immonde chose que beaucoup de tyrans rendaient systématique en ces terres ravagées. En tant que Chef de sa Tribu, Aelig se devait de préserver les visions particulières que possédait son peuple sur le monde. Le respect des êtres vivants en était une et offrir une mort digne à l’adversaire, ainsi qu’une sépulture appropriée était de mise. Elle baissa ses yeux vers le sol, retenant sa profonde et sourde colère. La boue séchait sur sa peau, elle se sentait encore poisseuse de tout ce qu’elle avait vécu en traversant ce Royaume. Elle n’en était pas encore sortie, et ce constat la jetait dans les méandres terribles du doute.
    Secouant vivement la tête, elle fixa ses prunelles arctiques dans l’ombre où se terrait la figure du démon. Elle ne riait toujours pas. Elle garda un précieux silence, reflétant tout le dégoût qu’à cet, elle éprouvait envers ce qui lui était présenté. Chacun de ses muscles tendus l’élançait dans un e hargne qu’elle réprimait. Quand cet inconnu aura bénéficié d’une bonne leçon, alors peut-être repensera-t-il à deux fois, avant de s’arroger de telles prétentions.

    « Assez surprenant, que vous comprenez quoique ce soit aux humains. »
    déclara-t-elle simplement, pleine d’amertume.

    La jeune fille se détacha promptement de son mur gelé et avança de quelques pas. Il était temps d’écourter cette rencontre, qui lui sauva la vie. Et ce fait la dérangeait bien - puisqu’elle avait la désagréable impression de lui être redevable. Vivement, elle présenta sa figure aux cieux qui s’éclaircissaient et grimaça. Ah…le destin. Capricieux, il s’amusait à mettre sur leurs chemins respectifs, des pions déjà égarés. Elle tentait vainement de saisir le sens de tout cela. Ce parcours n’avait-il donc pas de terme ? Ne retrouverait-elle jamais Binoclard, à force de croiser des êtres qui ne laissaient elle, que la cicatrice de la rancœur.

    « Je n’ai pas honte démon espèce… »
    souffla-t-elle doucement. Il eut droit à un regard en biais, empli de détermination. Elle se permit un sourire arrogant. « J’en suis même plutôt fière… »

    Elle inspira profondément l’air désagréable de cette Citadelle, puis hésita. Elle ne savait guère sur quel pied danser. Partir, maintenant ? Il était sur son chemin et s’il ne s’en était pas retiré…

    « Que voulez-vous ? »


    Son ton était quelque peu sec. Aussi, elle se rattrapa en lui faisant complètement face.

    « Je veux dire, vous m’avez sauvé la vie. Je peux bien vous rendre un service en retour… »

    Il était difficile, malgré ses efforts, de rendre son timbre de voix moins acide. Ses lèvres brûlaient de non sympathie à chaque fois qu’elles s’adressaient à lui. Un réflexe, non diplomatique, manquant de tact évident, mais nécessaire à la jeune fille pour se protéger de toute confiance abusive qu’elle serait tentée de donner à tort. Tout contre sa petite poitrine, Klark se réveillait de son état comateux. Il put sentir les bras chaleureux de sa maîtresse l’accueillir dans une étreinte tendre ce qui le rassura au plus haut point. Elle désespérait. Encore une étape non-décisive qui la retarderait. Le Temps, jouait, et il commençait à prendre une avance considérable menaçant de remporter une victoire écrasante contre la pauvre mortelle qu’elle était.

    *Je t’en prie Binoclard, tu dois tenir encore un peu…juste un peu…*

    Alors au fond d’une prison de ténèbres, liés par l’obscurité dévorante - Richard résista, comme ayant entendu cette seule prière qui depuis des mois saturait les cieux.

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MessageSujet: Re: Sous le Courroux [PV Legion]   Sous le Courroux [PV Legion] Icon_minitime

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