A la chasse au démon [TERMINE]

Nombre de messages : 153 Age : 36 Date d'inscription : 09/09/2009

Il n'avait pas fallut longtemps pour que nous arrivâmes dans les Terres oubliées, étrangement il était d'une aisance déconcertante d'entrer dans n'importe quelle partie de ce royaume démoniaque, il laissait entrer tout magie noire et l'entrée de cette prison était ce qu'il y avait de mieux en matière de force obscure. Quoiqu'il en soit, si un démon majeur se cachait ce n'était certainement pas en ville, les rumeurs et les assassins y vont trop bon train, non s'il se cachait c'était ici dans la prison ou alors dans les marais extérieurs, mais j'avais préféré joué la carte de la prison, une sorte de pressentiment et surtout, d'habitude des lieux, mon maître, adepte de la magie noire me l'avait dit un jour que le meilleur endroit pour chercher quelqu'un de captif en fuite était dans une prison, après tout, qui aurait pensé à chercher un démon majeur dans un prison? Surtout lorsqu'ils doivent protéger quelqu'un ils ont ce petit détail très maternel qui les rendent absolument choux! Enfin c'est plutôt nous qui ressemblons à de la pâte à choux si l'envie leur prend de nous combattre...

Enfin bon nous arrivâmes, nimbés de flammes nous reformant, l'un après l'autre, ma canne, notre lien, en dernier. Céline allait parfaitement avec le décor, telle une succube à la peau ardente entre ces murs de pierre, de chaines, de démons et bien entendu diverses instruments de torture tous aussi ingénieux que répugnant, je détestais les Terres Oubliées, bien que j'y avais passé de nombreuses années il y a d'autres temps.

Autour de nous, personne pour le moment, j'étais vêtu d'habits très sombre, une grande cape noir tout comme le reste de mes vêtement, mon visage lui même masqué et recouvert d'une capuche on m'aurait presque aisément comparé à l'homme au masque de fer. Je fis signe à Céline de venir et arrivée devant l'entrée de la prison...

"Halte là vous deux! Qu'est ce qui vous amène à la prison?" dit un garde dont l'origine était indéterminable mais dont la laideur sautait autant aux yeux que son odeur aux narines. Relevant légèrement ma manche je fis voir un tatouage sur mon avant bras droit, la chose fut alors étonné...

"Cela fait longtemps que l'on ne vous pas vu Belgarath, soyez le bienvenue, entrez et faite comme chez vous, vous avez l'habitude, je plains celui sur qui vous avez jeter votre dévolu"

Ne remerciant pas l'individu je fis entrer Céline avec moi, une fois à l'intérieur et à l'abri des regards tout comme des oreilles, ne relevant ni mon capuchon, ni même mon masque, je parlais d'une voix encore plus grave qu'habituellement...

"Voilà, nous y sommes, maintenant, si tu as une idée, je suis tout ouïe car je ne peux être plus précis sur son emplacement, où souhaites tu aller?"
La prison était un dédale, salle des tortures, geole, cabinet du chef des garde, taverne, salle de la garde, salle d'arme, je savais où tout se trouvait, Céline devait juste me demander.

"Voilà, nous y sommes, maintenant, si tu as une idée, je suis tout ouïe car je ne peux être plus précis sur son emplacement, où souhaites tu aller?"

Céline utilisa l’énergie magique de Belgarath pour modeler un sortilège de détection. Les équations magiques prirent place sur tous les sens de la magicienne et illuminèrent les ténèbres. Elle pouvait à présent détecter la présence ou non d’un démon, ou d’une autre créature. Mais ce n’était pas le démon Mestran qu’elle cherchait. Ce dernier se trouvait bien caché dans sa forteresse dans les Terres Oubliées d’où il possédait un véritable fief, imprenable pour une seule magicienne.

Non, Céline cherchait l’Advocatus Daemonis de Mestran. Si ce dernier avait pris la peine de cacher son notaire démoniaque et de le protéger, c’était bien dans cet endroit improbable, dans les profondeurs d’où il ne sortirait jamais. Quoi de mieux pour s’assurer de son silence que de l’enfermer dans l’endroit d’où on ne sort jamais.

C’étaient dans ces geôles que les seigneurs démons des Terres Oubliées mettaient au pas les pires des renégats. Céline frissona. Elle avait déjà traité avec les engeances démoniaques, mais elle préférait encore la décadence raffinée des diables à la barbarie sans nom des démons.

Belgarath avait bien fait de l’amener dans cet endroit. Le sorcier était malin. Il n’avait pas trouvé le démon, mais bel et bien son empreinte magique. Cinq minutes suffirent à Céline pour déceler la trace d’un Advocatus Daemonis dans la prison. Bien sûr, ce n’était pas celui de Mestran. Ca aurait été trop facile. Mais ces gens savaient souvent où étaient leurs confrères. Il suffisait qu’un des Advocatus Daemonis soit présent dans la geôle, pour qu’un autre sache à peu près où se trouve son confrère.

Le problème, c’était la précision de ces informations.

“Descendons de 10 niveaux...il y a un Advocatus emprisonné dans l’une de ces carcères. J’ai besoin de lui parler.”

Il ne fallut pas longtemps au binôme pour se retrouver dans la cellule du notaire démoniaque. D’après le garde bouffi qui se tenait à l’entrée, celui-ci purgeait une peine pour avoir mal orthographié le nom d’un contractant. Une erreur impardonnable dans le monde démoniaque, car il signifiait que l’invocateur était déchargé de tout devoir envers son serviteur démoniaque. Un crime majeur s’il s’avérait que le serviteur en question appartenait aux hautes instances fiélonnes.

La cellule de l’homme était d’une saleté sans nom. Ca puait, l’urine et les excréments. Une forme sombre, en haillons, tremblait de peur dans son coin. Sous la couche de merde qui recouvrait son visage, des cheveux d’un blanc crasseux, et un visage de dément accueillait le sorcier et la magicienne.

La créature qui n’était plus vraiment humaine après un tel traitement se jeta au sol, implorant le pardon d’un maître démoniaque.

“Pitié !!! PITIEEEEE !!! Ce n’était pas ma faute ! Je ne le referai plus, par pitié, je veux vivre !!! Je ferai ce que vous voulez, mais ne me laissez pas là Vicomte Grizt’Zen !!!!”

Face contre sa propre urine, le vieil homme malade et torturé ne bougea plus. Céline se décida à intervenir.

“Vieil homme, je cherche un Advocatus Daemonis tout comme toi. En as-tu senti un récemment ? Ca doit dater d’il y a six mois. Si je me souviens bien, il est sous l’effet d’un enchantement d’anti-détection placé par un seigneur démon de la classe des Vermillions, mais tu peux sentir sa présene...je le sais. Dit moi où il se trouve et j’essayerai de te sortir de là.”

L’Advocatus déchû n’hésita pas bien longtemps. Décidé à sortir de cette prison, il dit tout ce qu’il savait.

“Oui maîtresse démone oui ! Un Advocatus dissimulé par un Vermillion, oui ! Je sais que l’un de vos maîtres l’a fait venir il y a six mois, j’ai senti sa présence, ça ne passe pas inaperçu. Les notres ne sont pas nombreux dans ces prisons ! Maîtresse, il est 235 étages plus bas je crois. S’il vous plait, sortez moi de là maintenant.”

Il y avait des avantages à converser avec les Advocatus Daemonis à deux doigts de la mort. De l’une , ils étaient extrèmement coopératifs, de deux ils savaient reconnaitre les leurs et distinguer les sortilèges démoniaques utilisés sur leurs confrères. Et de trois, ils mourraient généralement très vite.

Céline sortit de la geôle avec Belgarath. Elle appela le garde.

“Faites sortir cet immondice de ces geôles, par ordre du Vicomte Grizt’Zen.

-Bien...TOI ! Espèce de bâtard galeux...on va te sortir d’ici...AHAHAHAHAHAHAHAH !!!

Le garde fit cliqueter sa chaine rouillée. Le pauvre Advocatus hurla de terreur. Elle entendit la chaine s’enrouler autour du pauvre homme. Ses cris d’agonie résonnaient encore dans les couloirs de l’étage. Le garde allait le faire sortir...les pieds devant, cela va sans dire. Le garde n’avait pas demandé l’ordre de sortie. A l’avis de Céline, il était bien trop heureux de se débarasser de ce résidu pour s’embarasser avec des ordres écrits. La plupart des démons de bas rangs ne savent pas lire.

Céline eut quand même un léger pincement au coeur. Le pauvre homme allait mourir de toute façon, que ça soit dehors poursuivit par ses anciens contractants, ou ici, sous la torture. Une mort rapide valait mieux pour lui.

“Allons-y.”

Descendre les 235 étages de geôles fut la partie la plus longue et la plus ennuyeuse, mais aussi la plus facile. Un monte-charge était mis à la disposition des visiteurs des geôles démoniaques des Terres Oubliées.

“Nous y voilà. Dégagez la piétaille !”

Des dizaines de serviteurs démons se pressèrent vers la sortie, par les escaliers, pour éviter de croiser le binôme sorcier et démone. L’aura qu’ils dégageaient tous les deux étaient dissuasive. Après avoir arpenté pendant une heure les couloirs, la magicienne sentit une incohérence dans la disposition des salles de torture et des cellules. Un grand merci à Carine, sa soeur architecte, qui lui avait appris cette observation.

Elle pointa le doigt sur un pan de mur, maculé de sang, et couvert de chaînes et de squelettes.

“Il devrait y avoir une salle ici en toute logique. Ca ne colle pas avec la disposition des pièces de l’étage...Avec un peu de chances, l’Advocatus est derrière...gardé par les élites de Mestran.”

Céline plaqua ses mains sur le pan de mur insolite et se mit à puiser à nouveau dans la puissance de Belgarath. Des dizaines d’équations magiques parcoururent les joints du mur, fendillant la pierre sanglante. Un passage fut libéré, en forme d’arche. Le mur cachait ce passage.

Au bout du tunnel formé par l’arche, une salle circulaire dont la coupôle aux arches improbables, ornées de gargouilles, contenait un seul occupant. Une femme, emprisonnée dans une cellule de stase. La gangue de cristal magique flottait à un mètre du sol au-dessus d’un socle en marbre noir. Il n’y avait rien d’autre dans la salle. Seulement le silence.

Pas de gardiens...? C’était trop facile. L’Advocatus était à l’intérieur de cette prison magique, condamné à l’immobilité.

Céline s’avança. A peine eut-elle atteint le cristal que les fameux gardiens perçurent sa présence. Des formes monstrueuses, démoniaques furent vomie des murs de la salle circulaire, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Les gargouilles s’éveillèrent elles-aussi voletant dans la salle.

Bientôt, les deux compagnons furent entourés par les gardiens de l’Advocatus. Des démons bipèdes à face de crapaud, aussi larges que deux gorilles, des démons osseux, fins comme du fil de fer, des diablotins, des démons à forme humaine armés de pieds en capes avec des armes magiques, des démons informes,.... Bref, toute une bande de joyeux drilles.

“Hum...je vois qu’il a mis le paquet concernant le comité d’accueil...”

(Joyeuse bataille en perspective ^___^. Je ne suis pas là avant Samedi matin)

Nombre de messages : 153 Age : 36 Date d'inscription : 09/09/2009

[Désolé du temps de réponse la fac ne me laisse pas une minute à moi]

L'espace d'un instant, quand Céline puisa dans mon énergie j'eus l'impression de n'être qu'une grosse réserve magique, une sorte de puits sans fond et la sensation que de savoir Céline user de ma sorcellerie était étrange, jamais je n'avais ainsi partagé mes pouvoir avec une magicienne ou une sorcière. Le sort qu'elle utilisa était relativement complexe et tout du moins je n'avais jamais eu besoin d'user d'un sort de localisation jusqu'à présent, admirant l'art de Céline et les différentes équations j'attendais de pouvoir prendre la direction qu'elle m'indiquerait. Je n'avais rien à perdre et descendre sous terre m'amusais pour beaucoup de raison. Mais mes problèmes cardiaque faisaient de moi un être qui devait plus compter sur son self contrôle que sur mon système respiratoire.

J'avais cotoyé par le passé avec mon maître sorcier des ces prisons, elles me faisaient rire à présent même si j'avais toujours l'appréhension de me retrouver ici un de ces jours. Pour le moment l'atmosphère était calme, entrecoupée de cris et de souffrance.

“Descendons de 10 niveaux...il y a un Advocatus emprisonné dans l’une de ces carcères. J’ai besoin de lui parler.”

"Après toi" dis je simplement la laissant passer devant moi, j'étais le laisser passer de Céline en cet endroit, mon visage masqué et ma capuche sur la tête faisait de moi un être commun à de nombreux autres dans les terres oubliées, mais ma tenu était spécifique, un étrange sigle rappelant le sceau maconique et mon tatouage sur l'avant bras droit faisait que j'avais à peu près la possibilité de me déplacer où je le souhaitais tant que je ne rencontrai pas certaines autres personnes, les murs restaient étonnamment propre, même si la puanteur ambiante était à gerber un peu partout, il n'y avait pas de trace de sang, du moins tant que l'on ne regardait pas à l'intérieur des geôles.

Nous nous retrouvâmes facilement près de la cellule du notaire, sa sentence avait été décidé par ce que j'appelais une certaine ironie, c'était en partie pour cela que je n'étais pas devenu advocatus, mais bon les tribunaux démoniaque sont assez loin de la définition de ce que l'on pourrait appeler "impartial" c'est pour cela que je n'aimais pas travailler pour eux. L'homme était, comme il fallait s'y attendre, plus une créature difforme qu'autre chose senti nos aura approcher, ceux d'un sorcier et d'une succube. La puanteur prenait presque le pas sur l'oxygène ce qui était fort désagréable pour moi, j'avais discrètement glissé derrière mon masque un mouchoir imbibé de menthe forte avec une essence de ma composition qui permettait de respirer presque normalement, tendant ce même type de mouchoir à Céline pendant que le prisonnier s'égosillait...

“Pitié !!! PITIEEEEE !!! Ce n’était pas ma faute ! Je ne le referai plus, par pitié, je veux vivre !!! Je ferai ce que vous voulez, mais ne me laissez pas là Vicomte Grizt’Zen !!!!”

Vicomte Grizt'Zen? Pourquoi prononce t il ce nom? De la folie ou est ce la forme de Céline? Pour ma part ce n'était ni mon nom ni un de mes noms d'emprunt. Ce fut Céline qui se décida à intervenir la première...

“Vieil homme, je cherche un Advocatus Daemonis tout comme toi. En as-tu senti un récemment ? Ca doit dater d’il y a six mois. Si je me souviens bien, il est sous l’effet d’un enchantement d’anti-détection placé par un seigneur démon de la classe des Vermillions, mais tu peux sentir sa présene...je le sais. Dit moi où il se trouve et j’essayerai de te sortir de là.”

Un sourire se fit sous mon masque, sortir d'ici? Hormis mort on ne peut sortir de cette prison, mais ce n'était pas ce qui effleura l'esprit de l'advocatus...

“Oui maîtresse démone oui ! Un Advocatus dissimulé par un Vermillion, oui ! Je sais que l’un de vos maîtres l’a fait venir il y a six mois, j’ai senti sa présence, ça ne passe pas inaperçu. Les notres ne sont pas nombreux dans ces prisons ! Maîtresse, il est 235 étages plus bas je crois. S’il vous plait, sortez moi de là maintenant.”

A l'énoncé de 235 étages plus bas j'eus cru que mon cœur allait sortir de sa poitrine pour se faire la malle en me disant qu'il m'attendait à la sortie... enfin la coopération de l'advocatus était précieuse et Céline sembla le récompenser...

“Faites sortir cet immondice de ces geôles, par ordre du Vicomte Grizt’Zen.

Bon ok y'a bien que moi qui suis à la masse concernant le Vicomte, tant pis je geolier trop heureux de savoir ce qu'il allait pouvoir faire, bien que l'advocatus soit un homme et non une femme, sinon elle aurait évidemment subit quelques sévices sexuels dont ces monstres ignobles avaient le secret.

-Bien...TOI ! Espèce de bâtard galeux...on va te sortir d’ici...AHAHAHAHAHAHAHAH !!!

"Attends!" ordonnais je alors au gardien qui s'immobilisa sur mes mots rauques et froid "Amène le moi"

Il obéit, ronchonnant quelques mots...

"Ce porc ne mérite pas votre clémence seigneur"
"Je décide qui reçoit ma clémence, contente toi d'exécuter mes ordres"

Matérialisant une dague entre mes doigts, le garde me tenant la tête de l'advocatus pétrifié de terreur, ma lame trancha alors nettement sa gorge avant de disparaitre. Je repartais alors, rejoignant Céline la succube dans le monte charge, nous dévalâmes alors les étages dans une longue descente longue et monotone, les bruits de chaine et les cris

Descendre les 235 étages de geôles fut la partie la plus longue et la plus ennuyeuse, mais aussi la plus facile. Un monte-charge était mis à la disposition des visiteurs des geôles démoniaques des Terres Oubliées. Pendant ce long voyage je regardais Céline, déjà parce que je trouvais que ce corps de succube lui allait beaucoup mieux que le précédent, mais aussi pour lire son expression neutre sur son visage, avait elle peur ou était elle déterminée?...

“Nous y voilà. Dégagez la piétaille !”

Et la marche commença, pendant une heure alors que sur notre passage tous s'écartaient, jusqu'au moment où elle se stoppa net...

“Il devrait y avoir une salle ici en toute logique. Ça ne colle pas avec la disposition des pièces de l’étage...Avec un peu de chances, l’Advocatus est derrière...gardé par les élites de Mestran.”

"Charmant comme endroit, cela me manquait presque..." dis je ironiquement alors que le souffle commençait à me manquer dans cette atmosphère close depuis des siècles, je me demandais alors l'espace d'un instant depuis quand les rayons du soleil n'avaient pas percés en cet endroit... probablement jamais! Et des gardes d'élites... ma bonté me perdra, pensais je le sourire aux lèvres, je sentis ma sorcellerie être utilisée et le mur fut parcouru, sympathique ces équations magiques, je devrais m'en souvenir, d'autant plus qu'elle avait réussie...

Lorsque nous arrivâmes dans la salle étrange et lugubre, ce ne fut pas ce qui me choqua mais bel et bien la nature de l'advocatus... une femme! Jamais je n'en avais encore vu. Tout semblait avoir disparu plus aucun bruit, l'air lui même, la chaleur de nos corps, tous semblait s'être dérobé, serrant alors dans mes mains gantés mon bâton, tout était trop calme, trop facile...
Avant que j'ai eu le temps de la mettre en garde, Céline avait touchée le cristal, qu'il réagit comme une sorte d'alarme pour les gardiens qui envahir la pièce de haut en bas en passant par les mur et l'air ambiant... les gargouilles elles mêmes avaient pris vie et un très léger et pourtant fort audible "merde" s'échappa de mes lèvres.

“Hum...je vois qu’il a mis le paquet concernant le comité d’accueil...”

"Tu t'attendais à quoi? des poupées en tutu?" grinçais je en analysant la situation, derrière nous la route était bloqué, nous ne pouvions pas nous téléporter et fuir ne ferais que retarder l'inévitable. Je m'avançais alors vers l'assemblée, tirant mon épée de son fourreau, une longue lame à deux mains, aussi légère qu'une plume et aussi tranchante que les dents d'un dragon, elle semblait briller dans cet atmosphère obscur, tel un soleil que je tenais dans ma main droite, tendis que je fixais mon sceptre sur mon dos alors que dans ma main gauche une boule de feu se formait...

"Bon, lequel de ces messieurs souhaite signer mon contrat?" dis je ironiquement alors que nos futur assaillants nous regardaient dans le blanc des yeux "très bien, je doute que l'un d'entre vous soit doté de parole, et encore moins de raison, au cas où vous vous demanderiez qui je suis..."

Ôtant alors à toute vitesse ma cape et mon masque, laissant apparaitre mon regard bicolore qui l'espace d'un instant sembla faire hésiter les créatures en présence, mon corps n'étant alors visiblement recouvert d'aucune armure, même mes bras étaient nus ma veste voyant ses manches retroussées sur chacun de mes avant bras semblait être tatoué chacun d'une moitié d'incantation, moi même je n'en avais pas encore trouvé tous les secrets. Mais toujours est il que même en ma qualité de sorcier je ressemblais presque à un paladin sans armure; mon immense carrure ressortait encore d'avantage, mon métier de forgeron faisait de moi une force de l nature et à l'approche du combat je semblait avoir été croisé avec un géant.
Face à cela les démons se regardèrent et c'est durant ce moment d'hésitation que je lançais ma première boule de feu vers les gargouilles vivantes, perturbant ainsi leur vol j'attrapais une lame plus petite qui était dans ma ceinture afin de la lancer vers Céline ne sachant pas quel mode de combat elle préférait, quoiqu'il en soit, chacun de mes yeux brillèrent avec encore plus de distinction entre eux et c'est alors que ma lame chanta, dans un son mélodieux, déchirant la chair des démons, je m'attaquais en premier à ceux qui étaient aussi impressionnant que des géants, mon expérience du combat m'avait appris à toujours attaquer les plus gros avant les plus faibles, mais avant de les atteindre je dus me jeter à corps perdu dans cet amoncellement d'horreur et d'inhumanité, pourquoi n'usais je pas de la sorcellerie alors que mon souffle s'épuisait? Peut être pour me prouver à moi même que je valais encore quelque chose, les crocs et les griffes effleurant mes chairs, d'autres déchirant mes flans, mais ce fut à ce prix que j'atteignais les colosses, plantant tout simplement le pointe de ma lame dans la nuque du premier, dans un cri de douleur il me projeta à terre où je sentis de nombreuses côtes craquer sous l'impact alors que pendant que le second colosse s'effondrait le second se précipitait vers moi, parant du tranchant de ma lame les griffes d'un autre démon mon bras entier sembla se consumer dans les flammes alors que de mon épée j'entaillais le ventre du semblant de gorille qui, d'un geste de réflexe plus que d'intelligence se protégea, se faisant entailler alors les mains et dans un juron indéfinissable je me concentrais l'espace d'un instant pour faire venir à moi le plus de flamme possible englobant alors mon ennemi dans un tourbillon purificateur, regardant les quelques cadavres autour de moi je sentis que je pouvais faire quelque chose, appelant un vieu rituel que j'avais appris lors de mes sombres années. Je prononçais...

"Anima manes ium"

Le cadavre de l'un des deux géant s'éleva alors, sans vie, sa peau partant un putréfaction semblant s'intégrer à mon corps comme pour le régénérer, le colosse désormais squelette allait se battre pour moi... de la nécromancie, le guidant par la pensée et les gestes il s'empara du cadavre d'un démon et commença son épuration minutieusement face à ses anciens collègues, mais le contrôler me prenait beaucoup d'énergie et j'avais à peine la force à côté de cela de manier l'épée, Céline s'en sortait elle, je n'avais pas eu l'occasion de le voir, mais bientôt le dernier défenseur tomberait, mais serions nous encore assez vaillant?...

[HRP: Je te laisse décrire ton combat je ne veux pas faire agir ton perso, je suis resté en milieu si tu veux le finir au prochain post tu tu peux, je te propose aussi de plonger dans le bestiaire d'Azure afin d'affronter deux monstres au hasard ce qui nous ferait des sortes de boss avant d'accéder à l'advocatus ;) FIN HRP]

"Tu t'attendais à quoi? des poupées en tutu?

- J’aurai largement préféré les poupées en tutu, mais que veux-tu...l’imagination féminine.”

La magicienne laissa Belgarath entrer dans la bataille. A lui l’honneur après tout. Le sorcier semblait s’amuser comme un petit fou avec son immense épée et sa carrure de bûcheron. Quant à Céline, elle profita que les démons de bas-rangs soient quelques peu occupés pour incanter de menues surprises.

D’un seul geste, les équations magiques tournoyèrent autour de ses mains, qu’elle plaqua sur le sol afin d’en extraire le sang des suppliciés de la prison. De minuscules gouttelettes se formèrent à la surface du dallage et se mirent à tournoyer autour de Céline. Une seule syllabe fut nécessaire à la magicienne pour faire de ces petites sphères des pieux prêts à empaler du démon et faire gicler l’ichor.

Fort heureusement, la magicienne n’eut pas à choisir le démon qui allait subir les foudres de son sortilège. Une bonne dizaine d’entre eux se jettèrent sur elle pour l’étriper. La boule de feu de Belgarath fit tomber une des gargouilles sur l’un des monstres à face de crapaud, mais cela ne freina pas les créatures pour autant.

Ce qui les freina en revanche, et qui les arrêta totalement, c’est la volée de pieux qui vinrent les empaler en un éclair. La première vague d’assaillants fut tuée nette. Céline fit voler d’autres pieux sur les bestioles qui trainaient dans le coin jusqu’à manquer de munitions. Le sang qui se répandait sur le sol noya la salle d’un linceul rougeoyant. La démone passa sa langue sur ses lèvres. L’odeur du sang était si ennivrante.

Elle secoua la tête. Elle ne devait pas se laisser entrainer dans son rôle au point de se croire démoniaque. Un démon aux allures de hyène lui sauta dans le dos pour lui lacérer les ailes. La jeune femme n’eut pas le temps de réagir. Le démon mineur lui mordit profondément l’épaule gauche. Le sang noir de la démone jaillit sur le sol.

“Crève charogne !!!!”

Une lance d’éclair noir apparut instantanément dans sa main valide et elle empala la bestiole avec. Elle n’eut pas le temps de souffler que d’autres se jettèrent dans la mélée. Les coups de lance plurent jusqu’à ce que le sang brouille la vue de la magicienne qui profita du chaos, car même les démons arrivaient à s’étriper entre eux, pour reculer vers le fond de la salle.

Belgarath s’en sortait un peu mieux. Il n’était pas blessé lui au moins. C’était ça le problème de puiser dans la magie d’un autre. On ne pouvait pas trop lui en prendre au risque de le tuer prématurément. Céline avait besoin d’un petit coup de pouce. Elle pivota pour esquiver l’attaque d’un démon aux griffes effilées et lui transperça la tête de sa lance. Ses attaquants hésitèrent un instant. Le temps pour elle d’invoquer quelques amis de son cru.
De sa paume ouverte, plaquée contre la paroi du mur, les sortilèges de la magicienne lui permirent d’extraire des plans extérieurs une nuée des pires ennemis des démons : des diables. Des dizaines d’Azurins miniatures et extrèmement instables se jettèrent sur les démons. Le prix à payer, un peu de sang démoniaque en guise de dernier repas. L’effet fut saisisant. En un instant, les petits diables voletant, explosèrent dans une gerbe d’étincelles corrosives sur leurs victimes, qui hurlèrent de terreur en fondant sur le sol. L’un des démons tendit la main à Céline pour l’attraper. Sa seule réponse fut de lui trancher.

Il ne restait plus beaucoup d’engeances démoniaques dans le coin...

Le sorcier finissait d’achever les derniers. Un carnage...

Céline essuya sa robe noire avec une formule de base. Se battre en talons, ce n’était pas pratique du tout. Elle aurait dû le savoir...Mais au moins, elle avait la classe ! Non mais oh !

“Je crois que c’est tout....”

Elle n’eut pas le temps d’en dire plus qu’une dernière engeance apparut dans la salle. Plus grosse que les précédentes, et surtout bien plus brutale ! Celle-ci avait attendu son heure bien planquée derrière les cadavres qui s’amoncelaient.

[roll="Bestiaire Lv2-3"]1[/roll]

Nombre de messages : 153 Age : 36 Date d'inscription : 09/09/2009

Glauque, sinistre, décalé, effrayant, à gerber, choisissez l'expression qui vous convient le mieux, en tout cas chacune d'elle prise séparément et même toutes ensemble ne suffisaient pas à décrire la scène qui se déroulaient devant moi, outre la certaine classe avec laquelle se battait Céline et son implication, un peu trop forte à mon gout, dans son rôle de Succube, peut être avais je mis un peu trop la dose dans ce sort de métamorphose... mais je n'avais pas trop le temps de me pauser la question tellement l'assaut était fulgurant. Quoiqu'il en soit le combat était sanguinaire, mais quoi de plus normal face à des démons, ce qui m'interloqua le plus est lorsque Céline fit apparaitre ces petit êtres qui vinrent lui prêter main forte, comment peut on invoquer des diables dans une pareille situation? Ces saloperies avaient le dons de se retourner contre nous assez rapidement et je ne comptais pas affronter en plus ces choses qui me répugnait encore plus que les entrailles démoniaque que je faisais jaillir à grands coups de lames et qui se déversaient sur moi dans un océan de putréfaction absolument écœurante...
Quand enfin le dernier démon tombait et alors que Céline nettoyait ses vêtements je faisais retomber la pression de mes muscles, et outre le sang de démon qui maculait mes vêtements, sur mes mains, mes bras et mon visage de grandes plaies s'ouvrirent, je pouvais enfin relacher le sort que j'avais fait afin de camoufler mes plaies à mes ennemis, une vieille technique de magie blanche que j'avais apprise à la tour des nuages qui consiste à camoufler ses hemorragies par un sort magique puissant; mais maintenant que j'avais rompu le sort car si ce n'est pas fait le sang pourri et meurt dans l'organisme entrainant une septicémie, bref mon sang coulait, m'approchant alors d'un cadavre je mis ma main sur son front et l'on pou voir une sorte d'âme s'échapper de son corps et rentrer dans le miens c'était un pouvoir spéciale que j'avais acquis il y a quelques années et peu de gens en était capable. Mes plaies se refermèrent alors les unes après les autres mais alors Céline parla...

“Je crois que c’est tout....”

Et c'est à ce moment précis qu'une bête immense et immonde décida de sortir de l'ombre et c'est en la reconnaissant qu'un léger cynisme prit possession de moi...

"La prochaine fois tu t'abstiendras... car en plus notre cher ami c'est pas venu seul... comme si un dragon ne suffisait pas; Ha au fait, la prochaine fois que tu veux un coup de main ou que tu te fais enlever... oublie moi!"

En effet une autre ombre sortait du noir, bordel de merde, il avait véritablement mit le grand jeu...

[HRP: Je lance également mon bestiaire, tiens moi au courant via mp si tu post ou si je repost juste après pour entamer les hostilités. Bon combat! FIN HRP]

Le membre 'Belgarath' a effectué l'action suivante : Bestiaire

'Bestiaire Lv2-3' :
A la chasse au démon [TERMINE] Craatu10

Deux monstres, trois têtes...deux arcanistes. Un beau combat en perspective. Céline n’avait encore jamais vu ce genre de bestiole auparavant. Ce devaient être des créatures plutot carnassières à en juger par la rangée de crocs et la bave suitant de leurs gueules. Céline n’eut aucun mal à deviner qui allait finir au repas de ce soir.

Ce devait être des créatures des Terres Oubliées. La viande fraiche ne manquait pas dans le coin. Mestran avait du les apprivoiser.

Comment décrire la première bestiole. Une bête à l’allure reptilienne et prédatrice se tenant sur ses quatres pattes. Couverte d’écailles grosses comme le poing fermé de la magicienne, environ 2,80 mètres au garrot. Une queue recouverte de pics, qui se prolongeaient sur toute son échine. Deux monstrueuses cornes d’un bon mètre couronnaient sa tête. Des crocs longs comme des lames d’acier ornaient sa gueule béante. Un très beau spécimen de dragon terrestre. Même si techniquement parlant, c’était plus une sorte de saurien que de dragon. Les dragons ne courrent pas les rues, et ils n’ont pas cette lueur prédatrice dans le regard, ni cette bave aux babines quand ils vous contemplent.

Céline devait être un met de choix pour la créature. Mentalement, la magicienne parvint à graver l’image de la créature, afin de la reproduire plus tard dans son carnet de notes.

Belgarath ne semblait pas impressionné. Fichu sorcier. Encore un qui se donnait un genre. Céline se demanda s’il voulait épater la galerie.

Passons maintenant à l’autre monstre. Celui-ci était largement plus gros. Un gros reptile lui aussi, mais doté de deux têtes. Une hydre ? Non, les hydres avaient plus de têtes. Ce devait être une créature dérivée...Une pseudo-hydre ? Elle n’en restait pas moins effrayante. La créature atteignait presque le haut de la coupole qui trônait au point culminant de la salle. Elle avait l’air aussi dangereuse que le gros saurien, si ce n’est plus.

Bref, ça ne plaisantait pas. Et malgré les différences entre les deux créatures, celles-ci semblaient d’accord pour partager le repas. Mais au fait, d’où elles sortaient ces bestioles ?

Céline prit un peu de la puissance de Belgarath pour analyser la provenance des nouveaux hôtes. Leur présence n’était pas anodine. Un lien avait été tissé entre les créatures et rien moins que leur invocateur, qui se tenait désormais entre ses deux petits.

L’invocateur...sûrement un autre assassin de Mestran. Il s’agissait d’un homme d’âge mûr, enveloppé dans un grand manteau d’écailles et de fourrures rapiécées. L’homme portait un bandeau qui lui cachait l’oeil gauche. Une immonde balafre dûe à une griffe de reptile courrait le long de son visage, du cou, jusqu’au sommet du crâne. Son regard trahissait le mépris. Sa botte atterrit dans la tête d’un des cadavres de démons.

Il cracha au sol.

“Stupides abrutis démoniaques. Si seulement vous aviez pas été dans mes pattes, ça serait déjà terminé...”

L’un des démons n’était pas tout à fait mort. Il attrapa désespérément le pied de l’assassin dans un long râle d’agonie. Ce dernier claqua des doigts. L’imposante pseudo-hydre attrapa le corps supplicié du démon et, d’un simple claquement de ses deux machoires, le sectionna en deux morceaux, que la créature dévora goulument.

Le dresseur de reptiles finit par s’adresser aux deux arcanistes.

“Je savais bien que c’était une bonne idée d’attendre ma proie ici ! Encore une fois, mon génie a prévalu sur celui des gueux que Mestran a envoyé. Oh, mais j’oublie de me présenter. Je suis Sylk Branvil, dresseur de reptiles, et accessoirement, votre bourreau.”

Le gros saurien vint se placer contre son maître. Celui-ci passa une main sur son immonde museau. Le dresseur soupira.

“C’est dommage sorcier Belgarath. Je ne sais pas comment vous avez pu vous associer avec cette catin, mais il va me falloir vous éliminer aussi. Mon employeur n’aime pas vraiment les curieux. Ne m’en veuillez pas si j’écourte votre voyage.”

Il claqua des doigts. Le premier reptile s’avança en bavant. Sa bave acide se répandit sur le sol, faisant fondre les cadavres des démons. La créature s’élança sur le groupe.

Tout se passa très vite. Céline n’eut pas le temps de voir ce que faisait le sorcier. Le saurien plongeait à toute vitesse sur eux. Dans un geste désespéré, elle plongea sur la gauche et lança une série de projectiles magiques sur le flan de la bestiole. L’énergie dégagée fut cependant trop faible pour entailler sévèrement la chair de la créature. Ca ne fit qu’attirer son attention.

Toutes griffes dehors, le saurien fondit sur la magicienne qui n’eut pour seul choix que d’ériger à la hâte une barrière faite de cadavres démoniaques liés entre eux par la magie de Belgarath. Le reptile s’en donnait à coeur joie, tailladant les chairs suppliciées et mordant à tout va.

Céline n’eut pas le temps de se reposer. L’une des têtes d’hydre se rapprochait dangereusement d’elle. Elle eut juste le temps de sentir son souffle acre chargé de l’odeur des cadavres passer à deux mètres d’elle, juste avant qu’elle plonge.

“BELGARATH, TUE CE TYPE !!! TUE-LE POUR L’AMOUR DU MULTIVERS !!!”

Le gros saurien à pics décocha un coup de griffes meutrier vers le ventre de Céline. D’un geste remarquablement bien placé, elle érigea une nouvelle barrière magique. L’épais mur chargé d’énergie magique bloqua l’attaque avec facilité, puis disparut aussitot. Il ne fallait pas trop compter là-dessus.

Célin profita de cette opportunité pour rouler entre les pattes du reptile agressif. La première tête de l’hydre ne pouvait l’atteindre pendant une fraction de seconde. Céline plaqua ses mains sur le poitrail du saurien. Les équations de paralysie étaient relachées dans son corps. Il ne pouvait plus bouger. Céline incanta rapidement un sortilège puisé directement grâce à la puissance de Belgarath.

“J’en appelle à la fureur d’Héréthryon, trentième fils d’Elohim Gibor, tyran de Geburah ! TRANSPERCE LES CHAIRS !!!!”

Les équations runiques tournoyèrent à un rythme éfréné, ouvrant le passage pour l’incarnation d’Héréthryon, la lame ensanglantée. Une lueur rouge apparut autour des mains de Céline, puis se propagea dans tout son corps. L’invocation prennait son dû. La magicienne sentit une rage guerrière s’emparer d’elle. Héréthryon prennait son dû sous la forme d’une rage meurtrière.

L’invocation était à présent aux portes de la réalité. Céline n’eut plus à relacher son sort.

“TRANSPERCE ET TUE !!! TUE CETTE ENGEANCE !!!”

Les équations tourbillonèrent. Il y eut une détonation. Le sang vert gicla dans toute la pièce. Une lame d’énergie rouge, aussi large qu’un éléphant et longue de 10 mètres, venait de transpercer le saurien de bas en haut. Fendu en deux, la créature tomba sur le sol, manquant d’écraser Céline. La scène avait duré seulement quelques secondes.

Comment s’en sortait Belgarath ? Allez savoir !

Céline se dégagea rapidement du cadavre. La première tête de l’hydre n’allait pas tarder à revenir. Belgarath devait être en train de se charger du dresseur et de l’hydre.

Elle entendit un hurlement.

“AAAAAAAH MON ZORA !!! SALOPE, JE VAIS TE CREVER !!! OU T’ES ?! OU T’ES !? VIENS LA QUE JE TE SAIGNE COMME UNE TRUIE !!!!”

Aaaaah...donc ça s'appelait un Zora...intéressant !

Nombre de messages : 153 Age : 36 Date d'inscription : 09/09/2009

Et bordel de merde! Manquait plus que ça, non mais c'est vrai, avoir un truc avec des écailles c'est déjà pas forcément le pied mais une créature à deux têtes en plus n'avait décidément rien de bon! Si j'avais peur? Qui n'aurait pas peur? Si je le montrais? Pourquoi faire? Ces créatures savaient, tout en supposant qu'elles aient de quoi penser, la crainte qu'elles provoquaient chez les autres créatures, humaines ou non, alors le vieil adage la peur n'évite pas le danger n'avait jamais été aussi prompt à être utilisé.
Céline usait de moi, enfin plutôt de ma sorcellerie, lorsqu'elle le fit mon sort de nécromancie fut purement et simplement supprimé, le troll, enfin son squelette se rétamma sur le sol. Mais cela fut utile, nous découvrîmes très rapidement qui était à l'origine de ces sortilèges. Et mon expression fut pour le moins éloquente...

"Quoi?! Tout ça à cause du vieux chnoque!"

L'espace d'un instant on l'aurait prit pour un vieux serpent à la peau fripé, le manteau qu'il portait sur lui avait certainement certaines vertus qui faisait qu'il n'était pas facile de lui planter quoique se soit dans les chairs, mais il avait longuement bataillé pour apprivoisé ses reptiles.
C'est à ce moment de ma réflexion qu'il se décida à cracher par terre, devant cela un de mes sourcils se leva...

"Charmant..." murmurais je ironiquement alors qu'il parlait à des cadavres... ouais ok on voit le genre...
lorsque la créature dévora le démon encore vivant qui se hâta de rendre l'âme j'eus un léger recul et une mine de dégout...

"Non c'est décidé, me faire dévorer d'accord, mais partager le même estomac qu'un démon jamais! Attendez j'ai un certain standing! Tu ne trouves pas Succube?"

Pourquoi ne l'avais je pas nommée Céline? Je ne sais pas, certainement le fait qu'elle ne soit plus totalement celle que j'avais libéré des geôles de Rugilian, enfin plutôt acheté et je ne tenais pas à ce qu'elle est une erraflure de plus, question d'investissement! ça peut se comprendre!

Sylk Branvil... bon c'était donc le nom de ma prochaine victime, lorsqu'il ennonça son nom je sortis un étrange parchemin et une plume où l'on me vit écrire ce même nom, lorsqu'il me provoqua il m'amusait, un léger sourire se fit sur mes lèvres, je lui désignais le parchemin...

"Histoire que je ne t'oublie pas sur ma liste, pas que tu sois véritablement dans mes priorités mais bon c'est le temps ou moi qui se chargera te toi, mais finalement je serais l'impact du temps. Il semble que tu connais mon nom, l'as tu entendu tout à l'heure ou ton maître me ferait il l'intime éloge de m'avoir déjà rencontré? Ha concernant cette catin comme tu la nommes, c'est un... (léger sourire) investissement, mais je commence à m'attacher à elle, donc si tu n'y vois pas d'inconvénient, j'aimerai qu'elle reste en vie... apparemment non... tu ne sembles pas d'accord, tant pis, c'est repartit"

Bien que mes plaies soient guéries totalement, la fatigue qui se faisait sentir en moi était bien présent, mes palpitations cardiaques étaient très fortes et ma maladie semblait vouloir prendre le pas à tel point qu'elle me fit chanceler l'espace d'un instant... et merde, non pas maintenant, pas si près du but!
Je vis le premier des monstres foncer sur nous et avant même que je puisse réagir, Céline avait prit les devant, ce qui me permit de souffler un instant, mon cœur me faisant atrocement souffrir j'avais du plier genou à terre, lorsqu'enfin le nom de Luhiel me revint en tête, c'est alors que la partie d'énergie qu'elle avait mis en moi se réactivait comme pour me donner un second souffle une nouvelle vie alors que j'entendais Céline hurler...

“BELGARATH, TUE CE TYPE !!! TUE-LE POUR L’AMOUR DU MULTIVERS !!!”

Le multivers? Je ne l'avais jamais encore rencontré celui là... bon, trêve de bavardage et d'amusement, je me redressais alors que Céline luttait contre le premier reptile, j'attendais le bon moment, l'invocation de la magicienne était puissante et impressionnante mais cela ne suffirait pas, enfin quoiqu'il en soit c'était son combat, le miens allait débuter maintenant, je pris de la vitesse, épée à la main je chargeais tel un fou, je pris pied sur le dragon contre lequel Céline était entrain de lutter et me déplaça sur lui comme s'il s'agissait du sol, j'étais tel un Berzerk, je ne quittais le vieux du regard, tout était accès sur lui et au moment propice j'ouvrais un portail sous mes pieds où je m'engouffrais pour réapparaitre derrière lui, mais rien n'y fis, alors que la lame le frappait son manteau en peau de dragon l'immunisait il me cracha dessus alors en se retournant, sa bave se collant à mon visage, je passais alors mes doigts sur mon visage avec un air d'écœurement...

"Alors là vieu fou tu as gagné un aller simple pour le royaume des morts!"
"Hahaha et que feras tu face à lui?"

J'entendis alors sur la gauche l'être à deux têtes hurler dans mes tympan, faisant une tête consternée comme si j'avais oublié de le prendre en compte...

"Bon ok, bouge pas papy, je reviens t'en mettre une juste après..."

Pivotant alors je fis face à l'horrible monstre à deux tête...

"Je ne sais pas d'où tu sorts mais je sais une chose... t'as vraiment une sale gueule!"

Il se jeta alors sur moi comme s'il avait compris l'ironie dont j'avais fais preuve, faisant une roulade sur le côté je savais que ma lame ne suffirait pas en tout cas pas sans un coup de pouce, aussi je ne la tint que d'une main, prenant mon baton dans l'autre main, je le chargeais de sorcellerie et c'est alors que deux boules de feu en sortirent prenant la direction de chacune des têtes de cet être immonde. et c'est alors que d'un pan de mon manteau je sortis une feuille de chêne et...

"Natura immortalis!"

La feuilles se démultiplia en des milliers de répliques identiques qui vinrent trancher les chaires de mon ennemis, mais cela ne suffit pas, il était à peine égratigné il allait falloir beaucoup plus mais c'est alors que chacune de ses gueules cracha une gerbe de flamme qui prit ma direction. Mettant mon bâton en avant, un bouclier de flamme se créa, l'attaque de la créature s'écrasant sur mon invocation, l'espace d'un instant, si l'on avait figé l'image, face à cette créature, je ressemblais à l'un de ses mythiques Paladin qui sont prêt à donner leur vie pour une cause ou une femme, mais pour ma part c'était pour ma propre vie que je me battais. Le bouclier se dissipa aussitôt l'attaque terminé, me concentrant l'espace d'un instant, d'un simple geste je fis sortirent des dalles sur le sol deux colliers de flammes qui vinrent attraper à ses nuque l'espèce d'hydre, mais l'un de deux rata son coup, tant et si bien que la gueule de l'hydre n'eut rien d'autre à faire que de me prendre entre ses crocs et alors que je sentais les os de mon bras craquer et se faire déchiqueter sous ses puissants crocs, j'entendais l'invocateur se plaindre de la perte de sa première créature.

"Il semble que l'on ait besoin de moi en bas, tu m'excusera mais je dois te laisser..."

Dans un élan de survit je sortis l'épée de son fourreau sacrifiant quelques gouttes de mon sang sur la lame elle prit feu instantanément et s'engouffra de la gueule du monstre pour ressortir de l'autre côté de son crâne, alors qu'il s'écrasait à terre avec moi dedans, se tordant de douleur, je sortis de ses crocs au vol, mon bras brisé pendant tel un lambeau de chair, mon bâton d'obsidienne étant au sol, alors lançant l'épée vers les cieux, je commandais à mon bâton de fusionner avec ma lame, lui donnant la capacité de l'obsidienne, d'un seul geste je récupérais mon épée au vol, et en une seconde elle s'abattit sur le second coup de l'hydre qui fut tranché net et avant même que l'invocateur eut le temps de dire quoi que se soit, ma lame pénétra sa gorge et dans une phrase ironique, histoire d'avoir le dernier mot je dis...

"C'est idiot, tu avais tellement confiance en toi que tu n'avais pas protéger tes avants, tes monstres n'ont rien d'immortels... toi non plus, je peux rayer ton nom, mission accomplie."

En retirant la lame le sang jaillit et l'homme se tint la gorge l'espace de quelques secondes avant d'étouffer dans son propre sang, moi même saignant abondamment je regardais Céline alors que je tombais à genoux...

"Ils étaient coriaces ceux là..."

Murmurais je alors que mon main se posait sur le crane de l'invocateur, une nouvelle fois son souffle de vie le quitta et me répara une partie mes blessures mais je dut toucher la créature que j'avais tué pour que mon bras se ressoude seul, malheureusement, mes vêtements eux étaient en lambeau, étant presque torse nu je ramassai mon épée et mon baton qui s'étaient de nouveau séparer.
Je m'approchais de Céline, lui touchant à contre cœur le bras et de mon autre main, touchant la créature qu'elle avait touchée je vis passer le fluide vital de l'animal vers sa Succube afin qu'elle soit soignée elle aussi d'une majorité de ses blessures.

"Et maintenant?" Demandais je négligemment à ma comparse

*Merci Luhiel* pensais je alors que je sentais son énergie se rendormir en moi.

Les blessures de la magicienne se refermèrent rapidement. Il ne resta aucune trace de sa blessure à l’épaule. Le sorcier n’avait pas lésiné en matière de sauvagerie. Céline se demanda un instant s’il fallait le remercier.

Elle se releva et nettoya sa robe couverte du sang noir de l’animal. Rester classe dans toutes les situations, même après un combat. C’était la moindre des bienséances. Elle passa devant Belgarath pour aller faire les poches à l’invocateur décédé.

“C’était pas mal...mais tu as trainé je trouve, sorcier.”

La jeune succube retourna les poches de son agresseur. Elles contenaient une bonne centaine d’écus locaux. De quoi payer les prochaines dépenses de la magicienne dans les Terres Oubliées. A la ceinture du dresseur pendaient des colliers en cuir et en fer de toutes les tailles. Une rapide analyse magique prévint la thaumaturge que ceux-ci étaient des colliers de domination. Il devait certainement les utiliser sur ses créatures. Une série de quatre baguettes magiques et de cinq fioles de couleurs variées étaient disposées dans son petit fourre-tout de cuir reptilien. La magicienne les plaça dans son havresac sans fond. Autant se servir, il n’en aurait plus l’usage.

“Bon...Maintenant l’Advocatus...”

La jeune femme se dirigea vers le centre de la pièce. Le cristal de stase était toujours en place. Il avait résisté à toutes les agressions jusqu’à présent. Boule de feu, crocs, griffes, bave acide, ichor démoniaque, explosions, .... La gangue de cristal se tenait toujours au centre, impavide.

“Des suggestions ?”

N’attendant pas de réponse particulière, la magicienne plaqua ses mains sur la paroi du cristal où était enfermé l’Advocatus. L’analyse ne dura pas très longtemps. Prison de stase, champ magique de forte inertie...quasiment impossible à briser. Avec les maigres pouvoirs dont la magicienne disposait jusqu’à présent ( ceux de Belgarath ne comptaient pas, eux aussi étaient insuffisants ) il lui était totalement impossible de briser l’enchantement sans la clef...qui elle, se trouvait sûrement au cou de son maître. Elle ne devait pas compter sur l’aide de l’Advocatus Daemonis emprisonnée à l’intérieur. Non, la seule solution, c’était d’approcher Mestran...puis de le tuer.

Plus facile à dire qu’à faire...

La succube frappa le cristal de son talon. Celui-ci émit un bruit cristallin. Rien à en tirer. Si seulement elle n’avait pas perdu autant de pouvoirs à son arrivée sur ce monde, elle aurait pu ouvrir cette prison, et même aller directement faire la peau à cet enflure de seigneur démon.

Maudit Dante ! Encore une de ses affaires tordues qui la mettait dans le pétrin. Tant que Mestran serait vivant, il n’aurait de cesse d’envoyer des assassins. Céline n’était même pas sûr d’être première sur la liste noire du démon. A ses yeux, elle devait être la dernière des moucheronnes, et ses ressources étaient quasi-illimitées. Céline ne gagnerait pas une guerre d’usure.

“Retournons à la surface...il n’y a rien pour nous...pour l’instant.”

Et tandis qu’ils laissaient derrière eux la prison de cristal de l’Advocatus Daemonis, Céline dit à son comparse.

“Je dois me rendre à Hyshnar dans le royaume d’Airian. On m’a dit que la bibliothèque regorgeait de données sur les Terres Oubliées. Si je parviens à obtenir les formules adéquates, je pourrai passer dans les Terres Oubliées sans utiliser tes pouvoirs et ainsi m’approcher discrètement de Mestran. Le seul moyen de terminer cette histoire, c’est que le démon ou la magicienne passe l’arme à gauche. On se passera de l’Advocatus...sa prison est trop solide. Il ne me faudra pas longtemps pour ça...environ un mois tout au plus. Retrouvons nous dans la capitale des Terres Oubliées d’ici là.”

Nombre de messages : 153 Age : 36 Date d'inscription : 09/09/2009

“C’était pas mal...mais tu as trainé je trouve, sorcier.”

Hum bah voyons et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu, après une moue mémorable de ma part et un léger air vexé...

"Excuse moi si j'ai eu deux personnes à tuer en étant au bord de la crise cardiaque, mais je suppose qu'un merci t'aurais étranglé, chimère!"

J'avais décidé de la nommer ainsi car sa race n'était pas bien défini à mes yeux et j'avais appris que les êtres capable de se métamorphoser étaient des chimères donc bon, même si elle avait usé de mon pouvoir pour changer d'apparence elle l'avait fait et j'avais trop donné de moi même pour ne pas avoir une petite récompense. La voyant alors dépouiller le cadavre de ses biens, elle m'avait devancer mais je ne comptais pas repartir les mains vide, les dragons étaient des perles rare et tout ce qu'ils avaient sur eux avait de la valeur et bon, au marché noir qui différent une dent de dragon de la dent de Mirza que cet invocateur, oui Mirza parce que je n'arrivais pas à retenir le nom de la créature, aussi, dans une opération méticuleuse je me mis à réduire en poudre les dents des dents créatures, prenant soin de bien séparer les échantillons, je pris également soin de leur retirer les yeux et leurs cornes, les laissant intact je fis apparaitre le néant pour les y dissimuler, profitant de cet espace pour enlever certaines écailles des animaux. Lorsqu'enfin le prélèvement fut fini, l'idée me vint qu'il faudrait un de ces jours que je tresse une côte de maille en écaille de dragon, cela pourra toujours s'avérer utile en cas de "pénurie" de Mithril.

Regardant par la suite agir la Succube je ne dis rien, ne répondant pas à ses questions, je la vis procéder à d'étranges incantations, mais bon, ne relevant pas forcément j'attendais l'amer constat...

“Retournons à la surface...il n’y a rien pour nous...pour l’instant.”

Si j'avais pu me démembrer à volonté ma machoir serait tombé au sol avec des yeux exorbités, sortir d'ici après avoir achevé une armée de démons, deux pseudo dragon et un invocateur tout ça pour... RIEN! 4 lettres que j'avais, il faut bien l'avouer, beaucoup de mal à digérer pareille chose. Retenant Céline par son bras de démone...

"Attends! On vient de se crever à trancher, découper, broyer, dépecer, tuer, échapper plus d'une fois à la mort, avoir marché dans des couloir dégueulasse, puant la pisse et j'en passe, l'urine est certainement comparable à la rose ici, tout ça pour rien. J'avoue que je suis... déçu, ça aurait pu être plus fun mais quoiqu'il en soit... pour ton frère il s'en sortira, je n'ai qu'une parole."

N'attendant aucune réponse particulière nous remontâmes à la surface, l'air me fit le plus grand bien, lorsque Céline me parla d'Airian, je lui répondis...

"Je connais bien Airian, j'ai été élevé à la tour des nuages, les bibliothèques y sont riches, je t'obtiendrai des laissez passer si tu souhaites que je t'accompagne, sinon j'irais à la capital, pendant un mois à partir ce jour je t'attendrais, mais pas un jour de plus"

Attendant un moment, j'avais compris que Céline voulait y aller seule, peut être pour compenser inefficacité de notre action je sortis d'une de mes manches une feuille de papier sur laquelle je griffonnai en quelques secondes une bafouille, apposant alors mon sceau qui s'avérait être une de mes bagues à l'éffigie du phénix que j'avais sortit de mon sac.

"Va en Airian avec, il t'ouvrira tout les recoins de bibliothèque, mais de la bibliothèque uniquement, vas y et offre à ton frère la liberté, pendant ce temps, je t'attendrais"

Tapant de ma canne sur le sol elle prit la forme d'un long bâton de marche pendant que sur moi se remettais ma cape et mon masque...

"Tu restera succube jusqu'à ta sortie des terres oubliées, au delà tu redeviendras humaine, lorsque tu voudra revenir sur les Terres Oubliées, brise le sceau de l'enveloppe cela te donnera assez de mes pouvoirs pour te retransformer si tu en a besoin. Maintenant parts! L'heure tourne, je serai à l'auberge des déments..."

Plus un mot ne sortit de ma bouche.