Au nom du roi, du fils... [Libre]

I will not die (I will not die) , I will survive...
Time of Dying - Three Days Grace

Où est le roi?

Invité

On avait avertit Severia d’un curieux arrivant dans la salle du trône et cela la força à devancer de plusieurs minutes son horaire de la journée. Mieux valait s’occuper de cet indésirable tout de suite qu’en pleine audience publique s’il décidait de faire une scène. Faisant signe à sa garde personnelle au passage de la suivre, elle arriva dans les environs de la salle du trône, ordonnant à voix basse au capitaine de la garde en place de céder le terrain à ses propres troupes. Un ordre venant directement de la conseillère royale, l’intérim du roi donc, ayant tous les pouvoirs, il s’exécuta prestement et en silence, laissant la salle du trône avec des gardes servant Severia avant le royaume. Ses arrières sécurisés, elle s’Avança vers l’inconnu.

« Le roi? Oh je dirais qu’il est excessivement occupé. Comme nous tous en ce royaume. Récemment toutefois la grande partie de ses charges m’incombe, en tant que première conseillère royale. Pourquoi, la noblesse envoie ses représentants directement dans la salle du trône pour harceler les serviteurs de l’état maintenant? »

Rien d’inhabituel que sa présence en ce lieu. Severia était venue dans la salle du trône comme elle le faisait depuis un certain temps déjà car il fallait bien, lors des audiences publiques, que quelqu’un se charge de rassurer le peuple. D’ordinaire, c’était au roi de le faire mais le roi… Occupé pour une durée indéterminée, c’était au numéro deux de l’appareil d’état, le premier conseiller donc, et dans ce cas la première conseillère, de le faire. Et plutôt que de s’asseoir sur le siège dédié à sa charge qui se situait à droite des trônes jumeaux (un pour le roi, un pour la reine), Severia allait s’asseoir dans le grand trône royal, rien de moins, pour démontrer qu’elle assurait l’intérim. Son réel motif était d’habituer cette bande d’imbéciles à la voir aux commandes… Mais c’était une autre histoire. Dépassant donc l’inconnu à qui elle venait de répondre, elle alla s’installer donc sur le trône royal avant de faire signe à un subordonné quelconque d’entrer faire son rapport. Les audiences publiques commenceraient dans moins d’une heure, autant régler quelques affaires d’état auparavant. Évidemment, il faudrait faire comprendre à cet homme que ce n’était pas le moment de venir déranger l’appareil d’état dans sa marche et de revenir plus tard…

« Maintenant je vous serai gré de dégager le plancher. Les audiences publiques sont dans une heure et je n’ai pas de temps à perdre entre temps. On ne dirige pas un état comme on gère son manoir, monsieur. Si besoin est, les gardes vous raccompagneront jusqu’à l’entrée, ce n’est pas un problème, loin de là. »

Quelque chose chez cet homme dérangeait Severia mais elle n’aurait trop su où mettre le doigt pour cerner la chose. En fait, elle s’en moquait carrément. Le roi hors du chemin, ou tout du moins là où il ne gouvernait plus directement Airian, c’était à elle que revenait les commandes sauf si le roi en ordonnait le contraire… Et elle doutait fort qu’il soit en position de décréter quoi que ce soit. Jusqu’à preuve du contraire, l’intérim c’était Severia et ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne prenne le trône pour elle seule. Qui plus était, elle avait le peuple et l’armée derrière elle… Aucun recours à la force ne serait par conséquent nécessaire pour assurer son pouvoir sur les masses, chose qu’elle trouvait particulièrement agréable. Un bain de sang ternissait toujours votre image d’une manière ou d’une autre et après cela, votre belle couverture se retrouvait mise à mal…

Crois-tu vraiment que je vais croire ta langue empoisonnée, Ombre ? Je suis un ami du roi ou devrais-je dire du défunt roi? Ne me prends pas pour un fou. Fais sortir tes gardes, l'heure de ta mort n'est pas arrivée...

Il faudrait déjà que vos gardes soient capable de me toucher, ombre...

Jolie vue n'est-ce pas? Vous croyez réellement que vous pourrez l'admirer indéfiniment sur votre futur trône parce que des supérieurs vous l'auront donné? Vous devez vous sentir tranquille sans aucun membre de la famille royale d'Airian de vivant...

Invité

« Moi? Une ombre? Ne soyez pas ridicule, je suis aussi humaine que n’importe quel conseiller royal œuvrant sur ce continent! Vous pensez sincèrement que quiconque devient comme cela conseiller sans d’abord passer une batterie d’inspection et de tests? Si j’avais quelqu’un à accuser d’être une ombre, ce serait davantage vous qui vous présentez ici sans motif ni annonce. Raillez tant que vous voudrez, à mon sens, vous n’êtes en rien un allié. Je pencherais davantage pour un agitateur au service de puissances étrangères. Otian peut-être? Cela n’est que de peu d’importance au fond… »

S’il pensait déstabiliser Severia en faisant montre de vitesse, il se trompait. De un, même s’il décidait d’affronter les gardes, il devrait passer au travers des armures métalliques et cela ne se faisait pas en quelques secondes. De deux, être rapide c’était une chose mais cela était également fort épuisant et demandant pour le corps. À moins d’être excessivement endurant, après quelques minutes ce bouffon serait essoufflé donc vulnérable. De trois, sur un simple cri d’alarme, des renforts arriveraient et avec eux des magiciens. Toute bonne cour royale a ses magiciens et tout bon conspirateur en as comme moyen efficace de se protéger et d’œuvrer à distance. Au final, Severia n’était même pas indisposée ou dérangée par le bouffon, elle le trouvait tout simplement ridicule. Les propos qu’il tenait, qui qu’il puisse être, tomberait sur des oreilles de sourds face à la garde de Severia d’une part et d’autre part, il faudrait plus que ce benêt pour venir détruire des années de prudente planification. Rien à craindre de ce côté-là donc.

Vint ensuite un discours arrogant et provocateur sur la lignée royale. Là-dessus, elle était blindée : à moins qu’un héritier légitime arrive tout juste après son couronnement, elle avait préparé quelques édits et décrets pour s’assurer de conserver son poste longtemps, très longtemps. Qui plus était, entre ombres, on s’entraide et créer un fils illégitime à partir de rien et d’avoir en réserve une ombre qui se ferait passer pour telle pour tromper les masses avait déjà été soigneusement planifié. La logique eu voulu que cet homme soit de la famille royale mais en ce moment, même s’il se faisait reconnaître comme tel… Severia avait le peuple dans sa poche. Elle avait œuvrée à sauvegarder le royaume, elle. Elle avait passé des réformes, elle avait facilité leur vie, elle. Elle était le visage de la nation, celle que l’on voyait autant sinon plus que le roi, celle qui allait voir les malades et les mourants dans les hôpitaux, celle qui allait parfois avec les chasseurs sur le terrain, celle qui avait accompagné l’armée et qui avait fait pendant plusieurs moi la même vie que les soldats dans une démonstration de génie pour montrer qu’elle était avant tout au service de la nation et de ses représentants… Elle le savait, si ce clown essayait de lui voler le trône, le pourcentage de gens qui le suivrait serait minime et ce serait une répression d’émeute des plus expéditives.

Elle décida donc d’ignorer complètement cet être absurde et fit signe au garde de reprendre sa place. Se remettant au travail, écoutant les dires des conseillers mineurs qui se pressaient maintenant autour du trône, voyant qu’elle se désintéressait de cet homme, la vie administrative reprit à Airian, se moquant bien de cet étranger arrogant et méprisant qui débarquait comme ça en accusant à tort et à travers et à se prendre pour un autre avec des démonstrations qui au final, rajoutait au burlesque de sa simple présence. Il n’avait même pas dit ce qu’il voulait, il n’avait fait que jouer à l’agitateur et à l’accusateur… Et à ce juste titre, Severia l’ignorait royalement!

« Pour votre gouverne, je suis au service de personne, vous devriez plutôt me craindre... » dis-je, à son intention.

Lentement, les gardes reprirent lentement leur place initial et elle commença de jouer au jeu d'ignorer le nuisible. Comme si j'allais me faire avoir par ce petit tour. Elle me prenait pour qui? Elle était loin de se douter sur son identité et ce qu'il pouvait faire. Elle me sous estimait et allait le regretter amèrement ses paroles.

Alors que j'observais tous les agissements des personnes dans la salle des trônes, je me bâtissais rapidement un plan d'exécution. Je préparais chaque détail et cela était assez simple à organiser vu le nombre de gens. Je n'aurais qu'à glisser de doux mots pour les stupéfier sur place et ainsi, à ma guise, prouver à ma façon que cette femme était suspecte.

Elle est trop parfaite et trop belle. Ses attributs généreux sont bien placés, mais c'était une beauté surnaturelle. Cela pourrait être n'importe qui, mais j'avais ce pressentiment: ce n'était pas normal. Il fallait que je vérifie moi même, au risque de me causer de graves problèmes.

Maintenant, j'étais prêt à exécuter mon plan. M'éclaircissant la gorge bruyamment, les gens semblaient toujours m'ignorer, mais pour peu de temps. D'une voix forte et impressionante, je commençai à chanter des notes d'une beauté extraordinaire. Rempli d'émotions et de force, elles remplissaient la salle du trôme et s'immiscaient tranquillement eux, les paralysant un à un, mais je me trompais. Les légendes de ce chant était un peu fausse. En réalité, une cible pouvait être touché à la fois alors j'arrêtai de suite mon chant pour passer à l'action. Passant près d'un garde, celui m'arrêtai et voulu me prendre par les épaules, mais je l'évitai rapidement. Ce dernier, frustré, dégaina son arme, mais j'évitai le premier coup de justesse avant de lui asséner un grand coup de pied contre le torse. Ce dernier perdit légèrement l'équilibre et utilisant son pouvoir sur l'air, je créai un léger vent qui fut suffisant pour le faire tomber à la renverser. Les conseillers autour de Sévéria était très surpris, mais n'était pas un obstacle. N'ayant pas l'envie de perdre du temps avec ce deuxième garde, je lui donnai un fort coup sur le nez avec le pommeau de mon katana pour le surprendre puis je l'évitai pour faire face à Sévéria et lui fit entendre mon doux chant malarian. Supposant qu'elle est maintenant paralyser par mon chant, je déchirai rapidement avec mon katana son bas au niveau du haut de ses cuisses. AInsi, je pourrai apercevoir le tatouage des ombres dans toute sa splendeur.

Pointant avec ma lame où est suposément placer le tatouage incrustée dans la peau, un serpent enroulée autour d'une dague, La regardant dans les yeux, je rajoutai

« J'espère pour toi que les gardes sont respectueux et ne regarderont pas tes cuisses dénudés, malgré ta réputation de femme très jolie. » dis-je à voix basse,

Me rapprochant un peu d'elle d'un pas, mon katana vers elle, j'étais prêt à l'attaquer au moindre faux mouvement.

Je me tournai légèrement vers les gardes. D'autres arrivaient et ce ne serait pas long avant que d'autres renforts arrivent...

« Au moindre faux mouvement de votre part, je lui tranche la tête! » dis-je à voix haute.

Et pour appuyer mes paroles, je me rapprochai d'elle et rapprocha mon arme de sa gorge. Le seul problème, c'est que le jeune homme n'a pas eu le temps d'évaluer sa puissance. Espérons juste qu'elle soit, au maximum, au même niveau que lui.

INTERVENTION DU STAFF

Dans ton post Amaldriel, il va falloir corriger plusieurs point !

1 - Il n'y a aucune façon de reconnaître un Ombre mis à part le tatouage. Rien ne laisse indiquer physiquement que c'est une Ombre.

2 - Ton chant Malarian peut paralyser une et une seule personne et ce pendant un temps limité. Etant donné que les gardes n'ont pas de pouvoirs je n'ai pas de problèmes concernant cela. Par contre le Chant en question n'est pas imparable. De plus les actions que tu as entrepris à la suite, tu ne laisse pas le choix à Severia. Tu peux annoncer que tu tentes de la paralyser mais pas le reste. On est dans un forum RP pour l'amusement de tous et on ne fais pas agir les personnages des autres membres à sa guise, surtout sans les avoir consultés à l'avance !

J'ai déjà parlé avec Hathor bien plus tôt Kaleth

1- Si Severia ne disait rien à propos de mon deuxième post, on laissait passé pour cette fois et unique fois(sur le fait que je ne peux pas reconnaître une ombre). Si, au contraire, elle faisait part de cela à un admin, j'avais à modifier mon post. Il n'y a aucune plainte, donc Hathor m'a seulement averti de faire attention à la prochaine fois.

2- Le Chant Malarian, il me semble, paralyse toute personne un niveau inférieur ou égale au lanceur.

3- Je me cite : « La paralysie va durer quelques minutes ». Sois, je dit bien que ce n'est pas infini, mais bon, ce n'est pas ça le problème. Je vais modifier un truc à la fin, sur la façon que je la prends.

4- D'après mes modifications, je ne fais que la jeter au sol finalement en parlant de paralysie et bla bla bla. Rien n'empêche qu'elle puisse se relever après seulement une minute de paralysie, voir moins.

Edit: J'ai enlever l'allusion directe à son statut d'ombre en début de post(pour mon dernier post)

Invité

Si je peux me permettre:

Les allégations comme quoi Severia était une ombre n'ont pas été apportée à l'administration car à mon sens, c'était davantage de la frime qu'une accusation sérieuse. De mon avis tout personnel, je n'ai même pas considéré les circonstances entourant l'accusation dans la mesure où sans voir le tatou, on ne peut déterminer la nature des ombres. J'ai agis comme aurait agis Severia:

"Voilà un type qui essaie de me faire réagir, qui accuse sans savoir pour sûr et qui aurait tout aussi bien pu me sortir quelque chose d'aussi absurde que: tu es Thanos déguisé en femme ou alors la réincarnation de l'orteil gauche de tel ou tel dieu."

C'est là l'unique raison pour laquelle je n'ai pas assidument fait un rapport à l'attention de l'administration: parce que l'accusation ne tenait pas debout à cause de l'impossibilité de son fondement de base.

Severia c'est donc elle même justifiée, je ne reviendrais pas sur ce point.

Concernant les gardes, je t'avais dit qu'il était impossible de les aplatir tous en même temps. Je ne sais pas ce que tu t'est imaginé sur le chant Malarian, mais en tout cas, ce pouvoir ridicule, qui va disparaitre dans la réorganisation des Malarians, ne touche pas automatiquement sa cible, il existe moult façon de l'éviter : La cible est sourde, ce n'est qu'une illusion, elle dispose d'un pouvoir défensif lui permettant d'y échapper, etc...Dans tout les cas, a moins d'être d'accord avec la personne avec qui on rp, ou par une différence de niveau conséquente (illustré par mon combat contre Thanos, ou je disposait d'une marge confortable de trois niveau de différence, combat ou il fut très fair play d'ailleurs) il est impossible d'indiquer soit même la réussite d'une attaque ! Même dans le cas du chant Malarian, et relis bien la description, au niveau 3, il ne fonctionne que sur une seule cible !

De plus, vous êtes de niveau égal...Ce qui rend son utilisations bien plus courte ! Au mieux, quelques secondes de flottement...On ta peut-être laissé massacré toute une armée avec a la circonférence, mais ici ce n'est plus Elys qui juge mais NOUS. Il se trouve que l'utilisation abusive de certain pouvoir nous fatigue et...Le chant Malarian était en tête de liste !

Maintenant, soit tu fait comme on dit et le topic reprend normalement, soit l'on prendra les sanctions qui sont approprié. J'aimerais que l'on est pas besoin de repartir directement sur le forum dans les discussions qu'on avait dans la zone staff...Merci de ta compréhension.

Invité

Était-il inconscient au point de déclencher les hostilités au cœur même du centre du pouvoir d’Airian? Apparemment… Oui. Et à ce juste titre, ô délicieuse ironie, elle pouvait désormais se passer d’une cour de justice et sauter directement à l’étape exécution. Qui plus était, sa petite chansonnette ne l’avait pas déstabilisé plus d’une seconde ou deux… Ce qui fait que lorsqu’il déchira le tissu de son pantalon, la peau exposée était exempt de tatouage. Maintenant en permanence une illusion qui ne pouvait être brisée que par ceux en ayant le pouvoir, ce qui l’excluait d’office, ayant clairement affaire à un illuminé, un amateur qui se prenait pour un autre, quiconque regarderait cette partie de son corps verrait de la peau sans marque si ce n’était un mince filet de sang occasionné par la coupure de la lame de l’autre. Sans briser sa couverture, restant toujours de marbre et impassible, elle regarda le fou avec une expression de dédain. Même face à une potentielle mort, Severia Palenix restait dans son rôle sans fléchir ni faiblir. Il s’attendait à trouver un traite, un imposteur… Et il se retrouvait face à face à celle qui était déjà reine et à qui il ne manquait que le titre officiel…

« Qu’ils regardent tant qu’ils veulent, ils ne verront que ma peau nue. Je ne vois pas ce que cela a de si particulier… D’un autre côté par contre… Ils auront la chance de voir ce qui t’attends… À savoir ton trépas prochain. Intrusion sur le territoire d’Airian. Assaut contre les gardiens de la paix et de l’ordre au sein du royaume. Tentative d’assassinat de la conseillère royale… Ce sera pire si tu me tues. Tu ne sortiras jamais d’ici vivant. GARDES! Ne cédez pas à son chantage. Qu’il menace tant qu’il veut. Cela ne vous dispense pas de faire votre travail soit ma protection. L’écouter serait faire montre de faiblesse. Conseillers… Laissez nous. Et assurez-vous d’alerter Riam Nyderam, le chef de mon détachement de mages de guerre… S’il n’est pas déjà en route. Capitaine… Je veux que cette pièce soit couverte par vos hommes. Vitesse accrue ou non… Il ne quittera pas cette pièce sans que je n’en décide autrement. »

Si cet individu était suffisamment sot et simple d’esprit pour ainsi s’exposer au danger, libre à lui car maintenant, c’est la lame de Severia qui vint rencontrer celle de son adversaire. Aucun coup porté contre lui, une simple manœuvre pour remettre de la distance entre eux deux… Elle n’irait pas l’affronter non, ce serait tellement stupide de sa part, une marque d’orgueil mal placé. La logique voulait qu’elle laisse ses gardes faire le travail. Elle, elle ne porterait des coups que si nécessaire. Ce que cet homme ne semblait pas comprendre c’est qu’elle n’était pas une vulgaire opportuniste avec des tendances mégalomaniaques. C’était une manipulatrice confirmée et par conséquent, tout acte pouvant exposer une partie de sa nature était systématiquement évité. Pensait-il vraiment pouvoir la démasquer avec des tentatives si vaines et si exagérée? Elle n’avait pas un homme devant lui mais un vulgaire adolescent dont les hormones le poussait à un pseudo héroïsme stupide… Malarian ou pas, il était d’un amateurisme déconcertant… ce n’était pas la première fois qu’elle entendait parler de ce chant pouvant paralyser autrui… Les Palenix avaient eu leur démêlés avec cet ordre…

« Si je devais te craindre pour une chose, sale terroriste, ce serait davantage de craindre que ta stupidité soit contagieuse auquel cas j’aurais peur d’être contaminée. Autrement… Tu n’es rien de plus qu’un vulgaire paon qui se prend pour plus que ce qu’il est. Si tu penses que ta rapidité accrue te sauvera… Tu devras d’abord passer sur le corps de mes gardes, sur mon corps et celui des renforts qui arriveront sous peu. À plus de vingt contre un, tu n’as aucune mais alors là aucune chance… »

Nombre de messages : 12 Age : 37 Camp : Aucun . Date d'inscription : 09/03/2009

INTERVENTION DU NARRATEUR.

Riam Nyderam, mage de guerre. Lv5 : Ex-Malarian, Magicien-sorcier.

Spoiler:

Severia Palenix. Doux et noir secret que le sien. Personne ne s'en doutait, pourtant j'en étais persuadé, elle avait en ses iris d'ébène ce coeur bordé d'ombres secrètes et inavouées. L'on savait de mon coeur qu'il était vaillant, sans peur et sans reproche. Toujours droit, toujours honnête, ne servant pas le plus offrant mais le plus enclin à la prospérité des valeurs Airianaises. J'avais servis des princes et des rois, des chevaliers et des belles, J'avais servis Siegrfield le bon, Ulfrick l'intrépide, puis Ismérie la terreur, à contrecoeur cependant. J'avais due entendre les morts hurler de leur tombeau, et les vivants s'enfouir dans le sable pour les rejoindre. Puis je connus la douce et venimeuse et n'en avais connu d'aussi sulfureuse que l'étrange Palenix. Admiration ou fanatisme ? Je ne sais, toutefois elle m'inspirait milles et une douceur d'orient, d'une gloire fantastique, d'une âme vagabonde... Elle était une ombre, elle était mon ennemi, mais je l'aimais tant, et sa force inspirait les plus courageux de ne pas abandonner le combat de nos valeurs éternels qu'il aurait été pure folie de déchirer la bannière de son règne. J'avais été fidèle à Severia depuis le tout premier regard aussi saisissant avait-il été qu'elle avait osé me porter, et je le demeurais, ici comme ailleurs, à travers les frontières de mes propres morales entre bien et mal. Elle était mon mal mais le bien de toute la communauté et j'en étais addict, et ce jusqu'à que la mort me fauche.

" Riam ! Viens vite, l'on a attenté la vie de la conseillère d'Airian ! L'on te réclame de toute urgence ! " criait au loin un corps de plus, au loin des doutes permis et des temps perdues, car que faisait-il là alors que l'on avait besoin de lui ailleurs ? Je ne saurais plus dire si j'avais hésité un instant, il me semble que non, je n'hésite jamais dans ces moments-ci où tout est facteur d'attaque contre la futur reine de nos terres. J'emboîtais le pas au garde qui ne semblait pas maîtriser la situation. Il semblait s'agir d'un fauteur de trouble sans gravité quelconque, alors pourquoi faire appel à mon ordre protecteur ? Je ne le savais mais je n'allais pas tarder à voir mes doutes s'effacer. Ma robe de mage glissait sur le carrelage de saphir du couloir, et ce fut d'un pas décidé que j'ouvrais sans prévenir et sans me faire annoncer les grandes portes de la salle des trônes où ma reine était. A peine fus-je entré que la scène m'horripilais déjà, l'on osait attaquer ma belle avec la lame des malarians ? Quelle honte était-ce ! Si Severia apprenait que l'intrus était un Malarian, que penserait-elle de mon ancien statut ? Ma fierté et mon passé en prenait un coup mais j'en étais mué, mon expression sans teinte et sans émotion donnait le ton de ma marche militaire et droite vers Severia et l'inconnu. L'homme provoquait la belle mais la belle réagissait intelligemment en ne faisant que repousser l'acte, sans prendre goût à la violence d'une quelconque attaque qui attristerait l'équilibre. Laissant à l'air libre mes bras, mon bâton en bois de chêne d'ébène. Me positionnant précisément devant Severia, je faisais face à l'inconnu, le dévisageant de haut, faisant deux ou trois têtes de plus que lui.. Il était vrai que ma taille imposante en avait toujours impressionné plus d'un, ce qui avait parfois été un avantage militaire comme un inconvénient personnel à vraie dire. Mon regard impassible transmettait malgré moi rage et fureur maîtrisée, pour l'instant. Je ne regardais pas Severia, je devais garder le regard fixé sur l'intrus, mais je m'adressais pourtant à elle.

" Vous m'avez appelé Madame ? " Jetant une vive vue sur l'assemblée amassée sans but et sans utilisé alors que la reine était en danger. Je levai la main droite et une vingtaine de gardes se positionnaient autour de la conseillère dans un cercle si précis qu'aucun insecte n'aurait put pénétrer l'entre surprotégé où Severia ne risquait plus rien désormais. Quant à moi, je restai devant le cercle de gardes, toujours face à l'errant à lame de Malarian. Je n'allais pas laisser quiconque s'attaquer aux symboles de notre paix, Severia en étant l'égérie. Beaucoup se demandaient pourquoi tant de protection envers Severia.. Et quand on nous posait la question, l'on répondait comme convenu par Ismérie : " Le Kashra suprême l'a ordonné." et il était plus facile d'agir selon nos propres morales. La mienne étant vouée à protéger Severia, nous autres gardes, restions par harmonie dans la même idéologie. De sacrifices en sacrifices, nous marchons pour ce que les autres ne verront jamais de la bêtise de l'homme.