,:| l'Infinie N'est Pas Assez Loin Pour Te Fuir...{Pv Thanos} |:.

Invité

Je n’arrivai pas à dormir. Je fixai le plafond de mes appartements avec une attention soutenue. Une semaine….Cela faisait maintenant une semaine qu’Azure était mort. Seulement ça …Sept malheureux jours… Le temps passait drôlement lentement, et surtout de façon monotone, depuis ma fameuse explosion, lors des funérailles de mon défunt frère. Il fallait dire que mon refus de monter sur le trône avait fait parler dans toute la cité, peut-être même au-delà. Une petite voix intérieure me murmurait que j’aurai mieux fait de me taire lors de la cérémonie. Qui sait à quelles oreilles mes propos avaient abouti ? En me retournant dans mon lit, je me dis que tout cela n’avait plus d’importance. Il y avait longtemps que les avis des autres ne me souciaient plus. J’étais seule désormais. Achnadile venait souvent me voir, sans toutefois que je lui explique pourquoi j’avais fait mon coup d’éclat lors de la cérémonie d’Adieu d’Azure. Je comprenais son besoin de devoir me protégé et d’assurer ma sécurité, mais il ne savait ô combien pas, désormais, comme j’étais perdue. Il était trop tard pour me sauver. Je commençai peu à peu à sombrer, à la fois dans la déprime, et les ténèbres. Et pour ajouter son grain de sel, la guerre sonnerait dans un peu moins d’un mois à nos portes. Je n’avais jamais été doué pour la politique, alors s’il faut encore que je dirige des armées vers la défaite… Non, c’était trop pour mes frêles épaules. Je soupirai, las, et me redressai pour m’asseoir dans mon lit. Machinalement, je passai une main dans ma chevelure d’ébène, un simple drap, entourant ma poitrine, cachant ma nudité. Je n’aurai jamais dû revenir de mon exil en Orient. À l’heure qu’il est, je serai sans doute en train de faire une balade dans les boisées du palais, à cheval, en compagnie de mon cher cousin, avec qui j’avais entretenue une merveilleuse relation, jadis. Il ne subsistait plus rien des liens que j’avais autrefois avec les gens que j’aimais. Une froideur c’était installé entre moi et Achnadile, Azure était mort, Blizzard, quelque part en Erade, peut-être même mort. Père et mère était mort. Il ne me restait plus que Chiaki, ma fidèle panthère, pour me tenir compagnie. Comme si celle-ci avait entendue mes pensées, elle se leva de son amas de coussin pour trottiner vers moi. D’un bond gracieux, elle sauta dans le lit et vint s’allonger à mes côtés, déposant sa grosse tête féline sur mes genoux. Je souris et lui grattai le sommet du crâne. Je ne pouvais que compter sur elle dans ces temps sombre…

Je finis par renoncer au sommeil au bout de longues minutes et me levai en enfilant le peignoir blanc qui reposait sur la chaise de bois, à côté de mon lit. Fidèle comme mon ombre, la panthère me suivie docilement lorsque je sortis sur le balcon qui donnait sur la Jardins Royaux. Je soupirai et m’assis sur le rempart, comme j’avais l’habitude le faire. Depuis mon enfance, ce balcon représentait un endroit de paix et de sérénité, où je pouvais venir relater les évènements des derniers temps et surtout, faire le point sur ma vie. La soirée serait longue avait que je ne trouve le courage d’aller affronté les cauchemars qui avaient commencé à hanté mes nuits. Je n’arrêtai de revoir en songe, la scène de la mort d’Azure, comme s’il tentait de me narguer, du haut de son perchoir céleste. Le poids du chagrin m’accabla. Il était vrai que j’avais manqué cruellement de sensibilité vis-à-vis la mort de mon jeune frère, mais il m’était impossible de le pleurer. Je lui en voulais considérablement de m’avoir laissé derrière lui, sans réponse et dans l’anarchie la plus complète. Je ne savais même pas comment diriger ma propre existence, alors celle de milliers d’Otianiens … Je me doutais que le vœu le plus cher d’Azure aurait été que je monte sur le trône. J’aurai ainsi honoré sa mort des plus grandioses, lui qui avait périe dans le but de sauver cette terre qu’il aimait tant. Je ne comprenais pas l’amour d’Azure pour le peuple entier d’Erade. Certes je souhaitais moi-même une paix en ce bas-monde, mais tant et aussi longtemps que la lumière existerait, les ténèbres en feraient de même. N’avait-il pas apprit, au long de sa courte existence, que jamais, le monde ne pourrait être changé ? Il avait été courageux de se battre pour une cause aussi noble, celle de l’égalité des races, mais il s’était condamné en entreprenant cette quête. Oh évidemment, je ne lui en voulais pas d’être un preux chevalier. Non, je lui en voulais de connaître l’issue de tout cela, et d’avoir quand même persisté car, au bout du chemin qu’il avait choisie, seul la mort pouvait l’attendre. Et il avait quand même choisie de continuer… Une larme de rage, une seule, roula le long de ma joue. Mon dieu comment fût-il possible que j’aime cet homme autant que je le haïssais ? Tout simplement parce qu’il était mon frère, je suppose…

Je sortis de ma mélancolie alors que Chiaki venait de disparaître dans la nuit. Elle allait sans doute chasser. À vrai dire, la bête comprenait mon besoin de solitude et ne voyait aucun inconvénient à me laisser seule. J’eue un pâle sourire. C’était ironique de découvrir à quel point les animaux étaient parfois beaucoup plus compréhensibles que les humains. J’allai renoncer à m’attarder d’avantage sur mes pensées les plus sombres lorsqu’un bruit de froissement retint mon attention. Ça venait d’en bas. Fronçant les sourcils, je me penchai prudemment par-dessus le rempart de pierre et un cri mourut dans ma gorge. Sous mes yeux horrifiés, un homme vêtu complètement de noir grimpait le long du mur de pierre, en se servant de l’espace entre les pierres pour se hisser haut. Il leva les yeux vers moi, ses prunelles sombres billant dans l’obscurité. Je ne pus voir son visage puisqu’un capuchon le lui masquait. Il était encore à 3 mètres de mon balcon. Si je voulais signer sa présence aux gardes, il me fallait faire vite puisque la porte menant au corridor était à l’autre extrémité de la chambre. Je quittai mon poste d’observation pour courir à la porte quand j’entendis dans mon dos le bruit de pas se pausant sur le sol. Figé sur place, je n’osai bouger. Finalement, je pivotai sur mes talons pour faire face à mon agresseur. Au moment même où je lui fis face, il abaissa son capuchon et je pus voir son visage. Je retins un hoquet de surprise en reconnaissant l’individu. Complètement hébétée, je bredouillai quelques mots incompréhensibles.

« Thanos ? Mais que fais-tu-… »

Il ne me laissa pas le temps de finir ma phrase. Il me saisi par le bras et m’entraîna dans mes quartiers, en refermant soigneusement les portes menant au balcon derrière lui. N’importe quel sentinelle aurait pus nous voir sur ma balustrade…Était-il tombé sur la tête !? Si quelqu’un surgissait par hasard dans ma chambre, nous étions mort tout les deux. Tendis qu’il se retournait vers moi, je replaçai timidement mon peignoir sur mes épaules et explosai littéralement.

« Qu’est-ce qui te prends de débarquer ici au beau milieu de la nuit !? Ne comprends-tu pas que si l’on nous surprend, je serai accusé de trahison !? Non mais à quoi as-tu pensé Thanos ?! Tu veux ma mort ou quoi !? Et puis d’abord qu’est-ce que-… »

Encore une fois je fus interrompue par une main, non pas qui me saisis le bras, mais qui m’assigna une puissante gifle sur la joue. Ma tête tourna de 90 degré vers la droite et je portai ma propre main à ma joue, rougis. Hébétée, mais surtout choqué, il me fallut un certain temps avant de me reprendre, et de comprendre…Mon discours lors de la cérémonie d’Adieu à Azure avait dû lui parvenir…Oops…Thanos n’était sans doute pas très content d’apprendre que je ne monterai pas sur le trône. Il avait sans doute prévue qu’ainsi, il aurait put utiliser Otian comme puissance militaire. J’essuyai de trouver une excuse pour me sortir de ce pétrin dans lequel je m’étais mise, sans résultat. Je n’avais certainement pas prévue que toute cette histoire lui parviendrait. Je poussai un soupir à fendre l’âme et essuyai le filet de sang qui s’échappa de mon nez, avant de refaire face à mon « maître ». Ses traits étaient déchiré par la colère, qu’il peinait vraisemblablement à contenir. Je restai silencieuse, ne sachant que dire, mais surtout, parce que j’étais certaine qu’il allait briser le silence pesant qui régnait depuis plusieurs minutes déjà. Sans résultat. Il ne dit mot. Mâchoire crispé, point serré, il faisait apparemment de gros effort pour s’empêcher de me sauter à la gorge. Je finis par m’avancer d’un pas, hésitante.

« Thanos, laisse-moi t’expliquer… » Commençai-je.

Je n’en eue pas le temps. Son teint pâle virant du rouge écarlate, il éclata littéralement.

Invité

Shape of my heart

Le discours fort de la Princesse des Silences arriva jusqu’aux oreilles du prince à l'Anémone Noire, celle-ci venait de dire, non, de refuser de monter sur le trône d'Erade. Cette décision lui coûtera cher très cher, en faisant cela elle condamnait son peuple. mais il ne fallait pas la blâmer lui fit parvenir Jézabel, le choix politique dans lequelle elle venait de se mettre et la décision qu'elle allait devoir prendre aujourd'hui, scellerais a jamais le destin d'Otian mais aussi d'Erade, car a travers la tristesse et la colère de Naila, c'est une haine titanesque et colossale désireuse de se répandre sur le monde, une haine si gangréneuse si venimeuse qu'elle en avait corrompu le cœur le plus courageux le plus téméraire de tous, celui du Prince Anémonius au point de le faire sombrer dans la folie de ses ancêtre et d'emprunter des chemins interdits, des route do'ù il est difficile de faire marche-arrière, des choix que rare oserait ne serait-ce que songer. Oui chers lecteurs je vous l'ai déjà confié, les sorciers serait comparables au signes du zodiaque du "Gemmaux", sans cesse balancé entre lumière et obscurité, les sorciers devaient lutter contre la séductivité de la magie qui s'offrait a eux. Car la magie n'est jamais gratuite et encore moins lorsqu'elle va a l'encontre de certaine règle naturelle comme la mort. La Nécromancie est un art, que dis-je sans doute l'art le plus sombre, le plus noir de la magie, car il faut avoir une force mentale impressionnante pour résister a son pouvoir, il faut avoir le plus grand des courage qui soit pour oser sacrifié son âme, pour juste plus de puissance, pour la possibilité d'échappé a la mort. C'est choix lourd et difficile mais qui paradoxalement témoigne d'une grande force de conviction mais aussi malheureusement de tristesse, car la Nécromancie est un choix, et les sorciers qui se sont tourné vers elle, ne l'ont fait que parce que la haine ou la tristesse d'avoir perdu un être cher sont arrivé a un point si culminant qui se sont laissé séduire par ce pouvoir capable d'enfermer la mort dans un flacon, évitant de ce fait a toutes les personnes qui leur étaient cher de mourir...n'est-ce pas la plus belle tentation, déjouer la mort elle-même, remettre a plutard le jugement?

Voila dans quoi Thanos était tombé, par haine, la haine d'un monde entier, la haine de ses plus proches, il la portaient courageusement sur ses épaules, l'endossant avec noblesse et fierté...mais pourquoi?

Car de tous les Princes, de tous les êtres de ce monde que comptait Erade, il était un Anémonius, il avait le force de..............l'endurer.......

Tout simplement...

Le bonheur, la paix, ne sont que des choses abstraite, qu'il n'aurait que le droit d'effleurer, il n'avait pas a droit a ce genre de chose, c'est ainsi et il le savait, mais au lieux de s'apitoyer sur son sort, notre jeune Prince-sorcier, décida de prendre son destin et sa vie a deux mains, si il devait passer, et être celui que le monde haïrait, alors c'est avec le plus grand des courage qu'il choisirait cette vie que personne, ne veut. Car en fin de compte...

La haine n'est que l'Amour qui a sombrer au plus profond du sentiment qu'elle représente.

"......."

Il avait réussit a passer dans la cité et avait vêtu une tunique noire doté d'un capuchon de la même teinte, contre le vent et avec une souplesse et une agilité des plus étonnante, le jeune homme, grimpait utilisant les petite failles des pierres, du mince espace entre le ciment et la roche, des rebords de fenêtre...et j'en passe. Pour enfin atteindre celui du balcon ou se trouvait Naila. La colère l'avait amené jusqu'ici, il désirait des explications et les voulait maintenant.

« Qu’est-ce qui te prends de débarquer ici au beau milieu de la nuit !? Ne comprends-tu pas que si l’on nous surprend, je serai accusé de trahison !? Non mais à quoi as-tu pensé Thanos ?! Tu veux ma mort ou quoi !? Et puis d’abord qu’est-ce que-… »

La main ganté du prince vint alors touché la joue de la belle Naila avec une violence contrôlé mais si fortement qu'il fit exploser quelque vaisseaux sanguin laissant couler un mince filet de sang depuis ses narines. Observant celle qui avait sut percer sa carapace par le billet d'une magie plus anciènne plus puissante, celui des sentiments, de la chaleur humaine, une magie que Thanos ne pouvait arrêter ,qu'il ne pouvait pas combattre. Car voila le choix d'Anémonius le chemin de la tristesse de la solitude et de la haine, un chemin que peu d'homme emprunte par choix, mais il faut bien que quelqu'un l'emprunte cette route que personne ne veut, ilf aut bien quelqu'un a hair, quelqu'un a combattre, le destin , le choix des Dieux s'étaient depuis longtemps porté sur le jeune Thanos Anémonius. Il allait réunir tous les Royaumes, et qu'elle seraikt sa récompense....rien mise a part la mort, on dit toujours qu'il y 2 sorte de personnes en ce bas monde...

ceux dont le bonheur frappe a la porte ou finit par trouver son chemin, ou tout sourit, et la seconde personne, celle qui devaient se battre pour que d'autre puisse un jour effleuré le bonheur , ceux-ci étaient souvent dans l'ombre des autres, et rare étaient les gens qui arrivait a percevoir ce qu'ils avaient accomplis.

Thanos faisait partie de ces personnes qui jamais ne toucha, ne put effleuré le bonheur d'une vie pareil, s'en était-il plaint, non jamais... C'est en observant Naila qu'il comprennait peu a peu. Bien qu'il venait de la giffler avant la fin de cette guerre, Thanos délivrerai Naila de sons erment qui le lie a l'Anémonius, égoisitement il la voulait juste un peu plus près de lui, mais comme le lui avait dit Jézabel, il était un Anémonius il n'avait pas le droit de s'attacher sinon il perdrait....ce qui était paradoxale c'est que c'était justement ce détachement d'émotion qui causerait sûrement sa perte.

"...Tu viens de condamner Erade et ton peuple Naila..."

"Car en acceptant j'allais épargnez ton Royaume mais dans ton choix tu n'y a vu que mon image, et la peur que je puisse contrôler Otian par le billet de ta personne...."

"Tu avais raison a se sujet...Princesse des Silence...mais réfléchit deux minutes....ais-je faillit a ma promesse Naila, n'ais-je pas libérer ton frère Azure de la prison d'où il était?"

"...."

Thanos posa en suite sa main délicatement sur la joue rougit de la Princesse, son regard de prusse, sombre et brillant sa chevelure noire qui aimait a se balader sinueusement sur son visage contrastait avec les formes de son visages en lame de couteaux.

"....je te demande jsute de me faire confiance malgré le dégout et la haine que je t'inspire...je te promet de te liberer avant la fin de ton serment..."

"Mais accepte de prendre la succesion de ton frère, car je n'aurais de pitié pour personne, et tu comprend que je tuerai chaque enfant capable d'un jour porté une épée "

Invité

Les dernières paroles du Prince Anémonius résonnèrent contre les parois de mon crâne, sans trouver d’issue pour sortir de ma tête. À cet instant même, le monde autour de moi n’existait plus. Je ne sentais plus le souffle chaud de Thanos sur mon visage, sa main délicatement pausé sur ma joue, et je ne voyais pas le lac de ses yeux noirs, malgré le fait que mon regard était soudé au sien. Comme un chant mortelle, ses mots ne cessaient de se répété dans ma tête ; « Condamné ton peuple, épargner ton royaume, libéré ton frère, tuer … » J’avais envie de me prendre la boîte crânienne à deux mains et d’hurler à n’en plus finir, mais je ne le pouvais pas, Mon corps entier était, pour ainsi dire, paralysé dans sa plus grande totalité. Je n’arrivai qu’à respiré, par automatisme, alors que je fermai les yeux simplement, imaginant dans peine ce qu’avait voulue me prévenir Thanos. Je vis des hommes entièrement vêtue de noir courir dans les rues, chevauchant des bêtes tout droit sorti d’un cauchemar. Ils allaient et venaient entre les ruelles de la cité, brandissant fièrement leur arme aussi tranchante que le fil d’un rasoir, et fauchant sans pitié toutes personnes qui avaient le malheur de se tenir trop près. Certains hommes tentaient de protégé leurs femmes, leurs enfants, mais les cavaliers, tout droit venue de l’enfer, écrasaient la résistance, tuaient sans scrupule même les petits garçons et les petites filles aillant à peine la douzaine, et embarquaient les femmes dans un chariot munit de barreaux pour les enlevés et sans doute, leur faire subir le pire des traitements … J’entendis les cris des gamins qui courraient partout, cherchant à fuir. Je voyais le visage en larmes des épouses, penchées sur le corps inanimé de l’amour de leur vie, avant que quelqu’un de vienne les empoignés par la racine des cheveux et les traîné de force dans un attelage qui, quelques secondes plus tard, filaient vers la sortie du Royaume. Pour finir, je vis les cavaliers brandir des torches, incinérés les maisons ainsi que les cadavres, laissant derrière eux le pire des carnages. Et je me vis, moi. Je me vis perché au-dessus de ce terrible spectacle, du haut du perchoir de mon palais, assistant, impuissante, au massacre de mon peuple, que j’avais pourtant tenté de protégé… Je vis mon visage humide, mes yeux rougis à force de pleurer, les quelques bleus sur mon visage qui témoignaient de mon audace à avoir tenté de protégé mes servantes, quand le fléau avait franchit les portes du Palais. Tout le monde avait été tué. Tous, sauf moi. Ils voulaient que j’assiste à la tombé d’Otian, le royaume que j’avais toujours si grossièrement gouverné… Et comme je versai une dernière larme, une cuisante douleur me pris à l’abdomen. Quand je me retournais, le souffle-coupé par la douleur, je vis Thanos, un sourire triomphant déchirant ses lèvres, alors que je tombai, morte, sur les dalles froides de la salle des trônes. Désormais, ce royaume étais sien …

Je repris violemment conscience avec la réalité, soulevant mes paupières lourdement, contenant avec difficulté le torrent de larmes qui n’attendait plus qu’à se déversé sur mon visage au teint pâlis par les horreurs que je venais d’entrevoir. Était-ce le destin qui attendait l’Erade, si je n’obéissais pas à Thanos ? Je ravalai ma salive, la gorge noué. Une petite voix en moi me disait que monter sur le trône en son nom ne serait guère mieux … L’armé d’Otian serait utilisé à des fins purement mauvaise. Non. Plus de massacre....Fini les mensonges, les tromperies, les plans fourbe et vils… Terminé. Il était grand temps qu’Otian obtienne un dirigeant digne de ce nom. Restais à savoir … Serais-je cette reine qui mènerait son peuple à la victoire ? Oui, la victoire, car la guerre sonnait dans moins d’un mois … Oui, Ismérie, le cher maître de Thanos, brandirait fièrement son épée devant lui, lançant sa terrible armé d’immortel à l’assaut d’Otian, le berceau de mon existence…Je secouai farouchement la tête, faisant virevolter plusieurs mèches d’un noir d’ébènes autour de mon visage, soudainement crispé par la colère. Non. Je devais éviter la chute d’Otian. Si cela devait arriver, Azure lui-même reviendrait d’entre les morts pour me punir lui-même de ma terrible négligence… J’avais en moi le pouvoir d’échapper à ce terrible destin. Un mois … Cela nous laissait, finalement, assez de temps pour établir une stratégie capable de repousser la terrible armée d’Ismérie. Mais pour cela, il faudrait que je m’y atèle dès l’aube… Et il me restait encore quelques problèmes à réglé… Dont celui de Thanos. Celui-ci se tenait toujours devant moi, la main sur ma joue, ses yeux noirs brillant d’un éclat particulier. Si je me fiai à l’expression de son visage, il semblait perplexe quant à mon silence, qui durait depuis déjà une éternité. Je brisai celui-ci en repoussant sèchement la paume du Sorcier d’une claque du revers de la main. L’air claqua comme un fouet, résonnant dans tous mes appartements.
Je m’avançai d’un pas, réduisant à néant la distance que j’avais auparavant installé entre mon –ex?- maître et moi. Ma voix s’éleva, haute et autoritaire :

« Condamné Erade ? » J’eue un rire sans joie. « C’est plutôt toi, mon cher, qui cherche à anéantir toute trace de vie en ce bas-monde. Toi et ton maître n’avez certes rien à me reprocher, » dis-je, acide. « S’il y a une chose dont tu devrais me tenir rigueur, c’est d’avoir été assez bête pour me rallié à toi. Tu m’as peut-être rendue mon frère, Thanos, mais tu me l’as également arraché de sang-froid … Devant quel Dieux notre pacte a-t-il été conclue ? Dis-le-moi Thanos ! Tu peux toujours nié, mais je connais déjà la réponse. Je ne te dois rien, si ce n’est que la justice. Et crois-moi, je veillerai qu’en ce bas-monde, tu ne trouves jamais le repos … Tu seras pourchassé sans relâche, jusqu’à ce que l’on te trouve. Aujourd’hui je te laisse la vie sauve. Vas. Vas, mon cher, mon tendre … Cours voir ton maître, j’ai un message pour lui… Dis-lui que nous l’attendons de pied ferme. Dis-lui que si jamais il ose montrer le poing, nous le mordrons si fort qu’il regrettera de ne pas l’avoir gardé dans ses poches ! Ismérie croit contrôler les vents … Mais je sais aussi les commandés ! J’ai en moi un ouragan qui dénudera sans pitié ses armées s’il ose me provoqué ! »

Je pris une grande inspiration, me tenant droite, fière, devant lui.

« Je suis Naïla Aurore Bellaïna d'Otian. Et je suis la nouvelle reine d’Otian. »