Voilà quelques jours maintenant que j'avais tranché la tête à celui qui avait voulu se nourir de moi, depuis là j'avais erré à travers tout le royaume, il était beau, indéniablement et il fallait l'apprécier à sa juste valeur, mais tout en ces lieux désormais me donnait envie de vomir, les nobles de la Tour, le Magicien qui m'avait élevé dans le menseonge et l'illusion d'un monde idéal. Stupide vieillard, ne pouvait il pas penser qu'un jour je sortirai, dans ce marché d'abord avec ce forgeron et ensuite voir le monde.

Voilà mon véritable rêve, découvrir cette Terre sur laquelle je vivais, la découvrir en solitaire. Je n'avais besoin ni d'ami ni de compagnon. Mon coeur n'avait besoin de se remplir que de beauté mais aussi de cette force, cette force étrange qui l'avait envahi depuis que j'avais tranché la tête...

Quel était ce pouvoir qui me faisait peur, j'avais absorb l'âme de cet homme sans le vouloir, était ce dut à ma colère envers lui, mais pourquoi? Mon corps, oui peut être il avait été amoché par les coups et s'était régénéré grace à ça. Tss, amusant n'est ce pas? Quelqu'un qui veut découvrir le monde et qui finalement n'a le pouvoir que de le détruire?

Quoiqu'il en soit, peu importe qui croiserait mon chemin, j'arrivais dans cette citée alors que la nuit tombait, dormir à la belle étoile n'était pas forcément quelque chose que j'appréciais, un confort, même minimum était nécessaire pour moi. Je prenais soin que mon visage soi vu par le moins de personne possible, une cape à capuchon sur mes épaules recouvrait en grande partie ma tête, le reste de mon corps était un vêtement de marche de couleur vert foncé tirant sur le marron et à mes pieds étaient des bottes de cuir que j'avais volé juste après avoir quitté le conseil; j'avais l'impression que plusieurs siècles étaient passés. A ma garde était mon épée, encore taché de sang que je devais nettoyer, à ma main gauche un baton, le bâton fait de pierre d'obsidienne, noir, sur lequel était gravé des runes anciennes et qui m'aidait à marcher, il avait environ ma taille, mais la magie noire a ses mystères et je pouvais à loisir en changer la taille, aussi, lorsque je m'approchais de la taverne il n'était qu'une qimple canne d'aparat d'environ 50cm de long.

Je franchis la porte, à ma bouche une feuille roulée avec à l'intérieur, différentes herbes que j'avais collecté durant mon errance, à chaque fois que je prenais une bouffée, mon visage s'éclarait, laissant apparaitre mes yeux de deux couleurs différentes et ma barbe mal rasé. J'entrais dans la taverne, semblable à beaucoup d'autre avec ses habitués dans un coin et les voyageurs de passage dans un autres, il y avait aussi des étrangers auxquels il ne fallait pas poser de questions.

Mais, sans réellement savoir pourquoi, alors que j'étais encore sur le pas de la porte, mon regard se dirigea vers une femme installée à une table, qu'est ce que? Une énergie émanait d'elle, mais j'arrivais à la ressentir, comme le vagabond que j'avais tué et qui s'était avéré être un sorcier. Le serait elle, elle aussi?

J'avais un air désinvolte et c'est d'une voix grave que je demandais au serveur une assiette du jour et un gobelet de vin.

Me dirigeant alors vers une table vide, juste à côté de celle de l'inconnue, il était difficile de distinguer ses formes à cause de sa cape, mais mon énergie m'attirait vers elle, pas physique, disons plutôt, psychiquement. Je la regardais, assis sur ma chaise de bois, ma jambe droite sur la gauche, fumant attendant mon plat, j'avais déposé mon bâton sur la table, qu'allait il se passer?

Bathory... voila un nom qui inspirait le respect et la crainte, alors qu'Anémonius inspirait la peur et le désespoir. La jeune sorcière ignorait si son prénom se rependait, en fait, aux Terres Oubliées, Erzébeth était connu comme étant la plus grande vengeresse. Quelqu'un vous avait causez du mal, alors vous vous poussiez vers elle pour obtenir satisfaction. Les poisons de la sorcière était violente. Ses malédiction, cauchemardesque... et ses meurtres, incroyable. Bref, la jeune sorcière se faisait parler d'elle sur les terres d'origine. Ailleurs ? Seule son ignorance régnait. Et bien quoi ? Oui les rumeurs se rependait... mais ici, sa façon d'agir était totalement différente... aucune personne n'avait été encore maudite en signe de vengeance. Aucun poison n'avait torturer qui se soit... mais quand aux meurtres... ont disait qu'une jeune femme au pouvoir ténébreux, étant donner que son contrôle était sur ordre de l'ombre, tuait ses victimes sans que qui ce soit puisse voir quoi ce soit. Mais en ce moment, la sorcière était lasse des mauvaises actions. Elle voulait de repos et voir de nouvelle tête. Maugan l'avait bien aider avec sa malédiction et la sorcière voulait pouvoir profiter enfin de cette nouvelle liberté qui subsistait en elle, tant pis si ont la traitait de pouf, elle en avait rien à faire. Lorsque nous sommes enfermer dans nôtre corps pendant des années, a ne rien pouvoir faire avec qui ce soit, lorsque l'on retrouve cette liberté, on à tendance à profiter des bonnes choses que nous ayons pas pus profiter. Luxure... un pécher que la sorcière adorait énormément. Certain pourrait la comparer à une fille facile ou une trainer, mais elle, elle savait qu'en fait elle adorait le plaisir charnelle. Ce plaisir qui ne faisait de mal à personne. Lorsque deux personnes ressentent une attirance physique pour l'autre, il est normal de vouloir fusionner ce désire. Si la sorcière serait née dans les mêmes années qu'aujourd'hui, il n'aurait pas été long que sa réputation de marie couche toi là la suive partout et qu'on aille peur d'attraper une de ses sales maladies sexuels.

La sorcière mangeait paisiblement et buvait ce vin qui n'était pas trop mauvais lorsqu'elle avait sentit cette énergie ésotérique proche d'elle. Sa main délicate prenait ses ustensiles et sa coupe de vin doucement et avec délicatesse. Son assiettes fut seulement dévorer à moitié, étant l'appétit n'était pas au rendez-vous ce soir. Un regard constant se sentit sur les épaules de la sorcière. Sa tête se tourna vers le sorcier et fixa cette personne. Deux pupilles violettes s'illuminèrent et plissèrent. Elle se leva de sa chaise pour s'approcher du sorcier, mais une main se posa sur son bras et un homme saoul approcha la sorcière vers lui. Il fixa la jeune sorcière et chercha à caresser son corps et empoigna ses fesses.

- Aller petite... vient faire mumuse...

Mais avant qu'il ai put faire quoi quelques chose, la sorcière posa sa main sur son frond et murmura des paroles. Sa main s'illumina d'un halo violet et l'homme s'écroula au sol, endormi. Une évolution ? Peut-être... généralement la witch aurait procédé à un meurtre, mais pour le moment, elle avait d'autre chose en tête que de verser du sang. Elle tourna talon et s'approcha de la personne. Étrangement, la lumière qui avait dans la pièce n'illuminait pas le visage de la sorcière, facile pour une personne ayant la capacité de contrôler l'homme. Elle prit place sur une chaise devant l'homme..

- Alors... on me surveille ?

Belle, attirante, séduisante, époustouflante... voila les compliments que beaucoup d'homme peuvent donner à à cette femme, à cette sorcière qui était une maitresse dans l'art de l'ésotérisme. Manipulation des énergies, invocation des démons, malédiction horrible... voila le domaine de la sorcière. Mais celle-ci avait envi d'explorer d'autre horizon de la sorcellerie, question d'en connaitre plus sur cette énergie à la fois lumineuse et sombre. Que vous soyez sorcier ou magicien, il y avait des endroits sur Erade que la sorcellerie était très mal vue ou mal comprise. Mais pour Erzébeth, cela était simplement signe de stupidité. La magie était simplement là pour simplifier la vie des gens, pour la rendre meilleur. Certes, beaucoup s'en servait pour rendre la vie des gens pas possible, mais c'était pas le problème à Erzébeth et elle avait raison. La jeune femme avait d'autre chat à fouetter que de s'occuper du sort de pauvres malheureuses personnes. Certain voyait ce monde complètement pourris, alors qu'Erzébeth le voyait comme étant un parc d'amusement. Là où elle allait, elle pouvait s'amuser avec qui se soit et où ce soit. Qu'elle soit a Airian, à Otian ou bien sur les Terres Oubliées, cela n'avait pas d'importance pour la sorcière. Son amusement était toujours différent, mais divertissant... et les hommes... quoi dirent de ces chiens en chaleur qui cherchait toujours à baiser la première femme qu'il voyait, avec ou sans possibilité de voir son visage ? Lorsqu'ils étaient saoul, ils devenaient de vrai animaux et c'est pourquoi que la sorcière les punissaient de leur stupidité. Croyait-elle être un ange là pour punir les mortels de leur pécher ? Peut-être que oui, peut-être que non. Cela dépendait de bien des choses...

L'homme qui était assit sur cette chaise, ce sorcier, semblait attirant et ténébreux, quelque chose que la sorcière adorait chez un homme. Ne lui parler par de ces hommes a l'eau de rose qui donne des roses rouges comme bouquet de fleur. Il n'y avait rien de plus beau qu'un bouquet de rose noire ou bien des fleurs violettes. Enfin... la sorcière ne pensait pas réellement à cela. En fait, elle se demandait si cet homme travaillait ou non pour Thanos. Elle ne pensait pas qu'il puisse travailler pour ce prince. Non... a part les Bathory, très peu ont été sous la coupe des Anémonius. Quoi que Magnus était un homme totalement différent... Il était certes beaucoup plus gentil et de confiance que Thanos, mais Thanos était du genre à tenir ses promesses, on devait lui laisser au moins cela. Homme très beau et attirant, il savait user de son charme pour berner les gens, quoi que la sorcière en était maitresse dans l'art. Le physique apporte tellement d'attention de l'homme qu'Erzébeth en trouvait cela comme une farce. Bref, beaucoup d'hommes étaient des idiots, mais la sorcière savait que d'autre n'était pas d'épourvu d'intelligence, comme ce sorcier devant elle. Il était clair qu'il ne l'observait pas sans raison et sans mis en garde, mais... il ignorait a qui il avait a faire... si les Anémonius étaient les premiers sorciers craints, les Bathory était ces sorcières qui venait en seconde partie... Si seulement Erzébeth aurait su la véritable raison de son énorme puissance...

"Si j'avais voulu vous surveiller, Ma Dame, croyez moi que jamais vous n'en auriez eu conscience. Disons simplement que je m'interrogeais et que j'ai eu la réponse que je voulais."

Me surveiller ? C'était une farce... personne ne réussirait à surveiller Erzébeth sans qu'elle puisse le savoir... non... jamais de la vie. Quoi que... si le sorcier était capable de bien cacher son énergie, alors c'était une toute autre histoire. Sa voix grave était à la fois virile et attirante que la sorcière sentit immédiatement de la méfiance... était-il envoyer par Thanos pour la surveiller ? Cet homme fourbe en aurait été capable...

- Et bien... si vous arrivez à cachez vôtre énergie... peut-être...

La sorcière croisa la jambe droite sur la gauche et s'approcha de la table, tout en demandant à la serveuse de lui apporter une bouteille de vin et deux coupes...

- Vous aller en boire avec moi j'espère...

Mais sans répondre, car il semblait accepter, il répliqua envers la sorcière en lui précisant qu'ici, la sorcellerie n'avait pas sa place, qu'elle était le mal venu et que les magiciens risquaient d'intervenir... qu'ils viennent, elle n'en avait guère peur. Et le sorcier, quoi qu'elle se demandait qui était-il réellement. Deux énergie semblait subsister en lui. Une était bonne et douce alors que la seconde était forte et sauvage, comme si deux formes d'énergie vivant dans cette personne... qui était-il réellement ?

"Mais avant toutes chose, laissez moi me présent, je me nomme Belgarath et je suis comme vous. Mais je n'ai ni eu le loisir de voir votre visage ni d'entendre votre nom, quel est il?"

Belgarath... Belgarath... pourquoi ce nom lui disait quelques chose ?... la jeune femme creusait dans sa mémoire... OUI... c'était bien cela. Arza avait raconter l'historie d'un jeune garçon qui ses pouvoirs furent diviser en deux... l'une était bonne et protectrice alors que l'autre partie était mauvaise et assassin., comme si deux entité se battait dans le coeur de cette personne. Arza avait voyager et apprit de bien nombreuses chose, ce qu'elle partagea avec sa fille. Vous a-je déjà dis, lors d'un autre récit de la jeune Bathory, que la grand-mère d'Erzébeth veillait sur sa petite fille ? Et bien... c'est faux. En fait, cela était Asurmen, l'amant de la mère. C'est donc grâce à cet homme que la mère put en apprendre sur le monde d'Erade... Mais elle préféra garder cela pour elle...

- Et bien...

Elle souleva la capuche et dévoila son visage...

- Erzébeth Bathory... enchantez de vous connaitre Belgarath...

Le monde de l'Erade, à vraidire je le connaissais peu, je n'étais jamais sortit du royaume d'Airin, bien que ce dernier sur n'ait plus de secret pour moi, découvrir le monde ne me faisait pas particulièrement peur, mais j'avais cette dose d'orgeuil que j'avais acquis à la cour où j'avais fais mes enseignements et tomber dans un oublis total, que personne ne me connaisse, je ne sais pas si j'y survivrai bien longtemps. Quoiqu'il en soit, ne pas être connu a ses avantage, mais peu importe où j'irais finalement car à chaque fois mon visage serait scruté et analyser, seuls les animaux avaient ce genre de regard et cela m'avait vallu nombreux surnom idiot d'enfant mais c'était il y a bien longtemps maintenant.

Désormais je me trouvais dans cette taverne avec cette femme dont ni le nom ni le prénom ne m'évoquait quelque chose, mais il fut un moment où un chat sauta sur la table, nos regard se croisèrent et l'espace d'un instant, je cru être cet animal, un être noir, sortant du lot de tous les autres êtres noir, avec ces deux yeux, ils étaient captivants, était ce cela que pensaient les gens en me voyant, ou uniquement que j'étais un espèce d emonstre de foir comme on en voyait par moment dans les marchés, ces orus dressés ou encore un singe appris à faire ces pitreries Et moi dans tout cela, tss, les humains étaient inninteressant au possible, comment des êtres qui ne vivent sans comprendre l'essence des choses peuvent être interessant; bien que j'avais appris à préférer le bas peuple à la société mondaine, ces derniers pensaient tout savoir alors qu'ils ne savent rien et les premiers reconnaissent qu'ils ne savent rien; c'est d'ailleurs cela qui alimente leur plus grande peur.
Bref, ce chat et moi échangions un regard, intense comme si nos yeux étaient capable de voir autre chose que l'être en face de nous; mais je détournais mon regard le premier, non parce que j'étais impressionné, mais parce que je sentais cette énergie, celle qui avait dévoré la vie du vagabon, reprendre le dessus et vouloir dévorer la vie de ce chat qui ne m'avait rien fait. Je maitrisais la magie noire, mais ce pouvoir était encore quelque peu hors de mon contrôle.

Je pensais moi, à mon seul comapgnon, cette oeuf qui était dans une de mes poches de mon sac, un léger sourire s'afficha sur mon visage, un oeuf pour compagnon, hahaha beaucoup m'auraient raillés pour ce genre de comportement, mais il n'était pas encombrant, disait oui à tout et ne cherchait pas à s'échapper ou à me contredire, un vrai bonheur en somme!
Mais je fus tiré de mes reflexion par mon interlocutrice...

Vous êtes un vrai gentlemen... a combien de femme l'avez vous dite ? dit-elle avec un sourire en coin.

un sourire s'afficha sur mon visage, une joute verbale était sur le point de commencer, elle avait, par cette simple phrase, aiguisé mon intérêt, mon regard dans mon oeil de feu semblait avoir flamboyé à cette petite réplique et alors elle avait désormais tout mon intérêt, intérêt que je ne manqua pas de marqué par...

"Je ne sais pas, une petite centaine peut être... le tout est de savoir à qui ais je mentis et à qui ais je dit la vérité..."

Un petit rire sortit à la fin de la phrase, était ce vrai ou était ce un mensonge, pour le deviner il fallait pousser plus loin ses investigations, je m'amusais énormément dans ce début de dialogue.

- Je repends aussi des malédiction vous savez !!! Et vous ? Vous, vous usez de vos paroles pour berner une jeune femme et ainsi la manipuler avec vos petits tours de magicien... quoi que vous êtes aussi en partie un sorcier...

Hum, plus interessante que je ne le croyais encore, elle savait donc, sur ma moitié blanche, elle avait marqué un point par cette phrase, mais ce n'était pas fini, je pris un air encore plus décontracté et entre mes doigts vint se créer une autre cigarette, petit ^à petit, les différents ingrédients se mélangeant et se faisant au final recouvrir par une feuille, le tout sans que je n'ai eu besoin de le toucher, puis passant ma main devant, elle s'alluma comme par... magie, ou socellerie? là était toute la question, même moi par moment je ne savais pas de laquelle des deux j'usais.


"La parole est un art, pas un tour de magie ou même de sorcellerie, bien sur, notre race peu lui permettre d'être plus puissante, je l'ai compris il y a bien longtemps, c'était un jeu amusant, même lorsque j'usais de magie blanche. Mais il n'y a rien de plus beau que de savoir jouer avec les mots, que l'on soit magicien ou sorcier, à vrai dire cela m'importe peu, bien que vous ayez l'air d'en connaitre plus sur moi que je ne me l'imaginais. Les maledictions sont interessantes, dans leur genre, mais la métamorphose, reste le plus amusant, prendre la magie, comme la sorcellerie au sérieux sans les connaitre est le meilleur moyen d'y perdre son âme... et vous Melle Bathory, y avez vous perdu votre âme?"

Bien sur qu'au début j'avais usé de mots magique pour séduire de jeunes filles, mais c'était au tout début, lorsque je m'égarais à penser trop longtemps, c'était amusant, mais en rien satisfaisant et voir une femme coucher ou même parler avec vous parce que vous la manipuliez, c'était même d'un ennuis mortel, mais les métamorphose, je me souvenais du jour où j'avais surpris une partie de chasse dans la forêt du royaume et où finalement le chasseur était devenu gibier de ses propres chiens. Qu'est ce que j'avais ris, surtout que j'avais appris auparavant que ce dernier abusais de sa belle fille d'à peine 14ans. Je ne tuais ni n'usais de la magie ou de la sorcellerie sans raison, je trouvais cela stupide et injuste d'user de son pouvoir par simple plaisir.

- Vous aussi êtes magnifique. Beaucoup de femme doivent être à vos pieds... sans doute des décerveler...

Un compliment? Appréciable certes mais inutile envers moi, je n'y étais pas sensible, j'appréciais, mais en rien cela ne pouvait conduire une femme à me charmer ni même à espérer me toucher. Je détestais être toucher, par qui que se soit, tant que je ne l'avais pas décidé, c'est pour cela que la grande majorité de mon corps portait un vêtement, afin que même si l'on me touche, la peau de ces êtres ne touche pas la mienne. Narcissime? Non, phobique, oui peut être, même très certainement...

"La beauté est agréable à l'oeil, mais à l'âme, ça ne sert à rien, ce n'est qu'une arme comme une autre dont il faut savoir jouer. Beaucoup tombe sous de beaux traits, qu'elles soient filles de ferme ou petit noble des grandes cours. La stupidité et le manque d'ntelligence est partout, il faut saoir en profiter, voilà tout. Je ne suis pas responsable du peu d'intelligence de certaines personnes face à moi, tant pis pour elles; je ne suis pas vraiment du genre à avoir des remords ou des sentiments; ça pourrie l'existence sans rien apporter"

Tout en parlant je continuais de fumer, une habitude de j'avais prise sur les routes, cela permettait de se sentir moins seul et de calmer les salves que m'envoyait par moment mon coeur, était ce à cause de mon pouvoir ou de la cission de mon âme, je ne le savais pas, mais toujours est il que j'avais des problème de coeur que jamais aucun remède ne pourrait résoudre, la magie constante de mon corps et la cigarette, me permettait de garder un état de vie correct.

- Et bien... tout comme ma mère, j'ai décider de voyager et voir le monde... en fait... elle vous à déjà connu, peut-être que le prénom d'Arza vous dira quelques chose... Elle ma parler de vous, de cette énergie qui subsiste en vous, cette énergie qui est en continu combat. J'en sais plus sur vous que vous sur moi à ce que je vois... vôtre mentor ne vous a jamais parler des Anémonius ou bien des Bathory ? ... Les Anémonius n'est point mon problème... mais si il ne vous a point parler de ma famille, cela sera parfait pour débuter une toute nouvelle réputation sur ma famille... Alors donc... pour répondre à ma question, je voyage simplement pour voir le monde, découvrir, en apprendre plus, voir de nouvelle tête... et qui sait, un jour je me trouverai un compagnon qui partagera à la fois ma vie, mon voyage et mon lit !!! Et vous ? Que faite vous ? Nomade ? Sédentaire ? En mission ?

Un léger sourire se fit sur mon visage, tant de question, si peux de réponse, connaitre mon existence et ma vie est une chose, savoir qui j'étais réellement en était une autre, Je sortis doucement ma lame de son fourreau, je ne pouvais attendre trop longtemps que je dessus sèche, sinon il risquait de l'occider, aussi je pris un chiffon dans une de mes poches et en essuya la lame, aucun geste agressif dans tout cela, une mise en scène? Cela m'aurait étonné que la demoiselle se fasse si facilement impressionner. Non j'amais avoir les mains occuper, par la cigarette ou tout autre chose, mais les bras balant n'étaient pas vraiment mon style.

"Arza dites vous? Peut être l'ais je connu à la cours d'Airin, dans la Tour, ou l'ais je rencontré lors de mes voyages, vous êtes sur qu'elle ne fait pas partie de ces écervellé dont vous me parliez? Ho ne le prenez pas mal c'est juste pour... vérifier (sourire carnassier), j'ai rencontré nombres de femmes durant ma vie Erzèbeth et je n'ai pas retenu le prénom de toute, cependant la prononciation ne m'est pas inconnue; votre famille, je ne la connais pas, vos origine je m'en moque, pourquoi juger un être au vu des faits de sa famille ou des êtres qui l'entoure, ce que j'aime chez l'autre, c'est lui et non tout l'apparait dont il s'entoure (je rangeais ma lame et appuya mes deux bras sur la table comme pour me rapprocher); ce que m'a apprit mon Mentor ne sont pas des choses qui m'interessais et encore moins les cours sur les familles et es différentes choses à la cour ou dans le monde. Je me moque des gens, je préfère la nature et les grand espace plutôt qu'avoir à coyoer des êtres qui ne sont qu'esprits bornés et arriérés!"

Je repris ma cigarette en main puisque je l'avais posé lorsque j'avais sortis mon épée, prenant une taff ou deux, mes yeux se plongeant dans ceux de mon interlocutrice je continuais...

"Je ne suis pas un colporteur, je ne répendrais rien en bien ou en mal sur votre famille car je n'ai pas pour habitude de discuter avec autrui et encore moins de discuter d'autres personne avec d'autres etc. Je suis là pour parcourir l'Erade en découvrir ses secrets et rien d'autres, je suis un libre penseur et un libre acteur, je n'ai plus de maître ni de mission depuis longtemps maintenant. Je suis juste... un sorcier"

Sur cette phrase je laissais planer le nuage de ma cigarette, attendant mon interlocutrice...

La sorcellerie était cette art qui poussait son utilisateur à manipuler les gens, rendre leur vie misérable, se venger d'un quelconque affront et surtout... la sorcellerie existait pour la simple et unique raison de rendre la vie plus facile, plus meilleure, plus... profitable. Cette art n'existait pas simplement pour attaquer et tuer, elle existait pour facilité et soutenir. Une parole pouvait tant bien vous protéger que vous détruire. L'ésotérisme est un art plus complexe tel que la peinture ou le dessin. Un artiste vous dira que son art est d'un complexe qu'il faut avoir étudier ou pratique depuis des années et non en quelques jours. Depuis sa naissance que sa mère lui inculpait les valeurs de la sorcellerie. Alors qu'Erzébeth n'était qu'un bébé, sa mère introduisait des connaissances à travers l'esprit de sa fille. N'ayant pas eu le temps de poser un pied sur le sol que l'on lui inculpait déjà les connaissances des Bathory. L'évolution de la gamine fut bien différente. La relation qu'elle entretenait avec Asurmen était la toute première relation amoureuse qu'une des filles Bathory ai put avoir dans toute la lignée. Il était vrai qu'Ely avait vécu cette mauvaise expérience avec les hommes, mais cela ne lui permettait pas de maudire toute une lignée pour simplement quelques hommes. Erzébeth avait bien vu que certain pouvais être manipuler comme de simple petit chien. Il suffisait de secouer un peu la généreuse poitrine qu'elle possédait et hop, les hommes se mettait à branler de la queue et a suivre la maitresse. Les hommes étaient souvent de simple animaux à quatre pattes pour qui la femme n'était qu'un jouet sexuelle avec lequel on se vidait à l'intérieur, tel l'on remplis une cruche pour ensuite la vidé de cette petite créature qui à germer durant neuf mois pour de nouveau remplir la cruche.

Mais derrière ces comparaison, cet homme devant elle avait quelques peu plus de respect pour la femme... et attention. Il est bien dit la femme, pas ces décerveler qui joue à la parfaite petite catin qui secoue les bas des reins pour attirer l'attention des hommes, se faire ramoner la cheminer et laisser comme une simple poubelle qui fut remplir et que l'on jette les détritus dans la rue. Erzébeth était une dame, une noble, une comtesse. Rien sur terre ne viendrait lui enlever la dignité qu'elle avait envers elle-même, son propre corps, son esprit et son sang bleu. Mais la pauvre... elle en ignorait plus sur sa lignée qu'elle le croyait. Mais pour le moment, elle en avait guère intérêt de sa personne... cet homme, à la fois beau, ténébreux, charmant et intelligent savait jouer de son charme pour attirer l'attention des gens, tout comme Erzébeth... c'était peut-être cette personnalité qui permettait à Erzébeth de ne pas se laisser amadouer que par cette langue habile de vipère. Et de plus... il avait cette capacité d'écoute que très peu d'homme possédait envers une lady. Quoi qu'il ne serait pas du genre a se jeter à ses pieds même si elle serait la reine de son postérieur. Quelle soit une comtesse, une noble, une femme de rue ou une paysanne, cela n'enlevait en rien l'intelligence et la beauté éternelle des Bathory.

La jeune femme dévoilait donc ses pensés et ses réponses à cette homme. Réfléchie ? Elle l'était. Intelligente ? Une qualité majeur chez elle. Mature ? Peut-être moins. La jeune sorcière avait quitter son foyer que depuis plusieurs mois et non plusieurs années et n'en connaissait pas encore assez sur le monde pour se dire plus mature que quiconque. Et lorsqu'elle eu fini son monologue, celui-ci observa une fourchette de bois, sans doute voulait-il aussi démontrer ses talents... mais au lieu, il attrapa sa canne et la fit tournoyer... plus elle tournait et plus elle semblait devenir différente, comme changer d'aspect. Le regard d'améthyste de la sorcière fixèrent cette canne qui semblait parcouru par deux type d'énergie : une lumineuse alors que la seconde était ténébreuse...

"La dualité, bien/mal, noir/blanc, grand/petit, gros/mince..."

Des filaments noirs et blancs s'enroulèrent autour de la canne avant de la séparer... La vision de l'aura. Une vision que tout sorciers pouvaient posséder si la concentration était présente. Le bâton séparer, l'un était noir alors que le second était blanc. La partie blanche prit l'apparence d'une colombe alors que la noir prit celle d'un serpent.

"C'est amusant, ces stigmates que nous portons tous, ces représentations primaires et éphémères, pour moi, les deux sont finalement jointes..."

- Nous ne pouvons pas vivre sans l'un et sans l'autre. Dans chaque cœur noir se cache une faible lumière et dans chaque coeur pur se cache une ombre. Nous sommes tous composer d'un peu de tout et chacun a besoin de l'autre... comme l'homme à besoin de la femme pour se reproduire, l'ombre à besoin de la lumière pour exister. Les anges ont besoin des démons pour avoir leurs utilités. Mais vient un moment où l'un arrive à prendre le dessus de l'autre...

Le serpent se jeta alors sur la colombe pour ainsi redevenir ce bâton qu'il était... les gens dans la taverne étaient surpris et certain se méfait de ces sorciers. Il était vrai que partout où ont allait, les magiciens et sorciers étaient mal aperçus. Mais pour la sorcière, fait cela dans une taverne relevait de l'habitude. Pourquoi ? Car sur les Terres Oubliés, les gens étaient habituer de voir des gens à pouvoir ...

"Se demander à la place de l'autre, voilà la meilleure façon de se tromper sur autrui, non Erzèbeth, car peu importe à qui nous faisons subir ce dont nous sommes capable, il suffit de savoir que cette personne à un moment de sa vie l'a forcément cherché, on peut changer son destin, mais pas le foudre de la Justice, le couperet tombe, quoiqu'il arrive par n'importe quel moyen, parfois ce n'est qu'un objet, ou autrui, peu importe et certain d'entre nous sont là pour leur rappeler que leur faute ne restera pas impunis. Mais la beauté si elle est une arme, alors que reste il à l'autre pour découvrir ce que nous sommes nous sorciers, car si même nos corps sont des armes, il ne reste plus rien qui soit honnêteté en nous, non?"

- C'est pourquoi que cela ne me gène point de maudire une personne... cela est peut-être ma destiné ou peut-être pas... la seule importance c'est que l'on viennent me voir pour profiter de mes talents, question de m'amuser un peu...

Belgarath prit trois choses dans sa poche avant de les jeter sur la table. Une pièce d'or, une d'argent et une bronze... et après quelques seconde, elles prirent l'apparence de trois pierres précieuse... L'illusion... c'était la première fois qu'elle en voyait. Sa mère lui avait apprit à manipuler les transmutation, le vaudou et la magie noire... mais sa mère lui avait fait connaitre les différences forme d'énergie de chaque sortilège utiliser, expliquant quel émotion, quels couleurs et quels porter chaque sortilège possédait...

"Illusion, je n'ai pas le pouvoir, du moins pour le moment, de transformer totalement certaines choses, mais les illusions sont des choses étranges, je ne recherche pas à être la maître de quiconque, je n'aime pas les responsabilité et encore moins les larbins, en être un est encore plus stupide, chacun de nous peu croire à la liberté. Je ne cherche ni à vous mettre dans un lit ni à vous faire obéir à quoique se soit, vous l'avez dit, nous sommes confrère et consœur, non? Mais... avez vous peur de quelqu'un ou de quelque chose?"

- Pourtant... vous êtes assez charmant pour tenter le coup... me mettre dans vôtre lit ( Double sens XD ). Je ne suis pas de ces femmes prudes qui déteste la sexualité pour une question d'étique... si je désire un homme et passer la nuit avec, alors je ferai en sorte de l'obtenir. Mais je ne suis pas de ces gens de femme qui s'intéresse à l'homme pour sa virilité entre ses jambes qu'a ce qu'il possède dans la tête. De plus... même si un homme est beau et bien proportionner... cela ne fait pas de lui un étalon... Et... ce n'est pas que j'ai peur d'une personne en particulier... je me méfie tout simplement de quelques personnes bien précise, de par leur intention et de leur force, en autre les Immortels... j'ignore si il vous est déjà arriver d'en côtoyer un... je vous le déconseille...

Peur ? La peur ne connaissait pas Erzébeth... la crainte, si... Après ce combat contre Jasphen, Erzébeth ne désirait pas côtoyer un autre immortel qui saurait la mettre au sol en quelques minutes... Et en ce qui concerne Thanos... pourquoi le craindre ? Elle était un de ses éléments important et si elle désirait le calmer et charmer, elle n'aurait qu'a enlever quelques morceaux et hop le tour est jouer et va pour une partie de baise torride. La jeune sorcière n'était pas une marie couche toi là... mais elle ne pouvait nier que la luxure était un pécher qu'elle chérissait énormément. Belgarath toucha la table de son doigt et le caressa avant de transformer le dessus de la table en une carte d'Erade.

"Ce monde se perd et se déchire, les royaumes deviendront bientôt un grand lac de sang et nous dans tout cela, nous sorcier finalement nous tirerons notre épingle du jeu, tout cela n'est qu'un grand échiquier où nous bougons chacun nos pièces espérant gagner la partie, alors croyez bien que vous avoir dans mon lit ne m'avancera à rien et que celles qui se sont données à moi jusqu'à présent ne savaient pas pour la plupart ma véritable nature, l'homme a des besoin, certain sont pervers, d'autres masochistes et finalement, tous, nous ne sommes que des opportunistes. Votre mère n'est pas venue dans mon lit, montrez moi son visage peut être que je la connais, quoiqu'il en soit, je suis libre moi aussi, bien que je n'ai pas la même définition que vous de la liberté"

Le visage de la sorcière s'illumina... les hommes resterait les mêmes. Voila que ce demi-sorcier, demi-magicien cherchait à justifier les raisons de ses aventures coquines avec ces idiotes... Pourquoi se justifier ? Oui l'être humain avait des besoins et il était naturelle de les assouvir. Et sans que quiconque puisse s'y attendre, le corps de la sorcière glissa, tel un esprit du vent glisse dans les airs, laissant derrière elle des trainer d'ombre, traversant la table et put aller chuchoter au oreille du sorcier :

- Cela vous avancerait peut-être à rien... mais vous y prendriez vôtre pied et assouvirez un désire naturel...

Et son corps retrouva sa place en quelques secondes. La jeune sorcière adorait taquiner les hommes et s'amuser avec eux, de chercher à les allumer et de jouer avec eux après avoir réussit a obtenir sa récompense après un dure labeur.

"L'amitié est une chose rare, elle s'acquiert avec difficulté Erzèbeth, mais mon temps n'est pas pressé, je compte assister à un procès d'ici quelques jours en ville pour le moment, je loge dans cette auberge où j'y ai une chambre, vous pouvez donc continuer sans vous soucier du temps qui passe, j'apprécie votre vision du monde, partageons nos connaissances comme vous le disiez mais avant tout dites moi, êtes vous réellement libre ou y a t il quelqu'un en ce monde à qui vous avez prêté une quelconque forme d'allégeance, il est bien rare de voir un sorcier agir seul, surtout quand nous ne manipulons pas encore bien notre art..."

- Prêter allégeance ?... hummm... et bien... certes je sers un sorcier en échange de pouvoir... mais personnellement, je me considère comme étant libre et il sait très bien qu'un jour je retournerai à mon propre compte... Je pourrais passez pour une décerveler pour ainsi suivre un homme par ses belles promesses, mais il faut faire certain sacrifice pour avoir le pouvoir ! De quoi voulez vous que l'on parle ? J'ai tout mon temps... j'ai la vie devant moi... et bientôt l'éternité !!!

Vengeur, ami de la mort, dévastateur, meurtrier, corrompus, violeurs, traitre, autant de mots que les gens de basse classe mais aussi des plus hautes employaient pour désigner les sorciers en règles générale et… ils n’avaient pas forcément tort, mais ceux qui avaient forgés notre réputation n’étaient en fait que des stupides êtres dont les actes immondes ont marqués l’Erade à jamais. On pouvait bien m’affubler les noms les plus horribles, ignobles et affreux que je n’en avais que faire, tout n’était finalement que croyance populaire ou peur de l’inconnu. Non décidément, j’aimais juste que ceux qui s’adresse à moi le fassent en m’appelant par le nom qui m’avait été donné et non par quoique se soit d’autre, nom ou grade. J’en avais obtenu un lors de mon service militaire dans l’armée Airiannaine mais à vrai dire je crois bien l’avoir oublier, après tout quelle importance, les dirigeants du royaume accorde si peu d’importance à l’armée que cela en devenait désolant même pour quelqu’un comme moi qui n’est ni féru de guerre ni de massacre. Il était affligeant de voir tous les jeunes noble de la cour se précipiter vers une carrière militaire pour avoir des titres ronflant pour finalement aucune action, j’aurais aimé les voir courir sur un champ de bataille et sauter par-dessus les cadavres, nul doute que leur lourde pense leur aurait rappelé les Lois de la gravité.

La sorcellerie c’était autre chose, nous devions toujours être en alerte constante car bien que nos mains peuvent protéger ce n’est jamais sans contre partie, avez-vous déjà vu un sorcier faire quelque chose sans contre partie ? Ou lancer un sort bénéfique sans un sacrifice à côté ? Non, moi non plus et ce tout simplement parce que cela n’existe pas, hormis d’être un sorcier suicidaire et de voir le contre coup de la magie nous retomber dessus. La moindre sort profitable auquel nous faisons appel grâce aux forces occultes doit se payer, d’une manière ou d’une autre, on ne demande pas la protection de la nuit sans se dire qu’elle ne nous demandera rien en retour…

Je n’avais jamais réellement appris ses règles, ou plutôt de manière détournée ou en subissant moi-même leurs conséquences plutôt qu’en les regardant dans un simple bouquin, c’est comme avec les personnes que nous rencontrons, il n’y a que les règles que nous nous fixons nous même, sur leur comportement, leur attitude, leur tenu vestimentaire. Chose stupide, vous vouliez savoir quelque chose sur quelqu’un, ayez donc le courage de l’affronter en face et nous verrons alors qui est le plus intelligent et le mieux placer pour donner des leçons à l’autre.
Erzèbeth était intéressante non par son physique bien que je l’avais complimenté dessus il fallait s’arrêter là, se perdre dans un paire de sein ou de fesses était une chose stupide, la luxure était une chose stupide, l’amour encore plus et les sentiments, le summum de la crétinerie. D’autant plus qu’elle avait les attitudes de celles qui ont vécu à la cours et moi-même par mes gestes cela me trahissait mais bon je m’y étais accoutumé et cela était bénéfique dans les deux cas, face à un pilier de bar il s’écrasait, face à un noble il se méfiait, bref je ne perdais absolument rien au change, bien au contraire. Mais quand bien même la Bathory aurait été une fille de ferme venue là pour se détendre je n’aurais pas été différent avec elle, on ne juge pas un livre à sa couverture…

Du haut de mes 30ans j’étais plus que mur pour mon âge et le temps avait fait qu’il s’était marqué à plusieurs endroits, parfois flagrant, d’autres plus cherchés, d’autres encore, complètement camouflés

- Nous ne pouvons pas vivre sans l'un et sans l'autre. Dans chaque cœur noir se cache une faible lumière et dans chaque coeur pur se cache une ombre. Nous sommes tous composer d'un peu de tout et chacun a besoin de l'autre... comme l'homme à besoin de la femme pour se reproduire, l'ombre à besoin de la lumière pour exister. Les anges ont besoin des démons pour avoir leurs utilités. Mais vient un moment où l'un arrive à prendre le dessus de l'autre...

Je n’étais pas d’accord avec cela et alors que le serpent regardait d’un œil mauvais la colombe qui tentait de l’amadouer je répondais à Erzèbeth…

« Ce n’est pas vrai, chacun de nous choisis sa voie à un moment donné, c’est encore plus vrai pour les sorciers, chacun d’entre eux aurait pu devenir magicien et inversement. Nous avons tous nos doubles, servent il réellement à quelque chose, je ne pense pas. Bien que la nature ait créé l’opposé de chaque être, certain restent cependant unique, seul à jamais d’une race disparue ou à venir… »

La colombe n’était plus et j’avais récupéré ma canne, entendant les paroles d’Erzèbeth…

- C'est pourquoi que cela ne me gène point de maudire une personne... cela est peut-être ma destiné ou peut-être pas... la seule importance c'est que l'on viennent me voir pour profiter de mes talents, question de m'amuser un peu...

« S’amuser ! Voilà un mot qui me plait ! Dans la limite du raisonnable bien entendu, je me définirai assez comme un joueur de la sorcellerie, aimez vous jouer Erzèbeth ? »
C’est à ce moment que l’illusion vint, jouant avec mes pièces comme un virtuose j’étais également mélomane à mes heures perdues, mais cela est une autre histoire. J’aimais jouer avec les illusions et faire briller les yeux des gens dans une incrédulité hilarante, Erzèbeth avait le regard de quelqu’un qui n’avais jamais vu d’illusion, c’était amusant et j’aimais voir avec autant d’amusement les yeux briller

- Pourtant... vous êtes assez charmant pour tenter le coup... me mettre dans vôtre lit ( Double sens XD ). Je ne suis pas de ces femmes prudes qui déteste la sexualité pour une question d'étique... si je désire un homme et passer la nuit avec, alors je ferai en sorte de l'obtenir. Mais je ne suis pas de ces gens de femme qui s'intéresse à l'homme pour sa virilité entre ses jambes qu'a ce qu'il possède dans la tête. De plus... même si un homme est beau et bien proportionner... cela ne fait pas de lui un étalon... Et... ce n'est pas que j'ai peur d'une personne en particulier... je me méfie tout simplement de quelques personnes bien précise, de par leur intention et de leur force, en autre les Immortels... j'ignore si il vous est déjà arriver d'en côtoyer un... je vous le déconseille...

Un sourcil se souleva sur mon front lorsqu’elle parla de la mettre dans mon lit, un demi-sourire au coin des lèvres tout comme le reste de son discours la regardant du coin de l’œil amusé…

« La luxure, c’est amusant, pour un temps, pour ma part je ne la recherche pas qu’elle vienne je la prend, qu’elle reste dans son coin, ho j’aime regarder les belles femmes, c’est une chose logique mais je ne pense pas à coucher avec chacune d’elle. J’ai des centres intérêts plus complexe que le sexe. Il faut plus qu’une belle poitrine et des fesse de princesse pour que mon regard s’attarde ; je préfère jouer plutôt que consommer, que voulez vous, on ne se refait pas ! »

Prenant une coupe de vin, je regardais Erzèbeth toujours mon sourire aux lèvres avant de reprendre plus sérieusement…

« Les immortels, une fois, ou deux tout au plus, des êtres imbus de leur personne pour la plupart et surtout qui ne valent pas la peine que l’on s’attarde comme la plupart des races qui se disent supérieures, les Dieux y compris. »

Je ne dis plus rien et l’écoutais avant de reprendre la parole mais elle effectua un nouveau tour qui je dois bien l’admettre, me surpris quelque peu car je l’avais déjà vu mais jamais pratiqué moi-même, c’est à mon oreille que vinrent les mots de celle qui utilisait la sorcellerie comme un jouet

- Cela vous avancerait peut-être à rien... mais vous y prendriez vôtre pied et assouvirez un désire naturel...

Un léger rire se fit entendre dans ma gorge alors que la sorcière reprenait sa place, je ne dis rien, je n’étais aps d’accord car bien que le plaisir de chair soit qualifié de naturel il n’était pas le premier sur la liste de mes désirs, mais étais je vraiment un être qui se voue entièrement à la nature ? Ou étais je différent, une sorte d’ombre traversant l’Erade sans but

- Prêter allégeance ?... hummm... et bien... certes je sers un sorcier en échange de pouvoir... mais personnellement, je me considère comme étant libre et il sait très bien qu'un jour je retournerai à mon propre compte... Je pourrais passez pour une décerveler pour ainsi suivre un homme par ses belles promesses, mais il faut faire certain sacrifice pour avoir le pouvoir ! De quoi voulez vous que l'on parle ? J'ai tout mon temps... j'ai la vie devant moi... et bientôt l'éternité !!!

J’avais obtenu ce que je voulais, enfin presque et le tout dans un amusement et une sorte de jeu des plus intéressant, mais d’autres choses encore m’interessaient, et c’est pour cela qu’au vu de l’intérêt d’Erzèbeth pour le jeu et la taquinerie des plus… étrange, mais soit. Faisant tournoyer ma fourchette de bois entre mes doigts je venais enfin de lui trouver une utilité tout comme à mon assiette à qui, par une simple pression des doigts, je faisais prendre une forme rectangulaire composé de 64 cases, un plateau d’échec et d’un regard la fourchette éclata en 32 pièces de petite taille, qui sur ma volonté prirent la forme et la couleur des pièces d’un échiquier…

« Une partie ? » demandais je alors à Erzèbeth, bougeant le premier mon cavalier de G1 en F3 laissant alors le soin à Erzèbeth de jouer…

« Quel est le nom de ce sorcier ? Simple curiosité de ma part mais j’avouerai bien connaitre quelqu’un qui a mis sous sa coupe une femme tel que vous. »

Commandant une autre assiette du plat du jour afin de satisfaire mon appétit je pris les devant d’en commander également une pour la sorcière, tout au pire elle ne la mangera pas et je m’en chargerai, quoiqu’il en soit je continuais…

« Le pouvoir, il a fait perdre de nombreuses fois la tête à ceux de notre race, la folie nous atteints tous à un moment où à un autre, l’éternité dites vous ? Chose futile et inutile selon moi, que ferions-nous de l’éternité ? Qu’avez-vous l’intention d’en faire ? La vie sans mort est morne l’immortalité d’un nom voilà ce qui est amusant, car dans une vie alors nous faisons tout pour faire perdurer notre nom et accomplissons ainsi diverses choses, bonnes ou mauvaises ça je m’en moque. Mais avouez tout de même que l’éternité est bien longue non ? Enfin que pensez vous de l’Erade, quelle serait la meilleure des solutions pour elle selon vous alors qu’elle se meurt comme une chienne assoiffée par des Rois sans rien d’autre que leur propre volonté de vivre pour l’Eternité ? »

La partie était lancé, l’intérêt également, il ne manquait plsu qu’il soit réciproque et à peu prêt ouvert

Un début semblait s'engager sur le destin, mais Erzébeth ne voulait pas s'attarder sur ce sujet pour la simple et unique raison qu'elle savait qu'elle avait raison. Le destin est prédestiner et possède diverses possibilités. Chaque choix que nous fessons a un impacte majeure sur notre futur et cela d'une façon majeur ou mineure. Mais à chacun de voir le monde à sa manière. Erzébeth ne pourrait jamais forcer quiconque de croire en quoi se soit, car personne n'arrivait à faire de même avec elle. Lorsqu'une personne est encré dans ses croyances, il est difficile de lui en dissuader. Donc, Erzébeth espérait en finir sur ce sujet qui commençait a devenir barbant à la longue. Il existait des sujets plus intéressant et divertissant que le destin. C'est pourquoi que sur ce sujet, la jeune femme semblant de moins en moins présente, question de faire comprendre que la discutions devenait ennuyeuse. Son choix était fait et ses pensés, encré. Personne ne viendrait choisir ce qu'elle devait faire ou pas faire, ce quelle devait croire ou non. Pas même Thanos et ce, malgré leur liens qui les unissaient... la jeune femme ignorait qu'elle rencontrerait cette clé de voute qui lui permettrait de se libérer de cette emprise de plus en plus étouffante.

Si Erzébeth croyait au destin, cela venait aussi en raison qu'elle n'appréciait pas réellement sa propre vie. La jeune sorcière avait espoir que le destin, son destin, ne se résumait pas simplement qu'a la trahison, l'abus, le meurtre, le sexe que pour le plaisir... bref, elle n'aimait pas réellement sa vie et le destin ne lui avait encore rien mit de concret sur son chemin et la jeune femme espérait qu'un jour, quelques chose allait la libérer de cette torpeur, de cette vie misérable qu'elle devait endurer chaque jour par la faute de cette ancêtre, de cette idiote qui avait maudit la famille à être que des idiotes vouer à ne faire que le mal... En fait, le mal n'avait plus cette attrait intéressante et séduisant qu'il avait avant ce voyage. Erzébeth comprenait désormais pourquoi sa famille refusait que l'une d'entre elle quitte les lieux pour une raison quelconque... elles avaient peur que la lignée se termine avec la dernière descendante...

"Personne ne peut tout savoir sur tout, pas même les Rois qui croient être les maîtres de ce monde ou même les Princes et autres imbécilités de ce genre. le destin? Ne me faite pas rire Erzébeth, le destin n'est qu'une chimère, un outil pratique pour manipuler les faibles. Je ne suis destiné à rien, je crois en ce que je fais, en qui je suis, et je crois à ce que je pense, voilà la seule chose. Ces sois disant médium, ces charlatans ne voient pas plus l'avenir que je ne peut voir sous votre robe en ce moment. Les mystères sont simplement ce que nous ne nous donnons pas la peine de chercher. Non Erzébeth, définitivement le destin n'existe pas, aujourd'hui je suis un nomade, demain que serais je? Encore un nomade? un Prince, un Roi, un Dieu? qui peut le dire? Personne, car personne n'a jamais rien prévu! Vous n'êtes pas une faible Erzébeth, alors pourquoi croyez vous au destin?"

Le sourire d'Erzébeth s'effaça pour laisser une mine plus triste, plus monotone...

- Car j'ai foi que mon destin changera avec le temps, que quelques chose se produira pour ainsi changer cette vie que je déteste ! Vous savez... derrière mes paroles et mes plaisanteries, cela ne veut pas dire que j'adore ma vie comme elle est ! Avant que vous me connaissiez, ma vie était en jeu ! Je ne pouvais m'amuser avec un homme sans avoir à le sacrifier pour une stupide malédiction qui me forçait a devenir mère... mais j'ai pas envi d'être enfermer dans ma demeure à élever une gamine et d'être obliger de mourir de sa main pour qu'elle puisse atteindre la totale puissance des Bathory. J'ai brisé cette malédiction il a peu... mais disons que ma vie n'est toujours pas comme je l'espérais... en fait, j'ignore ce que je désire...

Il fallait comprendre que la jeune sorcière avait passer sa vie enfermer dans sa demeure, alors elle ne connaissait rien de la vie et tout cela était nouveau pour elle. La dernière Bathory se rendait bien compte que sa vie ne fut qu'illusoire et tromperie. Encore des secrets lui étaient garder et elle avait peur de les découvrir. La vie d'Erzébeth était à ce jour, merveilleuse... mais bien vite, elle se rendait compte que cela n'était que l'illusion que les ténèbres créaient pour ainsi attirer le plus de gens dans ses pièges. La perversité du mal était sans borne. Erzébeth désirait quitter se cercle vicieux, devenir quelqu'un d'autre et quant à ses choix, elle ignorait toujours. En fait, la jeune femme vivait de plus en plus au jour le jour. Chaque journée était nouvelle pour elle. C'est pourquoi qu'elle n'accomplissait pas réellement ses missions qui était pour elle, inutile. La conversation continua sur Thanos, ce qui fit déconnecter Erzébeth... il avait des sujets cent fois plus intéressant que ce gamin, alors Belgarath allait sans doute se rendre compte que ce sujet, ne l'intéressait plus. Il pouvait avoir son opinion, elle en avait la sienne. Si il saurait... Notre chère Petit-fils avait nommé notre chère Erzébeth comme étant la chef des veuves noires, de magnifiques femme qui usait de leur charme pour tuer, d'excellente assassin qui ne laissait aucune trace derrière elle. La chère Bathory s'avouait que cela était super pour elle, sur le fait qu'elle avait toujours rêver d'être la chef de quelques chose. Et Thanos lui avait donner cette possibilité. Mais évidemment... cela était un secret. Personne ne devait savoir qui elle était pour les black widow.

Parle parle, jase jase... la conversation alla sur le désire de pouvoir au rêve de gouverner le monde. La Bathory était une femme de rêve et d'ambition. Mais aussi, elle rêvait de liberté et de vivre pour elle sans être lier a quiconque. Du moins... pour Thanos, elle trouverait moyen de devenir indépendante de lui et de ne plus avoir se sentiment de lien avec cet homme trop ambitionnée pour la ligue. Enfin... il avait de l'ambition le jeune homme, l'on ne pouvait lui reprocher alors, au fait que Belgarath voulait perdre son temps sur le jeune homme prouvait quelques chose... Les hommes seront toujours les mêmes, a se battre pour connaitre leur supériorité. C'était le règne des mâles...

"Gouverner l'Erade... pourquoi pas, mais ce sont de grands projets, ce n'est pas tout de vouloir le pouvoir et la puissance il faut savoir quoi en faire, chacun d'entre nous en ce monde a un jour rêvé de gouverner ce monde, cependant peu ont déjà pensés aux multiples conséquences que cela implique. Que feriez vous de l'Erade, si vous la gouverniez, tous devraient ils vous adorez? Ou feriez vous régner les démons des terres oubliés? Les femmes en maître peut être? ou alors en feriez vous un monde de paix et d'harmonie?"

- Cela est un secret...

Lui dit-elle avec un clin d'oeil qui fut accompagné d'un ton amusé. En fait, si elle viendrait a gouverner Erade, elle ignorait ce qu'elle en ferait. Le plonger dans le chaos ? Faire en sorte que les femmes sont au pouvoirs et les hommes, a l'esclavage, un revirement de situation. Rendre le monde libre de tout... bref, il avait tant de possibilité et Erzébeth ignorait encore ce qu'elle en ferait du pouvoir. En fait, il pouvait le garder ce cher Thanos car elle s'en l'avait les mains sur le sujet.

"Voulez vous continuer de discuter ici ou dans un autre endroit, il semble que la charogne de l'établissement s'intéresse à nous? Bien que je sois enclin à continuer ici si vous le désirez."

- Disons qu'ici il a trop de curieux et qu'un endroit... plus tranquille ne serait pas de refus ! Je déteste les curieux qui écoute au porte. Possédez vous une chambre ? Ou bien nous pouvons en prendre une qui risque de rien nous couter... Je possède disons quelques contactes qui me permette de dormir dans une chambre à chaque ville, sans que cela me coute quoi se soit...

Maugan... un personnage fort intéressant qui lui avait jurer être un bon ami de bien des propriétaires des auberges et taverne et sous son nom, elle saurait dormir sans que cela lui coute quoi se soit. Une rencontre serait bien apprécier avec cet homme qui l'avait libéré de cette malédiction qui l'obligeait à procédé au rituel de maternité... Un enfant... une famille... Ce désire grandissait en elle. Que lui arrivait-il ? Jamais elle avait sentit autant d'émotion, elle qui ne possédait aucune âme... la voila qu'elle agissait autrement, comme si elle en avait une... ce qui n'était pas faux, ni vrai.

"Non décidément, l'immortalité n'est pas quelque chose qui me chante, mais vous même Erzébeth, seriez vous prête à devenir ma servante?... (un léger rire amusé en référence au valet de tout à l'heure se fit entendre) Non, nous ne sommes fait ni pour être valet, ni soumis, ni même pour servir qui que se soit. Nous sommes fait de liberté, vous comme moi... Mais maintenant que diriez vous si je vous disais que je suis capable de tuer Thanos Anémonius..."

- Dommage... cela ne m'aurait point perturbé être vôtre servante au niveau... plus personnel... Quand à tuer Thanos, je dirais que vous êtes fou d'essayer. Même moi je ne m'y risquerait pas. L'on ne peut tuer ce qui est déjà mort. Cet homme n'a plus d'âme et la mort est une amie pour qui il a vendu son âme pour obtenir pouvoir et puissance. Il saurait revenir sur cette terre et ce, sous un autre visage. Mais dite toujours, je peux me tromper, je ne suis point parfaite... mis à part ma beauté. Ha ha ha ha...

[ HS : Désoler de l'Attente ]

Les croyances, ces saveurs qui font de nous des êtres si bornés et qui la plupart du temps engage guerre et tourment, je n'avais jamais compris que l'on puisse tuer pour ses croyances, ses croyances divines en tout cas, les Dieux étaient, selon moi, des chimères, tout au plus des légendes que l'on raconte aux enfants pour les engrainer dans une vie à vouloir toujours plus de pouvoir ou à accepter la misère en parlant de destin, force divine, tss. Parler du destin, philosopher dessus, chercher à comprendre pourquoi telle ou telle chose se passe était pour moi totalement enivrant, j'adorais batailler pendant des heures à essayer de comprendre la vision de l'autre, sans pour autant l'accepter mais lui démontrer qu'il avait tort avait un petit quelque chose qui laissait un doux gout de miel dans la bouche.
Mais bon semble t il Erzébeth avait choisit sa voie et ne voulait plus discuter ou du moins se faisait moins loquace sur le sujet... dommage cela pouvait avoir quelque chose d'intéressant, même si chacun de nous restait encré dans ses position nos façon de penser pouvait se confronter... ce comportement me rappelait celui des nobles d'Airian lors des grandes assemblées du conseil, préférant huer et dénigrer plutôt que de parlementer lorsqu'une idée ne leur plaisait pas.
Tout ces ventres rebondit assis sur leur chaudron de pièce d'or comme s'il s'agissait d'une chose vitale, préférant s'engraisser plutôt que d'apprendre à travers le peuple, quel manque d'originalité...

Pour les moi les gens qui croyaient au destin étaient ceux qui étaient les plus malheureux, tentant de trouver une explication irrationnelle a une situation rationnelle, enfin quoiqu'il en soit, inutile de plaidoyer plus longtemps sur ce sujet si l'autre n'est pas forcément enclin à discuter cela devient amère et acre un peu comme un amer gout de truite trop longtemps restée au soleil.
Je vis la mine triste d'Erzébeth à vrai dire cela ne me toucha à vrai dire pas, peut être parce que je trouvais qu'elle était aussi belle heureuse que triste, peut être certain y verrai une raison que je ne m'attache qu'au physique de la personne et non à son esprit, laissons dire les imbéciles, car au contraire, peu m'importe la mine de la personne l'essentiel est ce qu'elle pense que cela soit tris te ou non m'importe peu, le tout est que je le comprenne et que je puisse y répondre avec la ferveur et la fougue dont j'étais caractérisé, c'est pour cela que je répondais purement et simplement d'une voix monotone est ô combien compréhension un léger sifflement de mon esprit alors que de la pointe d emon index je touchais mon verre pour m'amuser...

"Je le sais..."

Ces trois mots suffiraient certainement à lui faire comprendre que j'avais compris sa notion du destin et que j'avais déjà percé en elle qu'elle était loin d'être la femme joyeuse qu'elle s'efforçait d'être, mais les choses sont elles toutes noires ou toutes blanches? Non dans chaque chose il y a malheur et bonheur, un équilibre instable qui broie en des milliers de morceau la balande de la vie parfaite que s'imagine chaque être humain quel qu'il soit...

"Le malheur nous touche tous à plus ou moins brève échéance, à plus ou moins grande ampleur, les malédictions et les sortilèges sont ce qui attire le plus de malheur, mais je comprend ce que vous avez vécu, non pas pour 'lavoir vécu moi même mais parce qu'après tout, pour comprendre autrui il suffit de l'écouter et de le regarder, il serait stupide de croire que l'on peut connaitre l'autre, sans lui prêter attention"

Tout ce qui se déroulait était de mon gout, un savant jeu où chacun exposait sa vision et une discussion hétéroclite, Erzébeth était d'une grande lignée, je n'étais "que" élève de magicien, ignorant mes origines mais les racines ne servent qu'à nous retenir en des lieux que nous aimerions quitter, comment obtenir liberté et aventure sans pouvoir quitter tout ce que l'on possède, Erzébeth semblait s'être affranchi de sa famille mais ne pouvait nier ses origines, ni plus tard cette relation avec ce Thanos que j'apprendrai.
Lorsqu'elle me dit que c'était un secret que ses projets pour le gouvernement de l'Erade j'eus un petit rictus amusé et je lui lâchai alors sur un ton à la fois doux et entendu...

"Et moi je pense que vous me mentez"

C'était avec amusement et non accusation que je l'avais fait, ce genre de réponse était faite pour cacher ce que l'on ne voulait pas montrer pour pour dissimuler un non savoir évident. Elle voulu prendre une chambre, me parlant d'un de ses amis, ce genre de relation est à garder précieusement, mais c'est à ce moment que je dis à demi mot que ma fortune faisait que je n'avais pas besoin de ce genre d'ami...

"J'ai effectivement une chambre ici, légère mais cela suffit à ne pas dormir à la belle étoile, d'ailleurs je n'ai jamais compris cette expression, qu'est que cela peut être ennuyeux de dormir dehors, pourquoi le faire quand il est possible de faire autrement?"

Je fis signe à la serveuse de nous apporter l'addition, ce qu'elle fit, lachant non chalamment une pièce d'or pour les repas et les services rendu je faisais disparaitre l'échiquier, laissant en suspend notre partie, avant de partir j'eu un franc rire lorsqu'elle me dit qu'être ma servante lui aurait plus je la regardait, l'oeil brillant signifiant que j'avais parfaitement compris, ô Erzèbeth ce jeu là n'est pas à tenter avec moi si l'on ne veux pas se retrouver dans plus de malheur qu'on ne l'est déjà. Alors que nous partîmes de la table pour me rendre à ma chambre, l'un des client qui avait jusqu'à présent regardé avec intérêt la face postérieur de la serveuse tenta d'y toucher comme s'il en avait le droit mais avant que sa main n'ai put effleurer une quelconque partie de la jeune femme, l'homme sentit une vive douleur au poignet et lorsqu'il regarda il y vit ma main, ayant totalement brisé ce membre, le regardant avec mépris et désintérêt il n'osait rien dire hormis hurler de douleur, je regardais alors le tenancier...

"Faites le sortir, qu'il ne remette jamais les pieds ici" Lui montrant alors une étrange symbole gravé sur ma chevalière l'homme du bar écarquilla les yeux et se contenta d'un "oui monseigneur" avec une ferveur non dissimulé, il montra tout son enclin à éjecter manu militari l'homme à la porte de son établissement...

J'entendais que nous arrivâmes dans la chambre pour continuer sur Thanos, la pièce était assez petite, dans les 12m², mais il y avait une lit une place avec des draps de couleur à peu près blanche, un bureau avec un encrier une plume et du papier, je déposais mon épée, mon sceptre et mon sac de voyage à la tête de lit, invitant Erzébeth à s'asseoir où elle le désirait, autrement dit, le lit ou la chaise de bureau...

"Mais peut être suis je fou Erzèbeth y avez vous songé? (j'eus un léger sourire) quoique pour le moment Thanos ne m'est rien fait de préjudiciable je n'ai aucune raison de lui en vouloir, il peut s'avérer dangereux, je déteste les ombres, ou tout du moins le smorts vivant, un mort est soit mort soit en vie et alors c'est un vivant. Avoir vendu son âme est, outre le fait une chose stupide, considérablement grotesque, voir même burlesque, Thanos n'a plus aucune liberté désormais car si ce que vous me dites est vrai à partir de cet instant il n'a plus été qu'une marionnette qui ne pourra jamais aspirer à la liberté, il est difficile de tuer quelqu'un qui a une âme car il peut nous inspirer de la pitié et chaque être humain peut changer, ceux qui n'ont plus d'âme ne peuvent plus changer il est donc alors aisé de n'avoir plus aucun sentiment et de les tuer, le pouvoir se reprend, la puissance peut toujours être dépassé. Votre Thanos semble avoir bien mal commencé sa vie, comparez le à vous et vous comprendrez que vous pouvez encore être libre..."

Laissant ses mots en suspend je n'avais pas parlé précisément de la manière dont il était possible de se débarrasser d'un mort vivant mais bon après tout... il y a forcément un moyen personne n'est immortel, je dégageais un léger sourire quand elle me parla de perfection, je ne pensais pas qu'une telle notion puisse exister.